Il a été écouté dans cette otique Martine Aubry qui était chargée du cas de l’amiante. Elle avance alors plusieurs points pour expliquer les actions du gouvernement dans la prise en compte du risque.
La première est qu’il n’y avait pas d’attribution de compétence claire lorsqu’elle a porté le cas. C’est une sonnette d’alarme qu’aurait dû tirer la sécurité sociale et l’INRS, chargé de la recherche. C’est une idée qu’évoque aussi le Docteur Ellen Imbernon, en disant qu’avant la loi de 1998 il n’y avait pas d’organisme chargés de l’évaluation des risques environnementaux.
Est également mis en avant par M. Aubry la prise en considération du risque sanitaire que constituait l’amiante, la fermeté de sa limitation étant parallèle au degré de dangerosité prouvé de l’époque. Elle évoque un savoir scientifique limité par rapport à celui qui existe actuellement et une volonté de prise d’information, à travers la présence dans une conférence sur le sujet. Cependant l’avance législative française et la prise en comte de tout les savoirs existants est remise en cause par le Professeur Marcel Goldberg qui dénonce un manque de recherche par les organismes français.