1- Aucun pays ne pouvait prendre de décision sans disposer de données médicales et scientifiques à ce sujet.
Pourtant, des dizaines d’années plus tôt, les scientifiques britaniques avaient procéder à des publications fort satisfaisantes sur le sujet, ce qui a conduit à une plus rapide interdiction de l’amiante en Angleterre. Pourtant, la première réglementation française ne date que de 1977. Un des interviewés déclare qu’un tel écart laisse songeur. Il ne trouve cependant pas seulement son origine dans un très faible niveau d’information scientifique puisque les données scientifiques sont universelles et publiées par les voies habituelles auxquelles les scientifiques recourent pour communiquer sur leurs travaux. Il ne s’agit donc pas là d’un argument convainquant. 2- L’amiante nourrissait une forte économie et l’interdire totalement serait risqué pour l’économie, l’emploi, etc. Mais un tel raisonnement ne tient plus dans la mesure où les conséquences sont dramatiques (des centaines de milliers de mort en tout, étalé sur plusieurs décennies). Il est d’autant inadmissible lorsqu’on se met dans une logique de coût-bénéfice. L’activité est loin d’être rentable pour la collectivité