Les hypothèses de calcul sont revues pour trois variables suivantes :
Valeur de la vie : la méthodologie de calcul (méthode des dommages basée sur le consentement à payer) ne semble pas changer pas mais la valeur de référence passe de 2.6 à 3.2 millions d’€.
Coût de la morbi-mortalité : la méthodologie change entre 1995 (multiplication du nombre de décès par la valeur de la vie) et 1998 (prorata de la réduction de l’espérance de vie, avec un coût par année perdue). La méthode révisée entraine une augmentation du cout.
Coût externes du CO2 : là aussi le calcul est ajusté entre 1995 et 1998 pour prendre notamment en compte les effets du changement climatique, ce qui augmente les couts externes du CO2 (2 à 20€ en 1995 vs. 18 à 46€ en 1998).
Or les énergies fossiles sont globalement les plus génératrices de couts externes dans ces trois catégories, ce qui explique pourquoi leur production devient plus couteuse avec la révision méthodologique de 1998.