Dans cette étude, des échantillons de sang des non-fumeurs ont été analysés et ont permis de constater une réduction d’environ 70% de cotinine (principale métabolite de la nicotine) pendant ce période. Cette diminution serait imputable à la réduction d’exposition pendant les années 1990, liée à l’interdiction de fumer dans certains lieux publiques et à la sensibilisation en matière d’exposition passive au tabac. L’utilisation d’un biomarqueur comme la cotinine présente l’avantage d’être proportionnel à l’exposition, dans le sang, donc utile pour démontrer l’exposition active et passive au tabac. Les analyses ont été répétées pour chaque individu, pour confirmer l’absence de variations dues à la méthode analytique. Cette approche permet aussi d’éviter les fausses déclarations : fumeurs insérés erronément parmi les non-fumeurs.