Une substance génotoxique n’a pas toujours un effet héréditaire. Elle peut endommager les cellules, sans que cela touche les cellules germinales.
Mais dans certains cas, les effets peuvent être transmis à la descendance. Le diéthylstilbestrol (DES) en est un exemple. Il a été donné aux femmes enceintes dans les années 1950–70, et a provoqué des malformations et cancers chez les filles exposées in utero, et parfois même des troubles chez les petits-enfants.
Ce cas montre que certains effets peuvent être transgénérationnels, même si le mécanisme n’est pas toujours lié à une mutation classique. Il remet en question la vision simple de l’hérédité en toxicologie.