Les études écologiques de type cas-témoins s’écartent des règles de l’épidémiologie analytique parce qu’elles n’utilisent pas des données individuelles, l’analyse repose en partie sur des comparaisons globales entre groupes (exposition à la fumée d’un conjoint fumeur vs non-fumeur) plutôt que sur des mesures précises à l’échelle individuelle (sans prendre en considération les facteurs socio-culturels, les différences subtiles de patrimoine génétique, ou les différentes autres expositions environnementales, …etc). Cela limite la précision dans la mesure de l’exposition, complique le contrôle des facteurs de confusion tel que l’alimentation et le mode de vie des épouses, et peut introduire des biais, comme le biais lié aux données auto-déclarées (malgré l’utilisation de tests biologiques qui restent discutables RCC) . Ces études ne permettent pas toujours d’établir une relation causale claire entre l’exposition et la maladie, mais elles restent utiles pour générer des hypothèses qui nécessitent une validation par des études analytiques rigoureuses.