L’amiante était jugé indispensable à l’économie, notamment dans les secteurs de la construction et de l’isolation, et son interdiction aurait eu un impact économique majeur : Rapport du Sénat (2005) : « Les industriels ont exercé une pression forte pour limiter les conséquences économiques ». Les industriels ont soutenu qu’un usage contrôlé suffirait à limiter les risques pour les travailleurs, ce qui a minimisé l’urgence d’agir : Audition de Marie-Odile Bertella-Geffroy : « Une gestion sécurisée de l’amiante a été présentée comme une solution acceptable ». Par ailleurs, les preuves scientifiques sur la toxicité à long terme, bien que déjà connues à l’étranger, étaient jugées insuffisantes en France : Rapport parlementaire : « Les connaissances scientifiques étaient jugées insuffisantes pour justifier une action immédiate. ». Enfin, l’absence de substituts techniques efficaces a renforcé l’idée d’attendre avant de prendre des mesures strictes : Rapport sénatorial : « Les entreprises ont promu l’idée d’un matériau indispensable, limitant les investissements dans des alternatives. ». désolée pour ma réponse précédente j’ai du confondre entre les réponses de deux questions