Leurs comportements vis-à-vis des nuisances
Les Champlanais adoptent des comportements variés face aux nuisances, que l’on peut regrouper ainsi :
• Minimisation / relativisation : certains comparent la situation à d’autres territoires ou valorisent leurs propres choix (« pas pire que Paris », « ce que je plante est naturel »).
• Acceptation / adaptation passive : d’autres s’ajustent au quotidien sans contester (« je ferme les fenêtres », « je prends mon parti »).
• Doute / incertitude : certains expriment une méfiance envers les diagnostics officiels mais ne changent pas leurs pratiques (« c’est pas le docteur de Champlan »).
• Habituation collective : dans certains cas, les nuisances deviennent une norme partagée (« les enseignants ne s’arrêtent plus de parler quand un avion passe »).
• Engagement citoyen : une minorité s’implique activement (répond aux enquêtes, signe les pétitions).
Ces réponses montrent que la gestion des nuisances ne repose pas uniquement sur des dispositifs techniques, mais sur des logiques sociales, affectives et politiques.