L’image que les Champlanais ont de leur village est ambivalente. D’un côté, beaucoup expriment un attachement fort à leur cadre de vie, à l’identité rurale, au calme, à l’histoire du lieu. Il y a un sentiment d’appartenance, surtout chez les anciens habitants.
Mais en même temps, certains ressentent un sentiment d’injustice ou de relégation, notamment dans les quartiers proches des nuisances (aéroport, routes, zones industrielles). Ils peuvent avoir l’impression d’être oubliés ou stigmatisés.
Cette double image montre que la perception du territoire dépend de l’expérience quotidienne, de la place qu’on y occupe, et des inégalités concrètes. Elle joue un rôle important dans la manière dont les habitants se mobilisent ou pas pour la santé et le cadre de vie.