OUI, la création de registres de pathologies pourrait contribuer à améliorer la qualité des études épidémiologiques, y compris les études cas-témoins. Ces registres permettraient un suivi plus précis et une collecte de données plus détaillée sur les maladies, ce qui est nécessaire pour établir des liens entre exposition à des facteurs environnementaux et développement de pathologies.

Cependant, il est important de rester critique à cet égard. Les expositions à un facteur environnemental dans les études cas-témoins, souvent reconstituées par la proximité à une source d’émission de polluants, présentent des limitations intrinsèques. L’approche qui considère que “plus la proximité est grande, plus le niveau d’exposition augmente” peut mener à des biais, notamment une mauvaise classification des individus en tant qu’exposés ou non exposés, ce qui pourrait affaiblir l’étude et diminuer la puissance des associations potentielles entre exposition et maladie.

Comme mentionné dans le cours, baser l’évaluation de l’exposition sur des données moyennes et non individuelles peut fausser les résultats car cela ne tient pas compte des variations de l’exposition au sein des populations [97]. La complexité des comportements humains et les différentes manières dont les individus interagissent avec leur environnement rendent crucial le développement d’une méthodologie rigoureuse pour mieux évaluer les niveaux d’exposition réels.