La décision d’une diminution d’un facteur 500 pourrait s’expliquer de plusieurs manières : les premières études toxicologiques ont été réalisées dans des conditions trop éloignées de la « réalité », avec des temps d’observation trop courts, ne tenant pas compte des risques liés à une exposition chronique (il est d’ailleurs précisé dans le texte « En 1959, un toxicologue de la firme Dow Chemical, V.K. Rowe, confiait en privé à son homologue de la société B.F. Goodrich : « Nous sommes assez certains (…) que 500 ppm, respiré 7 heures par jour, 5 jours par semaine, sur une longue période, provoqueront des lésions tout à fait mesurables. Comme vous pouvez le comprendre, cette opinion n’est pas encore mûre pour être diffusée et j’apprécierais que vous gardiez la confidentialité, tout en l’utilisant pour le mieux dans vos propres opérations. » ou encore, elles ont été définies entre personnels de l’industrie sans concertation d’autres parties prenantes, pour servir l’intérêt économique plutôt que la gestion des risques sur le lieu de travail.