Oui, d’autres territoires peuvent présenter le même type de problématique que Champlan. C’est souvent le cas dans les périphéries urbaines, où des zones résidentielles sont proches d’infrastructures (zones industrielles, aéroports, autoroutes) sans réelle concertation ni planification intégrée.
Par exemple, certaines communes autour de l’aéroport de Roissy, ou des secteurs périurbains en région lyonnaise ou marseillaise, connaissent des nuisances cumulées et une faible capacité d’action locale. Ce qui rend ces situations comparables, c’est le décalage entre l’exposition réelle, la reconnaissance institutionnelle, et la capacité à être entendu.
Ces territoires ont en commun une fragilité démocratique, une inégalité d’accès à l’expertise, et souvent un besoin urgent de co-analyse territoriale.