il est admis que la présence de substances médicamenteuses ainsi que leurs métabolites se retrouvent diffusés dans l’environnement à de très faibles concentrations allant du nanogramme jusqu’à quelques centaines de microgramme en provenance de différentes sources d’émissions diffuses et ponctuelles.
ces substances peuvent agir seules ou en associations sur des composantes environnementales et provoquer à long terme des dommages sur les écosystèmes, ce qui constitue un véritable problème environnemental. Parmi les raisons de cette préoccupation environnementale on peut citer : l’action aiguë et chronique de ces substances sur les algues, qui constituent la base des chaînes des alimentaires des écosystèmes aquatiques en produisant de la matière organique par photosynthèse. Alors si la base est menacée c’est tout l’écosystème qui sera en péril.
ces substances provoquent des actions sélectives au niveau des espèces, ce provoquerait des chaînons manquants affectant par conséquent le fonctionnement de l’écosystème dans son ensemble.
la plupart de ces substances sont bioaccumulables, et donc pourraient se retrouver à des concentrations élevées au niveau des organismes supérieurs affectant ainsi leurs santé.
ces substances, après épandage peuvent inhiber l’activité des micro organismes du sol et peuvent aussi provoquer un phénomène de bioresistance.