Les arguments frappants en 1977, concernent les réactions des chambres syndicales de l’amiante et des syndicats de l’amiante-ciment qui accusent la lettre dénonçant l’ampleur des effets sanitaires de l’amiante du Pr Bignon au 1er ministre de vouloir fermer les portes des industries qui sont touchées. Ainsi les syndicats qui sont sensés protéger les travailleurs ont bien eu connaissance des risques sanitaires à l’amiante mais ont considéré à l’époque la dénonciation du danger de l’amiante comme une menace de perte d’emploi à cause des craintes de fermetures. C’est donc le côté économique qui a été mis au 1er plan par ces syndicats et non la sécurité sanitaire des travailleurs.