Les données environnementales peuvent être sources d’opinions divergentes entre les populations, l’association locale, les élus et les agences d’expertise. Pour agences d’expertise, elles adoptent une approche scientifique rigoureuse et indiquent que ( en chiffre ) les expositions aux polluants à Champlan ne sont pas significativement différentes de celles d’autres Franciliens. Mais les habitants et association locale contestent ces résultats, ils considèrent que ces chiffres sont sous-estimés, ils estiment que l’« effet cocktail » des différentes nuisances n’a pas été suffisamment pris en compte. Ils s’inquiètent des impacts sanitaires à long terme et demandent des études complémentaires. Dans cette situation, les elus locaux se retrouvent pris entre la nécessité de rassurer la population et la gestion des contraintes administratives imposées par des décisions intercommunautaires et régional.
La demande d’études épidémiologiques et l’effet « cocktail » peuvent être également une source d’opinions divergentes. Les agences d’expertise admettent qu’il est difficile de mesurer l’impact des nuisances cumulées. Elles estiment cependant que les niveaux relevés respectent les normes. L’association locale et les habitants demandent des études pour évaluer les effets à long terme. Ils s’inquiètent des impacts sur la santé. Les élus sont divisés. Certains soutiennent ces études, d’autres préfèrent agir directement pour réduire les nuisances.