L’exemple des SDHI montre l’incapacité d’autorités sanitaires comme l’ANSES à évaluer les produits phytosanitaires et à s’emparer d’alertes. Les SDHI sont des inhibiteurs d’une enzyme de la respiration mitochondriale commune aux champignons et à de nombreuses espèces dont les humains. Leur utilisation est massive en agriculture ainsi que sur les terrains de sport. La population est donc très exposée et la toxicité est avérée même à faible dose, c’est à dire en dessous des seuils arbitraires réglementaires. Des scientifiques ont lancé l’alerte en 2018 auprès de l’ANSES mais celle ci n’a pas été à la hauteur de l’enjeu en ne voulant pas reconnaitre le risque, en commanditant un rapport par des experts non compétents et n’ont pas appliqué le principe de précaution.