Je vous rassure, si l’on prend l’exemple de la France, la mise en œuvre d’une taxe (ou d’un impôt quelconque) est toujours mal vue sur le plan politique, puisqu’elle réduit les chances de celui qui l’impose de se voir réélire. Les contradictions entre les modèles issus de la science économiques et les modèles issus de la science politique rentrent plutôt en contradiction ! Il y a une théorie en économie qui regroupe ces deux visions, c’est celle dite du "public choice", : très schématiquement, on peut dire que comme les préférences individuelles ne peuvent être agrégées collectivement, et donc, comme aucun responsable ne peut prendre de décisions qui représenteraient le choix collectif, aucune n’est prise in fine, de manière à ne choquer personne et de maximiser ainsi les chances de réélection (je caricature un peu).