Champlan, en raison de sa proximité avec Paris, subit une accumulation d’équipements collectifs lourds (lignes électriques, axes routiers, incinérateur, RER, survols d’Orly) provoquant des niveaux de pollution élevés, supérieurs à ceux du centre de Paris selon Airparif. Face à ces nuisances, le Comité de défense, créé en 1973, a mobilisé les habitants, la mairie et les institutions, dénonçant l’impact sanitaire et environnemental d’un tel encerclement. En 2005, une pétition signée par un tiers des habitants a mis en lumière le problème de l’effet « cocktail » des émissions, soulignant la singularité de ce cas périurbain.