La différence entre la norme d’exposition de 52μg/m² établie en 1943 et les chiffres issus de l’étude du risque de cancers du poumon suggère que la norme actuelle pourrait être largement insuffisante pour protéger les travailleurs. En effet, l’étude montre un odds ratio de 20,2 pour les expositions supérieures à 5,8μg/m², ce qui indique un risque significativement plus élevé de cancer du poumon à des niveaux d’exposition bien inférieurs à la norme actuelle. Ce chiffre est effectivement élevé par rapport à d’autres situations de risques professionnels, où des niveaux d’exposition beaucoup plus bas sont associés à des risques similaires ou même inférieurs. Cela souligne la nécessité d’une révision des normes d’exposition pour mieux protéger la santé des travailleurs.