Première raison : Dans le cadre d’une étude utilisant les coûts et les pertes de production brute, les salaires doivent être convertis non seulement en une monnaie commune pour les comparaisons entre pays, mais également en termes de parité de pouvoir d’achat. Cependant, cette conversion n’est pas effectuée dans le tableau comparatif, ce qui peut biaiser les résultats. L’étude d’Alberini, Cooper et al. souligne l’importance de mener des études originales dans les pays en développement pour éviter de transférer aveuglément des valeurs trouvées aux États-Unis.
Deuxième raison : Bien que la distribution des revenus soit généralement similaire dans les pays développés, un biais notable réside dans le fait que, en moyenne, les personnes ayant des revenus plus élevés ont une disponibilité à payer plus élevée. Les personnes à revenu plus faible, limitées dans leur capacité à se procurer des biens et services, ont une disponibilité à payer plus faible pour se prémunir contre les risques liés à la pollution, en particulier lorsque la probabilité d’occurrence est faible. Les individus à revenu plus élevé, même avec une faible probabilité d’occurrence, peuvent utiliser leur revenu excédentaire pour se protéger contre ces risques.