La diffusion des médicaments dans l’environnement pose des problèmes considérables !

Les médicaments sont par définition des substances actives. Ils sont conçus pour s’accumuler dans certains types de cellules et modifier leur fonctionnement, se fixer sur des récepteurs, inhiber ou stimuler la production de protéines, pour ne prendre que quelques exemples.

Compte tenu de l’énorme diversité de principes actifs, il est plus que probable que des interactions complexes peuvent intervenir dans le milieu, rendant l’approche de l’évaluation des effets très difficile.

Par essence, les médicaments sont administrés pour soigner. Il semble difficile aujourd’hui (mais peut-on l’éviter) de réglementer leur mise sur le marché en fonction du devenir environnemental. C’est plus le comportement individuel qui pourrait apporter des améliorations.

Essayez de fournir quelques unes des raisons qui font que le sujet est considéré, sur le plan environnemental, comme très préoccupant.

177 Messages de forum

  • Les raisons sont les suivantes : 1-La principale source d’emission est une source diffuse,l’excretion ; qui est une ouverture pour la contamination direct des eaux et des sols(direct ou indirect) donc une plus grande exposition 2-l’utilisation des boues d’epuraton en agriculture 3-la persistance des IPAs dans les eaux après traitement par les STEPs, ce qui veut dire une plus grande exposition qui va exiger des coûts elvés pour le traitement(technologies sophistiquées) 4-la surconsommation des medicaments due à l’ampleur de la chimiotherapie et à l’elevage de type industriel : augmentation des rejets par l’excreton, possibilite d’antibioresistance et des effets de modulation endocrinien voire des cas de biotranformation des IPAs 5-Insuffisance de reglementation et de l’evaluation des impacts ecologiques surtout à faible dose( cas frequent), meconnaissances des effets chroniques 6-Des situations plus critiques dans les Pays en voie de Developpement avec : manque ou STEPs rudimentaiires, automedication...7-L’interêt des subtances medicamenteuses posera un serieux problème de gestion optimale.

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  • Les médicaments contiennent des ingrédients pharmaceutiques actifs qui se retrouvent dans l’environnement principalement à travers l’excrétion, aussi à travers les élevages et les animaux domestiques et les effluents industriels. Des effets complexes résultent dans le milieu aquatique et dans le sol (boues et sédiments) ce qui représente un rique environnemental pour les espèces aquatiques, terrestres et pour l’homme. Ces IPAs peuvent s’accumuler dans les cellules et altérer leur fonctionnement, se fixer sur des récepteurs, inhiber ou stimuler la production de protéines,...
    La diversité des ingrédients pharmaceutiques actifs peut résulter en de différents réactions complexes dans le milieu, ce qui rend l’évaluation des effets très difficile.
    La réglementation de la mise sur le marché des médicaments en fonction du devenir environnemental est assez difficile, car ces substances sont utilisées pour soigner et contribuer à la santé humaine. Mais c’est le comportement individuel face à la manipulation des médicaments, qui peut changer pour diminuer les effets environnementaux.

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  • Des traces des substances médicamenteuses appartement à une quarantaine de classes thérapeutiques ont été détectées dans les eaux superficielles à la sortie des stations d’épuration (STEP). Par ailleurs, les STEP peuvent transformer certaines substances et leur redonner une forme biologiquement active. Ces substances peuvent être transférées à l’homme après épandage dans les sols via les plantes alimentaires et:ou animaux d’élevage. Certaines substances médicamenteuses ont un impact sur la flore et la faune, notamment en matière d’antibioresistance ou de modulation endocrinienne qui peuvent survenir à doses faibles. En fin, si on connait bien la nocivité intrinsèque pour l’homme des substances médicamenteuses à dose thérapeutiques, les effets de faibles doses sur des périodes longues en mélange avec d’autres substances médicamenteuses ou non, sont mal connus.

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement est un problème préoccupant pour plusieurs raisons :
    > les IPAs des médicaments (utilisés et non utilisés) sont susceptibles de se retrouver dans l’environnement (sol, les êtres vivants aquatiques et en retour l’homme par des phénomènes de bioaccumulation et bioamplification).
    > Leur concentration présente des risques économiques et environnementaux : par exemple, certains stocks peuvent se retrouver au bord des rivières (cas de l’Albanie) et des effets sanitaires sont incontestables.
    > Leur conservation et/ou élimination reste très difficile pour plusieurs raisons : difficultés de collecte au et d’acheminement en cas d’incinération etc...
    > Certains produits médicamenteux sont susceptibles de polluer l’atmosphère, quoique les rejets atmosphériques de médicaments concernent un nombre limité de molécules, et
    essentiellement des anesthésiques volatils de type fluothane qui sont concernés en milieu hospitalier. Par contre d’autres produits tels les hydrofluoroalcanes sont connus comme susceptibles de s’oxyder dans l’atmosphère pour donner l’acide trifluoroacétique qui est un produit fortement persistant, toxique et susceptible d’intervenir dans les mécanismes de l’effet de serre, même si cette source est relativement faible et mineure.
    >Les données relatives à la transformation des molécules médicamenteuses dans
    l’environnement sont très peu nombreuses.

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  • -  Un constat et/ou une possible croissance de la bio-résistance de certaines bactéries due à présence de certains médicaments ou de leur métabolites dans l’environnement ce qui pourraient impacter la santé humaine ou celle des animaux en rendant les principes actifs des médicaments peu ou pas du tout actifs.
    -  La présence de certains médicaments tel les anticancéreux (très peu biodégradables) pouvant induire des effets mutagènes, cancérogène ou repro-toxique pour l’homme ou les animaux. Cette situation pourrait être beaucoup plus critique pour les pays en développement ou les mesures idoines de gestion des médicaments surtout d’origine hospitalier est inefficience
    -  Une concentration de médicaments dans l’environnement peut rendre difficile la potabilisation de l’eau destinée à la consommation humaine ou même réduire la masse d’eau potabilisable ; à terme on peut sur le plan économique se retrouver avec des coûts énormes de retraitement des eaux, sur le plan sanitaire on peut faire face à des transfert de bio-résistance et à l’apparition de pathologies liées à la consommation d’eau impropre, sur le plan social on peut assister à plus long terme à des batailles pour la conquête de la ressource en eau potable ou potabilisable.
    -  Il y’a aussi la possibilité de contamination de la chaine alimentaire (poisson, végétaux, animaux et crustacés) et partant un transfert de pathologies depuis cette chaine alimentaire à l’homme
    -  Nous pouvons aussi penser à une diminution de la qualité des sols via une modification de la constitution bactérienne ou physico-chimique des sols ; partant une diminution des productions agricoles peut être à craindre et à terme une fragilisation de la sécurité alimentaire.

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  • Pour mieux argumenter notre analyse nous allons prendre l’exemple du paracétamol qui est le médicament le plus prescrit en France. Les trois médicaments les plus prescrits sont tous à base de paracétamol et totalisent plus de 260 millions de doses. Il a l’avantage d’avoir peu de contre-indications, de pouvoir être prescrit à tout âge et d’être dénué d’effets indésirables sérieux lorsqu’il est utilisé à la posologie recommandée. Cependant d’après une étude, le paracétamol pourrait se transformer en produit toxique, lorsque les usines de traitement des eaux usées utilisent le procédé de javellisation. Le paracétamol se transformerait, sous l’action de l’ion hypochlorite , en N-acétyl-p-benzoquinone imine et en 1,4-benzoquinone. La première molécule est toxique pour le foie tandis que la seconde est suspectée d’être génotoxique et mutagène. Des études supplémentaires doivent être effectuées pour savoir quelle est la concentration de ces substances à la sortie des eaux usées et pour connaître la persistance de ces produits dans l’environnement.

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  • Les voies de transmission de des IPA dans l’environnement sont classiques : Les gens consomment les médicaments et c’est par diffusion des eaux usées contenant les excrétions humaines et animales que ces ingrédients arrivent dans les milieux aquatiques. Cependant ces médicaments apportent une contribution majeure à l’amélioration de la santé des populations humaines et à l’accroissement de l’espérance de la vie, ainsi qu’à la qualité des soins.
    Selon les substances médicamenteuses et les différentes catégories d’eau, les concentrations retrouvées varient du nanogramme par litre jusqu’à plusieurs centaines de microgramme par litre

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  • Les produits pharmaceutiques sont conçus pour soigner et contribuer à la santé humaine. Cependant, les ingrédients pharmaceutiques actifs (IPA), c’est à dire les molécules d’origines ou leurs métabolites, peuvent diffuser dans l’environnement, où ils se retrouvent dans des concentrations faibles mais détectables . Les effets sur les espèces aquatiques sont mal connus et jusqu’à présent, les tests conventionnels utilisés dans les évaluations ne portent que sur des effets aigus, mesurés donc à court terme.Les effets de faibles doses sur des longues périodes en mélange avec d’autres substances médicamenteuses ou non sont mal connus et particulièrement difficile à étudier. Des facteurs correctifs sont appliqués sur les données de toxicité aiguë pour extrapoler les impacts chroniques de certaines substances. Les données de tests menés sur le long terme semblent indiquer que cette approche (d’extrapolation) n’est pas toujours valable et que la prédiction des effets chroniques pour certains IPAs nécessite des approches plus mécanistiques, de pharmacologie comparative par exemple.On sait que certaines substances médicamenteuses peuvent avoir un impact significatif sur la flore et la faune notamment en matière de bio résistances ou de modulation endocrinienne. ils peuvent survenir à faible doses. L’éventualité des risques sanitaires pour l’homme dut à l’exposition des populations aux résidus des substances médicamenteuses n’est pas encore suffisamment documenté et leur présence dans les eaux superficielles et souterraine voire l’eau du robinet peut inquiéter.

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  • 1- Des IPAs ont été détectés dans l’eau potable (8,9). Bien que, les concentrations mesurées restent faibles, il n’en demeure pas moins qu’il existe un risque sanitaire pour l’homme (10), même si ce risque est limité.
    2- D’un autre côté, les effets sur les espèces aquatiques sont mal connus. Il convient alors d’être prudent.
    3- Les habitudes d’épandage dans bien de régions du monde, font accroitre le risque.
    4- Les ressources halieutiques pourront être impropres à la consommation
    5- Certains IPA pourraient résister à la dégradation et se fixer sur les boues et sédiments. Dès lors, un risque environnemental terrestre sera également estimé

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  • Les cours d’eau ont subi de nombreuses modifications morphologiques liées aux activités humaines. Cette détérioration a des conséquences importantes sur les milieux aquatiques car elle déstabilise le fonctionnement naturel. De nombreux polluants, issus de l’activité humaine, mais aussi sanitaire, sont rejetés dans le milieu naturel. Les organismes présents, dans le milieu aquatique, sont les premiers à subir les conséquences.
    Les effluents industriels ou ceux des élevages agricoles peuvent également être des sources d’IPAs. Il est généralement admis que l’essentiel de la quantité de substances actives qui passe dans l’environnement provient directement des patients (la partie excrétée des médicaments). Ces polluants peuvent rentrer dans l’environnement par les eaux usées pour ce qui concerne le milieu aquatique.
    Les ingrédients pharmaceutiques actifs (IPA), c’est à dire les molécules d’origines ou leurs métabolites, peuvent diffuser dans l’environnement, où ils se retrouvent dans des concentrations faibles mais détectables (1-5). C’est l’excrétion qui est la principale source d’émission, puis la diffusion a lieu via les eaux usées vers des stations d’épuration (STEP) ou des fosses septiques. La contamination des sols est également envisageable en cas d’épandage de boues d’épurations (valorisation agricole).
    Les produits traités ici seront dénommés ingrédients pharmaceutiques actifs ou IPA et correspondent aux molécules actives ou à leurs métabolites. Les élevages ou les animaux domestiques et les effluents industriels peuvent aussi contribuer aux émissions d’IPAs vers l’environnement.

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  • La diffusion de médicaments dans l’environnement pose de sérieux problèmes car :

    - on mesure des résidus de médicaments dans tous les milieux : eaux (de surface, souterraines, du robinet), sols et sous sols, air, aliments. On constate donc que ces substances ne sont pas complètement biodégradables, qu’elles peuvent être bioaccumulées. Les systèmes d’élimination des médicaments sont à perfectionner (sources diffuses), et les sources ponctuelles devraient faire davantage d’efforts (industries).

    - ces résidus médicamenteux peuvent avoir des conséquences sur l’environnement, que l’on sait mal évaluer (problème des risques chroniques pour les faibles doses et de l’effet cocktail) : apparition d’antibiorésistances, perturbation des écosystèmes, reprotoxicité, génotoxicité, perturbation endocrinienne, altération des comportements de la faune…

    - ces résidus médicamenteux pourraient également avoir des conséquences sur la santé humaine, car les traitements qui existent (pour les step, pour rendre l’eau potable, circuit des médicaments non utilisés…) ne sont pas complètement efficaces pour les éliminer. Mais ces risques directs sont encore largement inconnus à l’heure actuelle. Un risque indirect certain pourrait être l’apparition de résistances chez certains microbes, rendant difficile les soins curatifs.

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  • les raisons qui font que les rejets des IPA dans l’environnement soient préoccupants peuvent être les suivantes :
    - ces rejets contribuent à la contamination des eaux superficielles et souterraines, des eaux résiduaires,des boues des stations d’épuration utilisées en épandage agricole et des sols. on assiste ainsi à une large contamination de toutes les catégories d’eau.

    - on retrouve les concentrations de ces substances qui varient dans une gamme allant du nanogramme par litre dans les eaux superficielles douces ou marines, les eaux souterraines et les eaux destinées à la consommation humaine, jusqu’au microgramme, voire à plusieurs centaines de microgrammes par litre dans les effluents et les eaux résiduaires, avec des variations spatio-temporelles dépendant des activités humaines.

    la contamination de ces eaux pose d’énormes problèmes parceque celles-ci sont utilisées aussi bien pour les activités agricoles que pour la consommation humaine.

    la connaissance de l’impact de ces IPA est nécessaire pour la protection de l’environnement en particulier le bon état des milieux aquatiques et des ressources en eau, mais aussi la santé publique. Un autre enjeu est celui de l’amélioration, mais aussi du coût des technologies de traitement des eaux résiduaires industrielles ou urbaines et des eaux destinées à la consommation humaine.

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  • Les principaux points de préoccupation apparaissent successivement dans l’exposé :
    - la multiplicité des sources, ponctuelles (industries pharmaceutiques, élevages industriels, établissements de soins) et diffuses (excrétion par les patients après traitement, rejetés en mileu naturel via les STEP), ces dernières, majoritaires, étant encore plus difficilement controlables,
    - le grand nombre d’IPA, aux modes d’action différents et susceptibles d’interagir entre eux et avec d’autres polluants (avec effet synergique, additif ou antagoniste possible), ce qui rend encore plus complexe l’étude des mécanismes de toxicité,
    - les difficultés à accéder aux concentrations environnementales prédites par relevés ou modélisation, en fonction des points de rejets et de la cinétique propre à chaque IPA en milieu naturel,
    - la méconnaissance des effets toxiques aux doses présentes dans l’environnement, très faibles et entrainant une exposition sur le long terme (difficultés d’extrapolation à partir des résultats de toxicité aigüe)

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  • Les raisons qui font que le sujet est considéré comme très préoccupant sont de plusieurs ordres :

    Tout d’abord, on est face à une pollution extrêmement diffuse, peu canalisable et peu contrôlable, comme peuvent l’être la plupart des pollutions agricoles. Ce qui signifie que ces polluants peuvent s’introduire dans tous les milieux et dans tous les écosystèmes à plus ou moins long terme. Le risque sera donc diffus et les possibilités d’exposition multiples : l’environnement aquatique (eau, poissons, algues, sédiments) est le premier touché car réceptacle principal de nos eaux usées mais le sol peut être impacté aussi via l’épandage et les IPAs s’insinuer encore plus facilement dans nos chaînes alimentaires.

    Les molécules sont très nombreuses, très variées dans leurs actions et il en sort régulièrement de nouvelles. Ces nouvelles molécules sont encore moins connues que les précédentes et souvent, les techniques pour pouvoir les doser n’existent pas encore. La population augmentant, leur consommation augmente aussi.

    Les traitements des eaux usées ne les éliminent pas toujours car les STEP n’ont pas été conçues avec cet objectif : les STEP équipés de traitement par charbon actif limitent la diffusion mais ce n’est pas le cas de toutes.

    Ces substances sont biologiquement actives et si les effets sur les organes cibles sont relativement maîtrisés, les effets sur les organismes non cibles ne sont pas connus. D’autant plus que ces molécules peuvent se transformer durant leurs « voyages » dans les milieux naturels, en acquérant des caractéristiques et donc des effets différents.

    La connaissance des effets sur les organismes naturels comme sur les organismes humains est faible et le temps de mettre en place de nouvelles études sera long.

    Les quantité retrouvées sont faibles mais leur variétés sont très importantes d’où des possibilités de « co-activité » de ces molécules en mélange pouvant provoquer des effets parfois bien plus néfastes que les mêmes molécules prises individuellement

    Les effets supposés sont des effets à long terme, liés à des expositions chroniques à de très faibles quantités : conditions qui rendent difficiles les évaluation scientifiques des effets, qui sont donc extrapolés de manières très grossières à partir de données d’effets chroniques. Or, leurs complexités d’action, de transformation et de transfert laissent penser que ces extrapolations sont généralement erronées.

    Les effets sont aussi des effets ayant une influence grave sur les écosystèmes et les survies des espèces car ils créent souvent des problèmes de reproduction.

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  • La contamination de l’environnement par les médicaments humains ou vétérinaires est inquiétante pour plusieurs raisons.
    Tout d’abord, elle provient de différentes sources ; soit de sources ponctuelles comme les industries pharmaceutiques, les centres de soins, les élevages, soit de sources plus diffuses comme le rejet dans les urines ou les fèces humains ou animale. En fait les contaminations apparaissent tout au long du cycle de vie des médicaments.
    On retrouve ensuite des substances médicamenteuses dans de nombreux compartiments de l’environnement, les eaux superficielles, les eaux souterraines, les eaux résiduelles, mais aussi dans les boues de STEPs qui sont utilisées pour les épandages agricoles. Leur présence dans les eaux de boisson à également été décrite. Dans l’environnement, la concentration retrouvée de ces substances varie du ng à la centaine de µg par litre.
    Pour de nombreuses molécules, on ne connaît pas leur devenir dans l’environnement c’est-à-dire comment elles sont métabolisées chez l’homme ou l’animale et quelle est leur biodégradabilité dans l’environnement.
    Pour déterminer les effets de cette contamination on se base essentiellement sur des données de toxicité aigue sur les espèces aquatiques. Mais même si la concentration est faible, l’exposition environnementale est chronique. L’effet chronique est particulièrement préoccupant pour des substances comme les hormones ou les antibiotiques dont les effets liés aux très faibles doses sont très mal connus. D’où l’intérêt de développer des outils basés sur les mécanismes d’action des substances.
    La contamination de l’eau pose le problème de la persistance et de la bioaccumulation pouvant entrainer la perturbation des écosystèmes et atteindre l’homme via la boisson et l’alimentation. Les préoccupations sur la diffusion des médicaments dans l’environnement sont liées à la difficulté de mesurer les quantités émises et à mesurer les effets chroniques non seulement sur les populations aquatiques, mais aussi chez l’homme.

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  • Les déchets d’origine pharmaceutique, d’élevages et d’agriculture, des industries sont chargées en traces médicamenteux dans l’environnement (antibiotiques, anticancéreux, antidépresseurs, hormones etc). Les impacts environnementaux sont considérables :

    1- L’accès à l’eau potable étant limité dans le monde, la contamination des ressources , en particulier les ressources en eau, serait une catastrophe naturelle pour tout être vivant. En effet, une fois déchargées dans les eaux, les molécules polluantes retournent dans les eaux de surface et les eaux souterraines et finissent dans les réseaux d’eaux potable pouvant conduire à des épidémies massives et aigüe

    2- A une certaine dose ou en se mélangeant entre eux, ces traces médicamenteux pourront subir des modifications chimiques, être stocker dans les sédiments, s’accumuler dans un organisme par bioaccumulation ou encore se volatiliser dans l’atmosphère. Il devient alors difficile de mesurer les risques et impacts pouvant de ces polluants.

    3-Finalement, il y a aussi les risques liés aux perturbateurs endocriniens. Ces derniers altérant le fonctionnement du système endocrinien peuvent avoir des effets néfastes sur des populations entières ou sur un individu (et leur descendant).

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement pose d’énormes problèmes car les médicaments que nous prenons ou que nous utilisons au quotidien ne sont pas entièrement dégradés, c’est ainsi qu’ils se retrouvent dans les stations de traitement des effluents et après un traitement parfois inadéquat se retrouvent dans les eaux ou dans la nature , rendant ainsi la concentration de ces résidus élevé dans la nature ou dans nos plats.
    Le pire est pour demain,quand nous prônons une gestion durable des ressources qui nous entourent pour notre propre bien et le bénéfice des générations futures.

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  • La raison pour laquelle les substances médicamenteuses présentent un intérêt dans le contexte environnemental est qu’elles sont isolées ou synthétisées pour induire un effet biologique favorable à la santé dans l’organisme animal ou humain. Elles présentent toutefois le même comportement physico-chimique leur conférant des propriétés de franchissement des membranes, de bioaccumulation et finalement pouvant induire des effets biologiques sur des cibles qui n’étaient pas prévues au sein des écosystèmes aquatiques et terrestres. Après avoir cheminé et provoqué leurs effets sur l’Homme ou l’animal, les substances médicamenteuses sont éliminées des organismes en étant plus ou moins transformées. Déversées dans l’environnement, elles peuvent provoquer des effets indésirables, sans que n’en soient encore suffisamment évaluées les conséquences. Tous les modes de contamination sont possibles et tous les milieux sont sujets aux contaminations : air (directement avec les rejets atmosphériques ou par incinération des médicaments non utilisés), sols (par les aliments, par les déjections des animaux traités par des médicaments vétérinaires mais aussi par l’épandage sur les champs des boues des stations d’épuration ou des fumiers et purins produits dans les étables. Selon la nature hydrophile ou hydrophobe des substances éliminées par les animaux mais aussi de la nature calcaire ou sableuse des sols, les pluies peuvent en entraîner et en disperser une partie vers les eaux souterraines ou les eaux de surface), eaux (eaux résiduaires, eaux de surface, eaux marines, eaux souterraines, eaux de boisson, sédiments), aliments (bioaccumulation dans la viande, le lait, l’œuf, les produits dérivés, utilisation pour les productions végétales de sols contaminés par les déjections d’animaux ou par les médicaments et leurs métabolites encore présents dans les boues des stations d’épuration). Certains médicaments sont présents dans l’environnement à des concentrations parfois identiques à celles de certains de ces polluants jugés plus classiques. Il est donc devenu très important de se préoccuper des rejets de résidus de médicaments dans la nature, d’en évaluer les impacts et les risques, d’autant plus qu’en raison de leur émission continue, ils doivent être considérés comme des produits « pseudo-persistants ».

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  • Essayez de fournir quelques unes des raisons qui font que le sujet est considéré, sur le plan environnemental, comme très préoccupant.
    L’industrie du médicament représente plus de 150 milliards d’euros dans le monde. Les médicaments sont composés d’un principe actif sur lequel repose l’activité thérapeutique et d’un excipient considéré comme inerte. Ce principe actif, dépendant des conditions d’utilisation du médicament peut dans certains cas être considéré comme une arme à double tranchant. Ceci est particulièrement vrai quand la mauvaise gestion d’un grand nombre de classes thérapeutiques tend à constituer une menace pour les écosystèmes tant aquatiques que terrestres. C’est une situation préoccupante pour les raisons suivantes :
    1- Il s s’agit d’un grand nombre de familles chimiques et thérapeutiques à propriétés physico-chimiques et mécanismes d’action différents et pouvant avoir des comportements différents suivant les milieux ou les cibles. La nature hydrophile de certains composés peut induire des transferts de molécules actives des sols vers les eaux de surface ou vers les eaux souterraines par phénomène d’entraînement. Quant aux molécules lipophiles, elles peuvent être soumises à des phénomènes de bioconcentration. Cette grande hétérogénéité rend difficile la prédiction des effets sur les écosystèmes et l’orientation de la recherche.
    2- Les établissements de fabrication, quoique classés pour la protection de l’environnement, soumis au contrôle et à l’autorisation et certifiés suivant les normes ISO 9000 et ISO 14001 ne semblent pas avoir un contrôle systématique et spécifique d’éventuels rejets médicamenteux dans l’environnement.
    3- La gestion des rejets liés aux utilisations en médecine humaine et vétérinaire ne semble pas être bien maîtrisée pour diminuer les impacts environnementaux. Les patients sont considérés comme la principale source de rejets (la partie excrétée des médicaments). Cette source est difficile à gérer d’autant plus que la tendance est de limiter de plus en plus les séjours hospitaliers augmentant le risque de diffusion des médicaments et de leurs métabolites par la prise ambulatoire. En médicine vétérinaire, nombreux médicaments destinés à l’homme par ordonnance sont aussi utilisés pour les animaux domestiques : Daughton et Ternes (1999) donnent notamment l’exemple des tranquillisants et antidépresseurs aux Etats-Unis. Le risque est plus important, quand on considère l’aquaculture qui a vu sa production industrielle multiplié par un facteur quatre en 20 ans (Naylor et Burke 2005). Dans ce type d’aquaculture, des antibiotiques d’usage humain comme les quilonones et les tétracyclines sont très utilisés. Ils sont dispersées directement dans les eaux avec des risques de se retrouver dans des stations d’épuration, les sediments et même l’eau potable provenant de ces stations.

    4- Ce problème est d’autant plus préoccupant que plusieurs exemples de contamination de l’environnement dus à une grande quantité de médicaments non utilisés et à la partie excrétée ont été rapportés.

    4.1- Traces de substances médicamenteuses appartenant à plusieurs classes thérapeutiques détectées dans les eaux superficielles à la sortie des stations d’épuration en France et sur tous les continents.
    Taux de destruction ou de rétention dans les boues des eaux résiduaires des stations d’assainissement était très variable selon les classes thérapeutiques et, dans une même classe, selon les substances (de 30 à plus de 90 %).
    Certaines substances peuvent être transformées dans les stations d’épuration et reprendre une forme biologiquement active.
    Possibilité de transfert à l’homme via les plantes alimentaires et/ou les animaux d’élevage de toutes les substances présentes dans les boues d’épuration après épandage sur les sols Des IPAs ont aussi été retrouvés dans l’eau potable.
    Les hormones et composés apparentés retrouvées dans les effluents stations d’épuration avec comme consequence la possibilité d’affecter la reproduction et le développement de différentes espèces aquatiques, d’oiseaux, d’amphibiens et de reptiles. L’éthinylestradiol, composant des contraceptifs oraux ou par patch, s’est avéré être un puissant féminisant et un réducteur de la fertilisation des oeufs pour différentes espèces de poissons (Parrott, 2004).

    4.2- Contamination de l’athmosphère par l’eucalyptol et les hydrofluoroalcanes qui sont connus pour s’oxyder dans l’atmosphère pour donner l’acide trifluoroacétique qui est un produit fortement persistant, toxique et susceptible d’intervenir dans les mécanismes de l’effet de serre, même si cette source est relativement faible (Jordan et Frank, 1999).
    5- La non maîtrise du système de recyclage des médicaments comme c’est le cas avec Cyclamed. Après le tsunami de 2005 en Indonésie des tonnes de médicaments périmés, voire dangereux ont coûté, aux pays récipiendaires, une fortune pour leur destruction.

    6- D‘autres préoccupations représentent les risques pour les écosystèmes et l’homme : l’exemple des antibiotiques
    Les antibiotiques peuvent se retrouver dans les écosystemes aquatiques et terrestres avec comme conséquence de favoriser des phénomèmes d’antibiorésistance, d’influencer les biomasses bactériennes de l’environnement. Par exemple, des bactéries pathogènes pour le poisson comme les Aeromonas peuvent transmettre et partager des déterminants de résistance aux antibiotiques avec des Escherichia coli isolés chez l’homme (Rhodes et al., 2000a et b ; Sorum, 2000 ; L’Abée-Lund et Sorum, 2001 ; Sorum et L’Abée-Lund, 2002 ; Sorum, 2006).

    7- Autres types de préoccupation : Déficience de la règlementation et des difficultés pour la recherche
    Ex. : La réglementation, sur le plan européen, est jugée à l’heure actuelle comme étant insuffisante car elle n’envisage pas toutes les conséquences écologiques, notamment à long terme, des rejets de résidus de ces substances médicamenteuses et de leurs dérivés métabolites ou autres.

    Sur le plan de la recherche, il est constaté que de nombreuses substances médicamenteuses et la plupart des métabolites ne sont pas encore disponibles dans les bibliothèques de spectrométrie de masse orientées vers les problèmes d’environnement. De plus, il n’existe pas de bibliothèque pour la LC-MS/MS. Il existe aussi des difficultés de l’évaluation qualitative et quantitative des risques relatives aux substances, notamment en ce qui concerne la nocivité intrinsèque, la connaissance des relations dose-effet et l’estimation des expositions (connaissance des metabolites et leur impact sur l’environnement), s’agissant aussi bien des populations humaines que des écosystèmes.

    D’un autre côté, dans le cadre des tests sur les espèces aquatiques, ces dernières sont mal connues et les tests conventionnels utilisés dans les évaluations ne portent que sur des effets aigus, mesurés donc à court terme. Des facteurs correctifs sont appliqués sur les données de toxicité aiguë pour extrapoler les impacts chroniques de certaines substances. Les données de tests menés sur le long terme semblent indiquer que cette approche (d’extrapolation) n’est pas toujours valable et que la prédiction des effets chroniques pour certains IPAs nécessite des approches plus mécanistiques, de pharmacologie comparative par exemple.

    Conclusion
    En dépit du fait que l’éventualité de risques sanitaires pour l’homme, dus à l’exposition des populations aux résidus de substances médicamenteuses, n’est pas encore suffisamment documentée mais la présence de ces résidus dans les eaux superficielles et souterraines voire dans l’eau du robinet, reste préoccupante. On sait aussi que certaines substances médicamenteuses peuvent avoir un impact significatif sur la flore et la faune, notamment en matière d’antibiorésistance ou de modulation endocrinienne qui peuvent survenir à doses faibles. Cependant de tels impacts écologiques, à faibles concentrations et surtout en association ont été insuffisamment évalués à ce jour.

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  • La présence de médicaments dans l’environnement est très préoccupant, car ce sont des principes actifs qui sont fait pour soigner en agissant sur le plan moléculaire (exemple sur la synthèse protéique)et la présence de médicaments dans les différents compartiments de l’environnement résulte d’un ensemble de caractéristiques propres à chaque substance : quantité fabriquée, métabolisation chez l’homme et l’animal, propriétés physico-chimiques et biodégradabilité de la substance et de ses métabolites dans l’eau, les sols et les chaînes alimentaires. Ainsi que l’interaction qui résulte entre les différentes molécules qui se trouvent dans l’environnement, ce qui rend difficile l’évaluation.

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  • Le problème de la diffusion des produits pharmaceutique sur l’environnement pose de graves problèmes environnementaux liés au fait qu’un risque d’exposition à long terme ait des effets néfastes sur les écosystèmes aquatiques et terrestres et même sur la santé humaine. En effet, lorsque les produits pharmaceutiques, de soins personnels et vétérinaires sont rejetés dans les eaux usées et les eaux de surface, ils sont susceptibles de contaminer l’environnement aquatique et engendrent des changements hormonaux et des malformations sur les espèces aquatiques et participent à la dégradation des écosystèmes marins. Et selon les niveaux d’exposition à ces produits, les effets peuvent varier et le seuil étant l’arrêt de la reproduction. Autre problème, ces produits peuvent contaminer les eaux souterraines et poser ainsi un grave problème de santé publique avec la pollution des nappes d’eau.
    Les antibiotiques qui se retrouvent dans l’eau aident à la résistance des bactéries des espèces et certains produits hygiéniques contribuent à l’affaiblissement des systèmes de défense et du système immunitaire des poissons.
    Certains tests menés en laboratoire sur certaines espèces aquatiques comme les invertébrés (mollusques, arthropodes) avec des médicaments courants seuls ou en mélange montrent que les effets létaux aigus sont peu susceptibles de se produire dans l’environnement mais que des effets chroniques c’est-à-dire à long termes sont possibles. En effet, certaines espèces bioaccumulent des antibiotiques qui s’acculent de façon importante sur les tissus. Exemples : moules, plantes aquatiques
    Exemple : Il a été démontré chez la carpe qu’un fibrate, le gemfibrozil, se bioconcentre dans le sang dans une proportion de 400 fois les concentrations trouvées dans l’environnement et réduit le niveau de testostérone de 50 %.

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  • La présence de résidus médicamenteux ou de leurs métabolites a été clairement et mondialement établie, notamment dans les eaux de surface et souterraines, dans les eaux résiduaires, les boues des stations d’épuration utilisées en épandage agricole et dans les sols.

    Il existe deux types de sources : diffuse , consécutive au rejet des produits médicamenteux via les urines et excréments de humains (et des animaux) qui ont absorbé les médicaments ; sources ponctuelles consécutives aux rejets des établissements de soins, de l’industrie du médicament, des élevages, des épandages de boues de stations d’épuration. La première est majoritaire.

    Une quarantaine de classes de substances médicamenteuses ont été retrouvées dans les eaux superficielles à la sortie des stations d’épuration..elles peuvent toutes être transférables à l’homme après contamination des aliments (via les épandages de boues de stations d’épuration) ; leur persistance dans les boues est très variable et leur activité biologique aussi (elles peuvent être réactivées après transfert par une station).

    Leur biodégradabilité , la quantité émise, la métabolisation humaine conditionnent ce qu’on retrouve dans les milieux. Les médicaments sont peu éliminés par les stations d’épuration et ont tendance à s’accumuler dans les milieux. Par exemple : les anticancéreux, très peu éliminés par les stations, très persistants dans l’environnement car très peu biodégradables. De nombreux antibiotiques sont également détectés dans les eaux de surface…

    Les risques sont liés à l’exposition à de multiples substances qui peuvent avoir des effets potentialisants , en synergie , etc…La multiplicité des molécules et leur action finale sur le milieu et sur la santé est largement inconnue, et très difficile à évaluer. En tout état de cause, il s’agit de principes actifs, formulés pour avoir un effet cellulaire, donc ils ne sont pas anodins sur les êtres vivants de notre environnement, ni probablement sur nous-mêmes une fois consommés via l’eau potable ou par la chaîne alimentaire.

    La problématique est également que les effets peuvent survenir à de faibles doses (ex on connaît des phénomènes d’antibiorésistance et de modulation endocrinienne à de faibles doses) mais sont pour beaucoup largement inconnus et difficiles à étudier à faibles doses ; on connaît des effets aïgues mais pas chroniques (on essaie de les extrapoler à partir des premiers, mais l’approche a ses limites et ne s’applique pas à tous : par exemple les oestradiols).

    L’évaluation des risques est insuffisante, la réglementation également (l’industrie chimique fine qui fabrique les médicaments est soumise à l’IPPC = Integrated Pollution Prevention Control, norme très complète , mais les contrôles sont rares).

    L’Académie de médecine préconise un certain nombre de mesures : amélioration des connaissances des effets des médicaments sur les êtres vivants et du cycle de vie complet des substances dans l’environnement… ; limitation de l’utilisation des substances/optimisation aussi bien pendant la fabrication qu’à l’usage , que pour la collecte et la destruction des médicaments (amélioration des techniques, certifications environnementales, etc…) ; évaluation des risques liés aux rejets et enfin développement d’actions de formation et d’éducation.

    La solution n’est en effet pas triviale, il est difficile de limiter la consommation de médicaments, qui est du domaine privé, individuel et lié à l’état de santé de chacun. Une politique cependant transversale comme préconisée par l’Académie de médecine incluant une promotion de la santé (cf référence aux nombreuses campagnes de l’INPES) pour finalement moins faire appel aux médicaments , et également une incitation à ne pas prescrire systématiquement des médicaments très actifs pourrait faire partie de la solution.

    Malgré tout, c’est aussi un problème lié à notre culture, où en terme de santé l’approche curative prévaut sur l’approche préventive. Enfin le lobby de la chimie est très présent en terme de santé . Il serait intéressant de comparer la présence de résidus médicamenteux dans les milieux avec d’autres types de médications, par exemple la médecine traditionnelle chinoise, l’homéopathie, etc…

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  • Au plan environnemental, le sujet est considéré comme très préoccupant puisque le constat est réel que des résidus des médicaments qualifiés d’Ingrédient Pharmaceutique Actif (IPA) ont été retrouvées dans l’environnement notamment dans les milieux tels les eaux superficielles, souterraines et les sols et pourraient être présents dans les eaux de robinets. Cependant, la connaissance scientifique est peu avancée concernant l’évaluation des risques sur la santé humaine et sur les écosystèmes pour les expositions à ces résidus. Il existe des incertitudes dans l’évaluation des exposions à des substances résiduelles.
    Il pose également le problème de coût de la technologie nécessaire pour le traitement des eaux résiduelles industrielles et urbaines destinées à la consommation humaine.
    En somme les risques sanitaires dus à l’exposition de l’homme aux résidus des substances médicamenteuses ont été très peu étudiés et cela est en partie dû à l’absence de méthode efficace pour l’étude des effets surtout chronique.

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  • la pollution par les ingrédients pharmaceutiques actifs est très préoccupante , parce qu’elle provient des médicaments qui à la base sont indispensable pour les soins.cette pollution est involontaire et les polluants se retrouvent naturellement dans les excrétas des patients sous traitement, rendant le suivi de leur évolution difficile. les IPAs ont un caractère diffus et soluble, ce qui rend l’appréciation de la pollution difficile

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  • Le sujet est considéré sur le plan environnemental comme préoccupant pour le fait que :
    D’abord, tout médicament est un produit chimique qui contient des substances pouvant être toxiques pour l’environnement selon son utilisation, le conditionnement, le transport ou son stockage.
    Les toxines libérées se retrouvent dans les grands milieux à savoir : l’air, les sols et surtout l’eau constituent pour les organismes vivants un problème majeur de survie. Ainsi, les Hommes, les plantes, les animaux et l’environnement dans sa globalité se trouvent être menacé.
    L’accumulation des substances toxiques dans les effluents dont les sources émanent en grande partie des hôpitaux, des usines, laboratoires….constituent une menace dangereuse pour l’écosystème si des dispositifs de traitement et de contrôle ne sont pas mis en place et régulièrement suivis.
    Les substances toxiques libérées par les produits chimiques causent des dégâts dans la population aquatique. Certaines ne résistent pas au premiers contact et meurent, d’autres subissent des modifications génétiques, comportements, reproduction, croissance….Ces derniers peuvent à leur tour contaminer les Hommes à travers l’ingestion de ses produits (alimentaires) provenant des eaux.
    L’autre idée à développer par rapport aux effluents, concerne surtout l’eau de boisson ; les égouts et canalisations transportent les résidus issus de ses sources (hôpital, usine) dans les eaux de grande étendue ( fleuves, mares) et le système de traitement et d’épuration de l’eau laisse souvent à désirer par manque de moyens suffisants, ou des politiques de ciblage des indicateurs très centrées et spécifiées qui laisse passer certaines substances à effet nuisible sur l’organisme.
    Certains médicaments hors usage ou jugés dangereux pour la consommation, soit par défaut de fabrication ou expiration de dates d’utilisation font également partie des problèmes environnementaux. Leur destruction nécessite la mise en place d’une équipe pluridisciplinaire.
    Les emballages le plus souvent non biodégradables, constituent de véritables problèmes de santé publique du point de vue collecte, transport et traitement des déchets solides surtout en milieu urbain.

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement est préoccupante pour plusieurs raisons :

    • les effets chroniques des médicaments sur les espèces aquatiques ne sont pas encore identifiés. Pour preuve, on note dans le document que :
    o « les effets sur les espèces aquatiques sont mal connus. Jusqu’à présent, les tests conventionnels utilisés dans les évaluations ne portent que sur des effets aigus, mesurés donc à court terme »….
    • Il ya beaucoup de limites les méthodes relavées sur les méthodes d’analyse des effets chroniques. Par exemple, il est évoqué dans le document support que :
    o « Les données de tests menés sur le long terme semblent indiquer que cette approche (d’extrapolation) n’est pas toujours valable et que la prédiction des effets chroniques pour certains IPAs nécessite des approches plus mécanistiques, de pharmacologie comparative ».
    o « La méthode de la moyenne simple ne prend pas en compte le grand nombre et la variabilité des facteurs qui influencent les concentrations environnementales, y compris le facteur d’échelle, locale, régionale, continentale, qui serait le plus approprié pour l’estimation ».
    • Les conséquences sur la santé Humaine sont aussi mal documentées. On note dans le rapport de l’académie nationale de pharmacie entre autre que :
    o « L’éventualité de risques sanitaires pour l’homme, dus à l’exposition des populations aux résidus de substances médicamenteuses, n’est pas encore suffisamment documentée et leur présence dans les eaux superficielles et souterraines voire dans l’eau du robinet, peut inquiéter ».
    o « De plus, toutes les substances présentes dans les boues d’épuration peuvent théoriquement être transférées à l’homme après épandage sur les sols via les plantes alimentaires et/ou les animaux d’élevage mais ce risque d’exposition est insuffisamment documenté ».

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  • L’environnement est un ensemble de plusieurs composants vivants ou non vivants interdépendants. La présence d’un composant actif sur cet ensemble peut rendre l’environnement plus sensible et entrainant des effets biologiques sur les composants.
    On peut noter quelques raisons qui expliquent que le sujet est très préoccupant sur le plan environnemental :
    Les médicaments sont utilisés pour satisfaire les besoins de la population. Sachant que leur comportement physico chimique leur permet de franchir les membranes, leur rejet dans l’environnement peut entrainer des effets indésirables ou même biologiques à quelques composantes de l’écosystème.
    La présence résidus dans les eaux, boues, sols explique que leur forte présence dans l’environnement rendant le problème considérable.

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  • Le sujet est considéré sur le plan environnemental comme très préoccupant pour les raisons suivantes :
    (i) Ces polluants peuvent rentrer dans l’environnement par les eaux usées
    (ii) ils peuvent également contaminer les sols par l’épandage des boues d’épuration
    (iii) la présence de traces de substances médicamenteuses et de leurs dérivés ou métabolites a été largement établie à l’échelle mondiale en particulier dans les eaux superficielles et souterraines
    (iv) On sait que certaines substances médicamenteuses peuvent avoir un impact significatif sur la flore et la faune, notamment en matière d’antibiorésistance ou de modulation endocrinienne qui peuvent survenir à doses faibles
    (v)Il a été aussi mis en évidence que des stations d’épuration pouvaient transformer certaines substances et leur redonner une forme biologiquement active.

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement pose des problèmes considérable car les IPA (ingrédients pharmaceutiques actifs) peuvent diffuser via les eaux usées vers les stations d’épuration, ils peuvent aussi contaminer les sols, ils peuvent également se retrouver dans l’eau potable mais aussi avoir des effets sur les espèces aquatiques (même si celle-ci ne sont pas bien connus)

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  • C’est un problème avéré puisque plusieurs études nationales et internationales alertent sur ce sujet (d’après le rapport de l’académie de pharmacie).
    Plusieurs raisons font de ce problème un sujet préoccupant :
    -  Persistance des molécules dans les milieux, notamment dans les sédiments (phénomène d’accumulation)
    -  Bioaccumulation dans les organismes aquatiques, tout au long de la chaine trophique
    -  Développement d’antibiorésistances chez les organismes pathogènes
    -  Perturbations endocriniennes dans plusieurs espèces aquatiques (exemple : féminisation de certains poissons)
    -  Effet cocktail des nombreux résidus médicamenteux dans les milieux
    -  Diversité des sources de pollution : eaux usées (urines, fèces), rejets des centres de soins, rejets suite à usages vétérinaires, rejets des industries chimiques et pharmaceutiques
    -  Pollution diffuse provoquant des effets chroniques
    -  Manque de connaissances écotoxicologiques sur les effets chroniques

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  • Les molecules pharmaceutiques sont devenus presents dans le milieu aquatique (eau de surface, mer, ocean..). Les concentrations les plus eleves sont trouves dans l’eau de station d’eppuration, ou on peux trouver un melange de plusieurs classes de medicaments. L’activite biologique de ces medicaments est retenue dans l’environment. L’homme excrete des formes actifs de ces molecules dans l’urine et les selles. Des agents antimicrobiens presents dans l’eau peuvent fortement desequiliberer la flore microbienne environmentale (antibacterien, antifungique..). En plus, les micro-organismes profitent de presence de faible concentrations de ces antibiotiques pour developper des mecanismes de resistance vis-a-vis ces moleucle, et les rendent inactives. L’effet d’accumulation de plusieurs molecules ne doit pas considere le meme pour une molecule toute seule, la toxicite doit etre consideree.

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  • Certains médicaments sont présents dans l’environnement à des concentrations parfois identiques à celles de certains de ces polluants jugés plus classiques. Il est donc devenu très important de se préoccuper des rejets de résidus de médicaments dans la nature, d’en évaluer les impacts et les risques, d’autant plus qu’en raison de leur émission continue, ils doivent être considérés comme des produits « pseudo-persistants ».
    Les médicaments ont prouvé toute leur utilité dans le traitement des maladies humaines et animales ou dans leur prévention mais les malades peuvent en évacuer sous forme inchangée ou de métabolites présentant également une activité biologique. Par ailleurs, il semble qu’une partie trop importante des médicaments prescrits soit inutilisée.

    La nature hydrophile de certains composés peut induire des transferts de molécules actives des sols vers les eaux de surface ou vers les eaux souterraines par phénomène d’entraînement. Quant aux molécules lipophiles, elles peuvent être soumises à des phénomènes de bioconcentration. Les animaux qui se nourrissent du fumier comme les oiseaux, les vers, les mouches peuvent subir une exposition immédiate aux produits pharmaceutiques ou à leurs métabolites et subir a priori des effets indésirables ou encore accumuler les produits qui peuvent ensuite se concentrer dans les chaînes alimentaires.
    La mobilité des substances médicamenteuses dans les sols est influencée par une combinaison de plusieurs facteurs incluant la structure chimique, la solubilité dans l’eau, le pH des sols, leur capacité d’échanges de cations, leurs teneurs en calcaire, leur teneur en matière organique ou encore la température. La teneur en matières organiques peut être fortement accrue par apport de lisiers et de purins lors de l’amendement des sols. Pour les tétracyclines les teneurs détectables étaient devenues très faibles. Le comportement est très variable : des expérimentations en colonne ont montré par exemple que la tylosine peut être retenue à différentes profondeurs, que l’oxaquindox qui est faiblement adsorbé est élué à travers la colonne, et que l’oxytétracycline n’est pas transportée du tout . La rétention des médicaments dans les sols peut aussi être affectée par les modifications de pH et d’apports de matière organique liés aux amendements par les purins.
    Ces transferts dépendent de la mobilité des substances mais aussi de la nature calcaire ou sableuse des sols : par exemple pour la sulfachloropyridazine, le transport sur des sols calcaires a pour conséquence des concentrations allant jusqu’à 590 µg/L dans les eaux de drainage alors que, dans les sols sableux, la migration ne se produit pas.
    La photo dégradation ne semble pas jouer un rôle très important dans les sols puisque l’influence de la lumière est réduite quand les antibiotiques, par exemple, sont protégés dans les purins et lisiers. La dégradation dans les sols est plus en rapport avec l’activité microbienne et surtout avec les activités enzymatiques qui transforment les composés par hydroxylation et décarboxylation oxydative. La biodégradation dans les sols augmenterait avec la présence de purins et de fumiers riches en micro-organismes.
    Des IPAs ont bien été détectés dans l’eau potable (pH=8,9). Les ingrédients pharmaceutiques actifs (IPA) peuvent diffuser dans l’environnement. On les retrouve ainsi dans l’environnement y compris dans l’eau de boisson.
    Bien que les doses retrouvées dans l’environnement sont encore faibles et que l’écotoxicité élevée n’a pas encore été retrouvée ,il n’en demeure pas moins que les produits pharmaceutiques possèdent des propriétés pharmacologiques complexes particulièrement liées à la lipophilicité qui est susceptible d’engendrer des réactions chimiques à long terme en présences de certains corps notamment en cas de persistance au niveau du sol surtout que les méthodes actuelles d’évaluations ne prend pas en compte l’ensemble des facteurs en présences et se base sur la toxicité plutôt aiguë pour procéder à des extrapolations qui ont montré leur limites. Avec les résultats des études récentes qui ont montré des RAC élevés chez les poissons pour certains produits particulièrement hormonaux on se rend compte que les données de toxicité aiguë et les facteurs d’estimation traditionnels ne sont pas prédictifs des effets chroniques qui pourront être engendré par les IPA dans l’environnement, ce qui nous semble assez préoccupant.

    Conclusion : Le sujet est considéré sur le plan environnemental comme préoccupant car il est le principal disséminateur des médicaments dans l’environnement. La chaîne de dissémination étant le facteur de l’absorption puis du cycle de métabolisme du médicament qui part depuis sa prise jusqu’à l’élimination par les différents modes (sueur, excrétas, rejet dans l’atmosphère sous forme de vapeur ou par transpiration).

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  • Les raisons qui font que le sujet est considéré sur le plan environnemental, comme préoccupant sont :
    La nature diverse des produits pharmaceutiques présentent dans l’environnement ;
    L’insuffisance des approches d’extrapolation sur les données de toxicité aiguë pour estimer les effets chroniques ;
    La différence de sensibilité aux tests sur le développement et la reproduction des espèces aquatiques aux ingrédients pharmaceutiques Actifs (IPA) ;
    L’absence de données concernant les effets de doses faibles à long terme (toxicité chronique).
    La révélation par certaines études des cas de féminisation de certains poissons exposés à des hormones de synthèse féminines provenant de la pilule contraceptive ou encore des phénomènes de résistance aux antibiotiques ;
    Les nombreuses questions sans réponses sur les impacts des médicaments vétérinaires sur certains organismes du sol.

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  • Les medicaments servent a’ ameliorer la sante des populations humaines et a’ accroitre l’ esperence de vie,ces substances pharmaceutiques sont metabolisees et se degradent dans l’ environnement.
    D’abord ils sont excretes par l’organisme ,ensuite diffusent via les stations d’epuration ou’ ils sont peu ou pas filtres et se retrouvent a’ la fois dans l’eau qui est rejetee dans le milieu naturel ou consommee via le circuit d’eau potable et dans les boues qui sont epandues en agriculture pour fertiliser les sols et d’ailleurs ils se retrouvents dans la chaine alimentaire ou diffusent dans les eaux souterraines,d’ou le fait de jeter les medicaments risque de polluer l’eau (eau potable,eau souterraine ecc...),meme les sols ,parsuite cela a des impacts negatifs sur la sante humaine..

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  • En effet on observe depuis quelques années une diffusion croissante des médicaments dans l’environnement.En réalité les polluants peuvent entrer dans l’environnement par le biais des eaux usées (milieu aquatique) et aussi en contaminant les sols par l’épandage des boues d’épuration. L’autre raison est qu’on assiste au développement de l’industrie ou des produits pharmaceutiques, combinée aux IPA qui se diffusent par le biais de sources d’émission et de diffusion de plus en plus faciles.

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  • - Diffusion des IPA dans l’environnement
    - Contamination des eaux usées , des sols par l’épandage des boues d’épuration
    - Contribution des effluents industriels et des élévages agricoles à l’émission des IPA
    - Excrétion des substances actives par les patients

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  • A ce jour plusieurs tonnes de substances pharmaceutiques à usage humain ou vétérinaire sont utilisées dans le monde pour soigner et contribuer à la santé humaine. Comme la pharmacologie et la pharmacodynamie nous le font savoir ceux sont des substances actives et elles sont retrouvées à des concentrations très faibles dans l’eau ou le sol. Vu la variété de médicaments utilisés il est notable de retrouver de nombreux principes actifs. Ceux-ci peuvent avoir dans le milieu des interactions plus ou moins complexes (synergie, potentialisation)

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  • Le sujet devient de plus en plus préoccupant parce qu’on assiste à la diffusion dans l’environnement des ingrédients pharmaceutiques actifs qui sont réputés être toxiques pour les espèces aquatiques même si le risque sanitaire pour l’homme à l’heure actuelle reste limité.

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  • Les raisons qui font que la diffusion des médicaments dans l’environnement est considérée, sur le plan environnemental, comme très préoccupante sont nombreuses :
    - Il s’agit d’un problème paradoxal. En effet, la polution dont nous parlons (diffusion de résidus de médicaments dans l’environnement) est paradoxale car les médicaments, utilisés au départ pour soigner les êtres humaines, se révèlent néfastes pour l’environnement une fois excrétés par l’Homme. En effet, lorsqu’un patient consomme des médicaments il va rejeter les résidus restants à travers ses excréments et ces résidus vont directement aller dans le réseau des eaux usées. Nous avons donc des médicaments qui sont d’un coté utiles pour soigner les Hommes mais qui sont aussi des polluants une fois qu’ils se retrouvent dans la nature
    - Les IPA (Ingrédients Pharmaceutiques Actifs) vont entrainer une persistance des molécules actives dans les milieux qu’elles vont infiltrer.
    - La France est l’un des pays les plus consommateurs de médicaments au monde, ce qui aggrave considérablement le problème et ce qui fait que la pollution est d’autant plus elevée.
    - La pollution (les médicaments dans l’environnement) touche plusieurs milieux à la fois : sols (par épandage des boues d’épuration), eaux usées, eaux superficielles, eaux souterraines, faune et flore des milieux aquatiques...
    - On constate un manque cruel de connaissance et de maîtrise de la part des scientifiques à ce sujet. De plus, les données concernant les différents effets néfastes des faibles doses de ces résidus de médicaments sur le long terme sont insuffisantes et trop peu nombreuses.

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  • Les produits pharmaceutiques produits pour soigner les populations se retrouvent souvent à de faible concentration dans l’environnement. Parmi les nombreuses sources d’émission de ce produits on a principalement ; l’excrétion, les eaux usées vers ; l’épandage de boues d’épurations (valorisation agricole), les élevages ou les animaux domestiques et les effluents industriels peuvent aussi contribuer aux émissions.
    La présence de ces produits pharmaceutiques dans l’eau crée un milieu où l’exposition est permanente et le risque potentiel pour la santé homme et la vie aquatique est réelle. Ce qui permet de prévoir l’impact potentiel sur les espèces aquatiques et terrestres.

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  • La présence de traces de substances médicamenteuses et de leurs dérivés ou métabolites a été largement établie à l’échelle mondiale en particulier dans les eaux superficielles et souterraines, dans les eaux résiduaires, dans les boues des stations d’épuration utilisées en épandage agricole et dans les sols. Les concentrations retrouvées varient dans une gamme allant du nanogramme par litre dans les eaux superficielles douces ou marines, les eaux souterraines et les eaux destinées à la consommation humaine, jusqu’au microgramme, voire à plusieurs centaines de microgrammes par litre dans les effluents et les eaux résiduaires, avec des variations spatio-temporelles dépendant des activités anthropiques . Nous distinguons deux sources d’émission : les sources d’émissions diffuses et les sources d’émissions ponctuelles. Des traces de substances médicamenteuses appartenant à une quarantaine de classes thérapeutiques ont été détectées dans les eaux superficielles à la sortie des stations d’épuration . Il a été démontré que le taux de destruction ou de rétention dans les boues des eaux résiduaires des stations d’assainissement était très variable selon les classes thérapeutiques et, dans une même classe, selon les substances (de 30 à plus de 90 %). Jones et al. (2005) ont fait une revue des contaminations des eaux de boisson à travers le monde . Il a été aussi mis en évidence que des stations d’épuration pouvaient transformer certaines substances et leur redonner une forme biologiquement active. De nombreux antibiotiques ont été mesurés dans les sédiments à des concentrations parfois élevées . La persistance de l’oxytétracycline a été étudiée par Jacobsen et Berglind (1988) dans les sédiments autour de quatre fermes d’élevage de poissons après utilisation de cet antibiotique : il s’est avéré que les concentrations variaient de 0,1 à 4,9 mg/kg de matière sèche et que l’antibiotique pouvait provoquer des effets antimicrobiens pendant une durée de 12 semaines après administration. La demi- vie de l’oxytétracycline dans les sédiments a été évaluée à 10 semaines. Certains médicaments sont administrés à des fins de production comme les antibiotiques ou des hormones et il est probable que des résidus soient présents dans les aliments et/ou la chair des animaux destinés à la consommation ou dans le lait et produits dérivés ; mais d’autres médicaments utilisés en thérapeutique vétérinaire peuvent aussi être concernés. Il serait donc utile d’établir un bilan de la présence de ces résidus de médicaments dans les boues des stations d’épuration utilisées sur les sols, mais aussi dans les viandes, les poissons, le lait et les végétaux pour mieux évaluer les risques pour l’homme qui ne sont abordés que par la consommation d’eau.

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  • - C’est l’excrétion qui est la principale source d’émission, puis la diffusion a lieu via les eaux usées vers des stations d’épuration ou des fosses sceptiques.
    - Il est généralement admis que l’essentiel de la quantité de substances actives qui passe dans l’environnement provient directement des patients (la partie excrétée des médicaments).

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  • Les raisons qui font que le sujet est considéré, sur le plan environnemental, comme très préoccupant sont :
    - les médicaments sont isolés ou synthétisés pour induire un effet biologique favorable à la santé dans l’organisme animal ou humain ;ils présentent toutefois le même comportement physico-chimique leur conférant des propriétés de franchissement des membranes, de bioaccumulation et finalement pouvant induire des effets biologiques sur des cibles qui n’étaient pas prévues au sein des écosystèmes aquatiques et terrestres.
    - Après avoir cheminé et provoqué leurs effets sur l’Homme ou l’animal, les substances médicamenteuses sont éliminées des organismes en étant plus ou moins transformées. Déversées dans l’environnement, elles peuvent provoquer des effets indésirables, sans que n’en soient encore suffisamment évaluées les conséquences.
    - En raison de leur émission continue, ils doivent être considérés comme des produits « pseudo-persistants ».

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  • Certains médicaments sont présents dans l’environnement à des concentrations parfois identiques à celles de certains de ces polluants jugés plus classiques. Il est donc devenu très important de se préoccuper des rejets de résidus de médicaments dans la nature, d’en évaluer les impacts et les risques, d’autant plus qu’en raison de leur émission continue, ils doivent être considérés comme des produits « pseudo-persistants ».
    Les médicaments ont prouvé toute leur utilité dans le traitement des maladies humaines et animales ou dans leur prévention mais les malades peuvent en évacuer sous forme inchangée ou de métabolites présentant également une activité biologique. Par ailleurs, il semble qu’une partie trop importante des médicaments prescrits soit inutilisée.

    La nature hydrophile de certains composés peut induire des transferts de molécules actives des sols vers les eaux de surface ou vers les eaux souterraines par phénomène d’entraînement. Quant aux molécules lipophiles, elles peuvent être soumises à des phénomènes de bioconcentration. Les animaux qui se nourrissent du fumier comme les oiseaux, les vers, les mouches peuvent subir une exposition immédiate aux produits pharmaceutiques ou à leurs métabolites et subir a priori des effets indésirables ou encore accumuler les produits qui peuvent ensuite se concentrer dans les chaînes alimentaires.
    La mobilité des substances médicamenteuses dans les sols est influencée par une combinaison de plusieurs facteurs incluant la structure chimique, la solubilité dans l’eau, le pH des sols, leur capacité d’échanges de cations, leurs teneurs en calcaire, leur teneur en matière organique ou encore la température. La teneur en matières organiques peut être fortement accrue par apport de lisiers et de purins lors de l’amendement des sols. Pour les tétracyclines les teneurs détectables étaient devenues très faibles. Le comportement est très variable : des expérimentations en colonne ont montré par exemple que la tylosine peut être retenue à différentes profondeurs, que l’oxaquindox qui est faiblement adsorbé est élué à travers la colonne, et que l’oxytétracycline n’est pas transportée du tout . La rétention des médicaments dans les sols peut aussi être affectée par les modifications de pH et d’apports de matière organique liés aux amendements par les purins.
    Ces transferts dépendent de la mobilité des substances mais aussi de la nature calcaire ou sableuse des sols : par exemple pour la sulfachloropyridazine, le transport sur des sols calcaires a pour conséquence des concentrations allant jusqu’à 590 µg/L dans les eaux de drainage alors que, dans les sols sableux, la migration ne se produit pas.
    La photo dégradation ne semble pas jouer un rôle très important dans les sols puisque l’influence de la lumière est réduite quand les antibiotiques, par exemple, sont protégés dans les purins et lisiers. La dégradation dans les sols est plus en rapport avec l’activité microbienne et surtout avec les activités enzymatiques qui transforment les composés par hydroxylation et décarboxylation oxydative. La biodégradation dans les sols augmenterait avec la présence de purins et de fumiers riches en micro-organismes.
    Des IPAs ont bien été détectés dans l’eau potable (pH=8,9). Les ingrédients pharmaceutiques actifs (IPA) peuvent diffuser dans l’environnement. On les retrouve ainsi dans l’environnement y compris dans l’eau de boisson.
    Bien que les doses retrouvées dans l’environnement sont encore faibles et que l’écotoxicité élevée n’a pas encore été retrouvée ,il n’en demeure pas moins que les produits pharmaceutiques possèdent des propriétés pharmacologiques complexes particulièrement liées à la lipophilicité qui est susceptible d’engendrer des réactions chimiques à long terme en présences de certains corps notamment en cas de persistance au niveau du sol surtout que les méthodes actuelles d’évaluations ne prend pas en compte l’ensemble des facteurs en présences et se base sur la toxicité plutôt aigue pour procéder à des extrapolations qui ont montré leur limites. Avec les résultats des études récentes qui ont montré des RAC élevés chez les poissons pour certains produits particulièrement hormonaux on se rend compte que les données de toxicité aiguë et les facteurs d’estimation traditionnels ne sont pas prédictifs des effets chroniques qui pourront être engendré par les IPA dans l’environnement, ce qui nous semble assez préoccupant.

    Conclusion : Le sujet est considéré sur le plan environnemental comme préoccupant car il est le principal disséminateur des médicaments dans l’environnement. La chaîne de dissémination étant le facteur de l’absorption puis du cycle de métabolisme du médicament qui part depuis sa prise jusqu’à l’élimination par les différents modes (sueur, excrétas, rejet dans l’atmosphère sous forme de vapeur ou par transpiration).

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  • Les raisons qui font que la diffusion des médicaments dans l’environnement pose des problèmes considérables sont de plusieurs ordres :
    1. une possible croissance de la bio-résistance de certaines bactéries due à présence de certains médicaments ou de leurs métabolites dans l’environnement ;
    2. La présence de certains médicaments comme les anticancéreux (très peu biodégradables) pouvant induire des effets mutagènes, cancérogène ou repro-toxique pour l’homme ou les animaux ;
    3. Une concentration de médicaments dans l’environnement peut rendre difficile la potabilisation de l’eau destinée à la consommation humaine ;
    4. la possibilité de contamination de la chaine alimentaire (poisson, végétaux, animaux et crustacés) et partant un transfert de pathologies depuis cette chaine alimentaire à l’homme ;
    5. Théoriquement, des interactions sont possibles entre molécules médicamenteuses et micropolluants issus des PCB, pesticides et nitrates, présents dans l’eau du robinet ;
    6. Ces résidus de médicaments dans l’eau touchent l’ensemble de notre alimentation : les boues des stations d’épuration sont utilisées comme des boues d’épandages par les agriculteurs.

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement est considérée comme étant préoccupant pour plusieurs raisons :
    • De part leur nature active et leur comportement physicochimique, les médicaments ont la capacité de s’accumuler dans certaines cellules (bioaccumulation) et d’induire des effets biologiques (antibiorésistance, modulation endocrinienne etc.) sur les cibles qui n’étaient pas prévues au sein des écosystèmes aquatiques et terrestres.
    • En raison de la diversité des molécules, de leur mécanismes d’action et de la non spécificité des effets d’une molécule, l’évaluation des effets des principes actifs de médicaments est très difficile
    • Le fait que les médicaments contribuent à l’amélioration de la santé des populations humaines et à l’accroissement de l’espérance de vie rend leur gestion difficile.

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  • Tout médicament est un produit chimique qui contient des substances pouvant être toxiques pour l’environnement à travers l’utilisation, le conditionnement, le transport ou le stockage. Aussi,des résidus des médicaments qualifiés d’Ingrédient Pharmaceutique Actif (IPA) ont-ils été retrouvés dans l’environnement notamment dans les milieux tels les eaux superficielles, souterraines et les sols et pourraient être présents dans les eaux de robinets. De même, l’utilisation des Engrais pour fertiliser les sols et la résistance de certaines bactéries ou germes devant des antibiotiques posent de réels et inquiétants problèmes et l’on est confronté dès lors à la problématique de la diffusion des médicaments dans l’environnement

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  • Des IPAs ont été mesurés dans l’environnement partout dans le monde.
    L’environnement est directement contaminé par les rejets ; l’homme est exposé par l’eau (y compris dans certains cas l’eau potable) ou par l’alimentation contaminée par les sols.

    Les IPAs sont des substances actives, pouvant donc avoir des effets sur la faune, la flore et la santé humaine.

    L’environnement et les hommes sont exposés à des mélanges d’IPAs à faible concentration sur de longues durées. Dans le cadre de la mise sur le marché des médicaments, ce sont les effets à plus forte dose sur de courtes durées qui sont évalués.

    Les effets des expositions chroniques à des mélanges d’IPAs sont mal connus et difficiles à étudier. On manque également de méthodes pour les évaluer. L’évaluation de l’exposition est difficile également.

    => Nous sommes dans un cas d’exposition chronique certaine mais difficilement quantifiable de la faune, la flore et des hommes, à des mélanges d’IPAs dont les effets aigus connus laissent penser que les effets chroniques sont préoccupants, tout en ayant des connaissances scientifiques ne permettant pas d’évaluer les impacts de ces expositions.

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  • La question de la diffusion des médicaments devient un sujet grandissant d’inquiétude car :

    - la pollution est large et difficile à maîtriser : on trouve des traces de médicaments dans les eaux superficielles et souterraines, dans les eaux résiduaires, dans les boues des stations d’épuration utilisées en épandage agricole et dans les sols, et même dans l’eau potable.

    - Les effets chroniques dépassent très certainement les effets aigus et on suspecte des effets additifs ou synergiques lorsque ces substances sont associées en mélange.

    - Il est admis que les composés chimiques montrant une activité ostrogénique ou androgénique présents dans l’environnement peuvent affecter la reproduction et le développement des invertébrés

    - Les écosystèmes terrestres sont particulièrement affectés par le biais de l’épandage des boues sur le sol. Certains produits peuvent s’accumuler et se concentrer dans la chaîne alimentaire et exposer immédiatement les animaux et les hommes.

    - Surtout, les antibiotiques rejetés en continu agissent sur la microflore en perturbant l’activité bactérienne et en créant des résistances parmi les bactéries environnementales. Ce transfert d’antibiorésistance est un risque jugé majeur.

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement pose des problèmes considérables !
    Essayez de fournir quelques unes des raisons qui font que le sujet est considéré, sur le plan environnemental, comme très préoccupant.
    Le sujet est considéré préoccupant sur le plan environnemental .en effet, les médicaments qui sont consommés par l’homme ou les animaux sont retrouvés dans l’environnement (les ingrédients pharmaceutiques actifs :IPA) et contamine celui-ci à travers les excréments ou à travers des restes des produits dans les emballages des médicaments non consommés. A part dans sol, les IPA sont retrouvés dans l’eau avec les effets non encore connus sur la biodiversité. Cette contamination environnementale prend origine sur le seul fait de l’usage de l’homme. Les méthodes d’évaluation d’exposition sont toujours à l’étude, de même, les risques sur l’homme sont mal connus. Eviter la diffusion de ces médicaments est difficile, les risques d’exposition et impact sanitaires et environnemental restent à l’étude.

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  • Les médicaments constituent notre principal remède contre beaucoup de pathologies.Néanmoins,force est de constater que leur diffusion dans l’environnement pose un séreux problème.Les IPA (ingrédients pharmaceutiques actifs se diffusent principalement par excrétion(déchets) dans l’environnement via les stations d’épuration.Ces IPA diffusent dans l’environnement dans des concentrations faibles mais détectables.Ils causent de nombreux dégats aux écosystèmes notamment aquatiques.Egalement ils peuvent contaminer les sols par l’épandage des boues d’épuration.

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  • Le rejet et la diffusion de médicaments (à usage humain et vétérinaire) dans l’environnement constitue un problème émergent extrêmement préoccupant.
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    Il s’agit en effet de quantités considérables d’ingrédients pharmaceutiques actifs (IPAs), rejetées continuellement dans les eaux usées (domestiques et hospitalières). Or, une partie non-négligeable de ces molécules est encore présente dans les effluents des stations d’épuration (STEPs) ou se retrouve dans les boues d’épuration, dont une part sera épandue sur les cultures ou dans les forêts. Pour les animaux d’élevage, les IPAs se retrouvent directement dans les sols et l’eau.
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    La prise de conscience des risques potentiels est récente et de nombreuses inconnues demeurent : ainsi, le rapport de l’Académie de pharmacie déplore qu’il soit jusqu’à présent impossible de calculer les PEC (concentration environnementale prédite) par bassin versant pour la plupart des médicaments, car les industriels ne fournissent pas les quantités fabriquées.
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    L’écotoxicité des médicaments est jugée a priori peu élevée. Mais les données reposent jusque-là sur des tests visant à déterminer les concentrations des effets aigus ou les concentrations létales. D’autres tests chez les poissons sur des durées plus longues semblent avoir des résultats plus alarmants.
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    Parmi les IPAs, certains apparaissent particulièrement préoccupants, tels ceux résultant du rejet d’anti-cancéreux, d’antibiotiques et de produits de contraste rejetés par les hôpitaux. Les rejets massifs d’antibiotiques à usage vétérinaire dans les sols sont susceptibles d’en altérer la microflore et d’entraîner des transferts de résistance aux antibiotiques. Autre sujet de préoccupation : le rejet de grandes quantités d’hormones stéroïdiennes qui pourraient à très faible dose perturber la reproduction d’espèces aquatiques (à l’instar d’autres perturbateurs endocriniens : PCB, pesticides, BPA, phtalates…). Enfin, on peut s’inquiéter de l’épandage de tonnes de boues chargées en IPAs qui seront transférés dans les sols puis dans les végétaux cultivés ou chez les animaux d’élevage.
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    Au-delà des conséquences environnementales, on peut s’interroger sur l’impact sanitaire résultant de la consommation, via les aliments et l’eau du robinet, de ce cocktail de substances actives à faible dose sur de longues périodes.

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  • On a ici une pollution environnementale liée à la diffusion des IPAs et de leurs métabolites dans l’eau et la terre. Cette diffusion dans l’eau en rejoignant les fleuves et ensuite la mer contaminera les organismes aquatiques vivants. Cette pollution peut entrainer la chute de la population des poissons et ainsi perturbe les activités liées a la pêche. Elle peut encore changer le rapport de force entre les organismes aquatiques en dopant certains et fragilisant d’autre et ainsi perturber la biocénose en changeant le rapport de force entre les espèces. Ces IPAs en intégrant la chaine trophique peuvent s’accumuler dans la chaire des poissons et des crustacés avant de parvenir dans nos assiettes et intégrer le corps humain sain et perturber son bon fonctionnement.

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  • Les médicaments contiennent des substances actives (IPA) responsables de rétablir le bon fonctionnement de certaines cellules. Ces substances actives se retrouvent dans l’environnement ( eau, sol) par excrétion, épandage de boue d’épuration et aussi par l’élevage. Sachant que l’environnement n’a pas de frontière, la contamination de ses composantes par les IPA expose la population et les ressources naturelles des problèmes comme :
    -  la biorésistance aux produits comme les antibiotiques,
    -  la contamination de la chaine alimentaire,
    -  la perturbation la reproduction des espèces aquatiques,
    -  émergence de nouveaux contaminants suite à l’interférence avec d’autres produits de la nature.
    Mais malheureusement, seuls quelques effets aigues de certaines IPA sont connus. Les effets chroniques pour la plupart sont ignorés ce qui rend difficile son évaluation et sa gestion.. Tout ceci montre comment le sujet est très préoccupant sur le plan environnemental.

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  • Le sujet est très préoccupant car les effets sur les espèces aquatiques sont mal connus surtout les effets chroniques et à long terme.
    Le phénomène de bioaccumulation est également mal connu ainsi que les effets possible sur l’homme en fin de chaine alimentaire. Un phénomène de résistance est-il possible ?
    Il faut également tenir compte de biodégradabilité pour étudier pleinement l’écotoxicologie d’une substance.

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  • Les préoccupations sont liées aux atteintes sur les écosystèmes. La perturbation de leur équilibre est critique pour leur survie. Une altération liée à la diffusion de médicaments (substances actives) peut nuire au biotope, ou aux espèces y vivant. Par exemple, elle peut favoriser la prolifération d’une communauté, ou agir sur les fonctions vitales de ses espèces, ce qui met en danger la totalité de l’écosystème y compris l’homme comme dernier chainon de la chaine trophique.

    Les médicaments ou leurs métabolites peuvent aussi interagir avec des autres substances se trouvant dans les écosystèmes, de façon synergique aggravant les atteintes estimées.

    Des craintes concernent par ailleurs les médicaments ou leurs métabolites ayant des propriétés de persistance ou d’accumulation, qui augmentent leur durée d’action dans les écosystèmes ainsi que leur concentration par la bioamplification.

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  • Sur le plan environnemental, la diffusion des médicaments est très préoccupante :
    - en effet, leurs modes d’émission sont plutôt difficilement contrôlables, l’émission ponctuelle à travers l’épandage des boues de stations d’épuration au niveau du sol ou le rejet d’industrie chimique d’une part, et d’autre part l’émission diffuse dans les effluents avec les déchets domestiques et les excrétions humaines et animales.
    - par ailleurs, même certaines substances médicamenteuses diffusées à de faible dose entraînent des impacts significatifs sur la flore et la faune tels la résistance aux antibiotiques ou la modulation endocrinienne... Or, ces effets ont été très peu évalués et les connaissances sont ainsi encore limitées
    - de même, les effets à long terme de ces expositions aux ingrédients pharmaceutiques actifs ou IPA de la faune, de la flore et de l’ensemble de l’écosystème sont encore très mal-connus.

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  • Des traces des substances médicamenteuses appartement à une quarantaine de classes thérapeutiques ont été détectées dans les eaux superficielles à la sortie des stations d’épuration (STEP). Par ailleurs, les STEP peuvent transformer certaines substances et leur redonner une forme biologiquement active. Ces substances peuvent être transférées à l’homme après épandage dans les sols via les plantes alimentaires et:ou animaux d’élevage. Certaines substances médicamenteuses ont un impact sur la flore et la faune, notamment en matière d’antibioresistance ou de modulation endocrinienne qui peuvent survenir à doses faibles. Enfin, si on connait bien la nocivité intrinsèque pour l’homme des substances médicamenteuses à dose thérapeutiques, les effets de faibles doses sur des périodes longues en mélange avec d’autres substances médicamenteuses ou non, sont mal connus.

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  • Tout médicament est constitué de principes actifs. Qui font être transformé dans l’organisme et seul le principe actif atteindra sa cible.
    Compte tenu de l’énorme diversité de principes actifs, il est plus que probable que des interactions complexes peuvent intervenir dans le milieu, rendant l’approche de l’évaluation des effets très difficile.
    Les médicaments sont administrés pour soigner, mais leur métabolite sont excrétés dans l’environnement et cause de sérieux problèmes. Il devient donc difficile aujourd’hui de limiter leur mise sur le marché en fonction du devenir environnemental. C’est plus le comportement individuel qui pourrait apporter des améliorations.

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  • La diffusion des médicaments pose un problème lors suite aux interactions qui peuvent se produire quand le principe actif de certains médicaments rentre en contact avec des substances contenues dans l’environnement et qui peuvent introduire des effets indésirables.
    Puisque les médicaments contiennent des substances actives, il est possible que leur circulation en milieu vivant crée des réactions qui vont dépendre de la nature du produit émis ainsi que du récepteur. Toutefois, dans le cas des interactions qui provoquent des réactions nuisibles, il s’avère difficile d’evaluer le reel impact l’environnement.

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  • il est généralement admis que l’essentiel de la quantité de substances actives qui passe dans l’environnement provient directement des patients (la partie excrétée des médicaments).

    l’excrétion étant la principale source d’emmission, et de diffusion via les eaux usées vers des stations d’épuration (STEP) ou des fosses septiques.

    les principaux problémens consistent en La contamination des sols en cas d’épandage de boues d’épurations (valorisation agricole).

    Les élevages ou les animaux domestiques et les effluents industriels peuvent aussi contribuer aux emmissions d’IPAs vers l’environnement.

    Des IPAs ont bien été détectés dans l’eau potable
    , mais selon le consensus scientifique en vigueur, les concentrations mesurées restant faibles, le risque sanitaire pour l’homme reste limité . D’un autre côté, les effets sur les espèces aquatiques sont mal connus. Jusqu’à présent, les tests conventionnels utilisés dans les évaluations ne portent que sur des effets aigus, mesurés à court terme

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  • Sur le plan environnemental, le sujet des médicaments est très préoccupant, car ces résidus ont un fort impact sur l’environnement et les effets a faible dose sont pourtant encore mal connus.

    Un des exemples marquants est celui des antibiotiques que l’on retrouve en très grande quantité dans l’eau, l’alimentation et l’environnement.

    Les effets des résidus médicamenteux sont complexes et seuls les effets aigus peuvent être approchés en laboratoire. L’extrapolation des effets chroniques reste complexe. On est typiquement dans le cadre des risques émergents.

    La féminisation de certaines espèces aquatiques ces dernières années est attribuée aux effets des résidus médicamenteux et a pour conséquence une diminution des populations halieutiques.

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  • La libération des molécules utilisées à des fins thérapeutiques dans l’environnement est une problématique préoccupante à cause des raisons suivantes :
    • L’utilisation d’une quantité très importante des produits dangereux qui sont utilisés comme médicament à dose contrôlée. Mais leur présence dans à différentes doses non maitrisées peut être préjudiciable à l’homme et à d’autres composantes de l’environnement.
    • Les effets possibles d’interaction entre les molécules libérées par l’usage des médicaments avec d’autres molécules déjà existantes ne sont pas encore connus et difficiles à maitriser actuellement ;
    • La présence avérées des médicaments dans certaines eaux même dan certaines eaux jugées potables prouve que le mécanisme de transfert est mal connu ;
    • Le cycle de vie de médicament ne sont encore déterminé en dehors de l’organisme ;
    • Augmentation de la libération des médicaments dans l’environnement à travers d’autres activités comme l’élevage, la pisciculture ne sont pas encore maîtriser ;
    • La difficulté d’évaluation des risques causés par la présence des molécules dans l’environnement.
    Considérant plusieurs inconnus de cette situation le principe de prévention et de précaution doivent être considéré et appliqué en attendant une réponse scientifique qui sera données par les futures études de recherche sur la question.

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  • Dans un premier temps il s’agit d’un problème au niveau mondial, qui touche les pays industrialisés principalement mais aussi les pays en voie de développement, tous, selon leur niveau de développement socio-économique, l’accès aux soins à la population et à la réglementation nationale.
    Par ailleurs, la contamination se fait tout au long du cycle de vie des substances médicamenteuses, de la fabrication en passant par leur utilisation, leur gestion, jusqu’à leur destruction.
    De ce fait, les sources de pollutions sont multiples, variées, incluant dans la boucle aussi bien les fabricants que les utilisateurs (hôpitaux, médecins, éleveurs, population,...)
    Ensuite, il est avéré qu’il y a un manque énorme de connaissances sur l’évaluation quantitative et qualitative des risques de ces substances.
    Autant la nocivité intrinsèque d’une substance est bien connue pour l’homme à des doses thérapeutiques autant les connaissances sont loin d’être aussi exhaustives quant à leur impact sur les écosystèmes.
    Les problématiques liées à l’antibiorésistance, la modulation endocrinienne à faible dose, la multi-exposition, la réactivation de résidus dans les boues d’épuration sont autant de sujets qui sont encore aujourd’hui très peu documentés et qui pourraient être source de risques à long terme.

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  • La diffusion des produits pharmaceutique sur l’environnement occasionne de difficultés graves environnementales liées du fait qu’un risque d’exposition à long terme puisse des effets néfastes sur les écosystèmes aquatiques et terrestres et même sur la santé humaine. Ils sont administrés pour soigner. C`est pratiquement difficile aujourd’hui de réglementer leur mise sur le marché en fonction du devenir environnemental. Nous pensons que c’est plus le comportement individuel qui pourrait apporter des améliorations.

    Lorsque les produits pharmaceutiques, de soins personnels et vétérinaires sont rejetés dans les eaux usées et les eaux de surface, ils sont susceptibles de contaminer l’environnement aquatique et peuvent engendrer des changements hormonaux et des malformations sur les espèces aquatiques et participent à la dégradation des écosystèmes marins. Selon, les niveaux d’exposition à ces produits, les effets peuvent varier et le seuil étant l’arrêt de la reproduction. Autre problème, ces produits peuvent contaminer les eaux souterraines et poser ainsi un grave problème de santé publique avec la pollution des nappes d’eau. Les antibiotiques qui se retrouvent dans l’eau aident à la résistance des bactéries des espèces et certains produits hygiéniques contribuent à l’affaiblissement des systèmes de défense et du système immunitaire des poissons. Certains tests menés en laboratoire sur certaines espèces aquatiques comme les invertébrés (mollusques, arthropodes) avec des médicaments courants seuls ou en mélange montrent que les effets létaux aigus sont peu susceptibles de se produire dans l’environnement mais que des effets chroniques c’est-à-dire à long termes sont possibles. Nous terminons en disant que certaines espèces bioaccumulent des antibiotiques qui s’acculent de façon importante sur les tissus cellulaires.

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement est considéré comme préoccupant car :
    A part les études qui ont été mené concernant les médicaments en question, on ne sait pas le devenir de ces médicaments dans les différents milieux et de leur assimilation dans les écosystèmes.
    Certains d’entre eux pourraient être toxiques pour d’autres espèces aquatiques ou terrestres ;
    Perturber l’écosystème par l’extinction de certains échelons, le cycle de vie ou reproductif ;
    Amener à une sélection de souches qui pourrait être plus préoccupante à celles que l’on cherche à combattre (plus spécifiques pour les bactéries et virus).
    Cette perturbation peut toucher l’homme qui se trouve en tête de l’échelon, l’exemple des hormones qui pourrait perturber le cycle reproductif par la diminution et l’affaiblissement des spermatozoïdes.

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement pose des problèmes considérables. Cela est d’autant plus préoccupant aujourd’hui, non seulement, au regard du nombre sans cesse croissant d’humains mais aussi au vu de l’apparition de nouvelles molécules et de la consommation accrue de médicaments. En effet, les ingrédients pharmaceutiques actifs qui correspondent aux molécules actives ou à leurs métabolites sont des polluants rentrant dans l’environnement par les eaux usées pour ce qui concerne le milieu aquatique, mais qui peuvent aussi contaminer les sols par l’épandage des boues d’épuration. En fait, l’excrétion de ces molécules actives ou de leurs métabolites par les différents modes (sueur, excrétas), est la principale source d’émission environnementale, puis la diffusion a lieu via les eaux usées vers des stations d’épuration (STEP) ou des fosses septiques. Les produits pharmaceutiques possédant des propriétés pharmacologiques qui ne s’expliquent pas par de relations simples. Du fait de cette complexité, il est difficile de prouver leur effet chronique sur les organismes aquatiques à fortiori sur l’homme. Aussi, les effets nouveaux de perturbateurs endocriniens observés sur certains organismes aquatiques ne sont expliqués par la seule présence des ingrédients pharmaceutiques actifs mais aussi de l’effet cocktail avec les autres matières actives polluantes se trouvant dans les eaux. Bref, tout cela concourt à considérer ce sujet comme très préoccupant.

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  • La diffusion des substances faites à la base pour réagir sur des matrice vivantes, libres dans les différents compartiments des écosystèmes ne peut être que préoccupant. La somme entre la diversité des substances : différents caractéristiques, effets et métabolites ; le contexte espace-temporel : diverses écosystèmes, organismes et milieux, sans certitudes sur le début et la progression des réactions dans l’environnement ; et finalement l’échelle : la magnitude des impacts déjà atteintes et celles attendus. Trois éléments qui ensembles résultent dans un nombre aussi large que complexe des enchainements possibles, difficilement prévisibles donc gérables, faute des connaissances approfondies et des moyens chers et difficiles à mettre en place. Comment aborder donc le sujet sans doute par rapport aux résultats dont des mesures pris en conséquence ? Et si cette complexité ne suffisait pas, il faudrait aussi réfléchir à l’enjeu économique, car ces substances proviennent d’une production pharmaceutique, l’une des industries les plus puissantes au monde. Les pas de la recherche et de la gestion sont-ils aussi larges que celles de la production des nouvelles molécules ?
    Plusieurs questions qui laissent entrevoir quelques raisons pour lesquelles la présence des médicaments dans l’environnement est un sujet si préoccupant.

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  • Les raisons de cette préoccupation tiennent de la difficulté de l’évaluation des risques correspondants à la diffusion des médicaments dans l’environnement. En effet, pour procéder à l’évaluation qualitative et quantitative des risques d’une substance, il faut disposer de trois catégories de données : sa nocivité intrinsèque, la connaissance des relations dose effet et l’estimation des expositions, s’agissant aussi bien des populations humaines que des écosystèmes. Tous ces paramètres sur les substances médicamenteuses mal connus et insuffisamment évalue à ce jour, accentuent la complexité du problème d’autant plus que a été aussi mis en évidence que des stations d’épuration pouvaient transformer certaines substances et leur redonner une forme biologiquement active.

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  • La diffusion des substances médicamenteuses dans l’environnement est un sujet préoccupant pour plusieurs raisons :
    - les médicaments passent dans l’environnement à partir de plusieurs sources (usines de production,urines, fèces,évaporation, médicaments non utilisés jetés dans la nature, boues des stations d’épuration). Ce qui rend le contrôle et le suivi des substances actives difficiles.
    - les médicaments passent dans la nature sous forme moléculaire originale ou de dérivés métaboliques actifs, ce qui contribue à la modification de la phone microscopique et une atteinte à la chaine alimentaire.
    - les produits médicamenteux stables et accumulables et/ou ayant les propriétés de forte diffusion peuvent revenir à l’homme via les aliments et constituer un risque de dysfonctionnement physiologique pouvant aboutir à la maladie.

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  • Il s’agit d’un risque émergent.Les ingrédients pharmaceutiques actifs peuvent entrer dans l’environnement par des eaux usées, peuvent contaminer le sol .Ces ingrédients pharmceutiques se retrouvent dans l’environnement à des concetrations faibles mais détectables.Si les effets des ces ingrédients pharmaceutiques actifs sont connus chez l’homme lors de la prise des médicaments cela n’est pas le cas pour des doses faibles pendant une longue période.En plus nous ne connaissons pas leur comportement à ces doses faibles dans les différents écosystème ,au niveau la faune et flore. les médicaments apportent une amélioration de la santé et une augmentation de l’espérance de vie mais cela risque de ne toujours pas être vrai si nous n’arrivions pas à mettre en évidence les comportements des ces ingrédients pharmaceutiques actifs dans les différents milieux et le risque de contamination de la chaine trophique ou alimentaire.En plus, dans ce milieu il existe des microorganismes des doses faibles risquent de créer des souches resistantes à certains antibiotiques .

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement pose des problèmes considérables pour plusieurs raisons. En effet,1° la présence de résidus de substances médicamenteurses dans les eaux est liée rejets émis tout au long de leur cycle de vie, depuis le processus de fabrication des principes actifs ou spécialités pharmaceutiques, au cours de l’utilisation en milieu de soins, utilisation vétérinaire ou nutritionnelle, jusqu’à la dernière étépe de gestion des médicaments dans les armoires, y compris la collecte et la destruction des médicaments n’ayant pas été utilisé pour diverses raisons.
    2°Le processus de rejet de médicament est continuel puisque l’industrie pharmaceutique ne peut pas être arretée parceque en plus des raisons économiques, les médicaments sont indispensables pour traiter les maladies que ce soit humaines, animales ou végétales, soulager les souffrances, établir les diagnostics ou même être utilisté dans le traitement préventif.
    3° Plusieurs classes thérapeutiques sont mentionnées dans la littérature scientifique comme étant à l’origine de l’écotoxicité aigue aquatique. Ce sont des médicaments que l’on ne peut pas se passer de fabriquer ou de distribuer, en l’occurence les anti infecieux (anti bactériens, anti fongiques, anti viraux dont les ARVs utilisé dans la prise en charge du SIDA) les anti parasitaires) les analgésiques, les anti inflammatoires, les médicaments du système nerveux, du système cardiovasculaire, du système digestif, du système endocrinien, etc....
    4° Ces composés ayant échappé dans les stations d’épuration via le reseau d’assainissement, se retrouvent dans les eaux superficielles ou dans les eaux souterraines et une quantité a été retrouvé même dans l’eau de robinet destinée à la consommation. Ce n’est pas exclu que l’effet cumulatif ne finira pas par occasionner des effets néfastes à l’hommes dans la mesure où les effets sur les espèces aquatiques demeurent inconnues et que les méthodes actuelles de test des données sur le long terme ne mènent pa à des résultats fiables.
    5° Les résidus de ces substances médicamenteuses sont répatis dans différents compartiments de l’environnement en fonction des caractéristiques propres à chaque substance, comme la quantité fabriquée, la métabolisation chez l’homme ou chez l’animal, les propriétés physico-chimiques, la biodégradabilité de la substance et de ses métabolites dans l’eau, les sols et les chaînes alimentaires.
    Les substances ayant été retenues dans les boues des stations d’épuration peuvent retourner à l’homme après épandage sur le sol via les plantes alimentaires et ou les animaux d’élevage et ce risque d’exposition reste insuffisamment documenté ;
    6° Certaines substances médicamenteuses peuvent avoir un impact significatif sur la flore et la faune notamment en matière d’antibioresistance ou de modulation endocrinienne qui peuvent survenir à des doses faibles
    7° Des stations d’épuration peuvent transformer certaines substances et leurs redonner des formes biologiquement actives

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement pose des problèmes considérables parce que ceux-ci sont par définition des substances actives. La production des médicaments va croissant ainsi que leur consommation pour la santé. Puisque l’excrétion des métabolites est la principale source d’émission, la quantité de substances actives qui va dans l’environnement va s’accroitre.
    Les divers principes actifs peuvent être sources d’inter-actons complexes pouvant intervenir dans le milieu, alors l’évaluation des effets deviendra plus difficile.

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  • Par essence, les médicaments sont administrés pour soigner. Il semble difficile de réglementer un médicament et la mise sur le marché en fonction du devenir environnemental mais a travers le comportement individuel qui pourrait apporter des améliorations car les les médicaments sont administrés pour soigner.ce sont des substances actives. Ils sont conçus pour s’accumuler dans certains types de cellules et modifier leur fonctionnement, se fixer sur des récepteurs, inhiber ou stimuler la production de protéines,mais il est plus que probable que des interactions complexes peuvent intervenir dans le milieu, rendant l’approche de l’évaluation des effets très difficile.

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement est considérée sur le plan environnemental comme très préoccupant :
    -  Les médicaments peuvent rentrer dans l’environnement à des concentrations faibles par des eaux usées, contamination des sols par l’épandage des boues d’épuration entrainant des effets néfastes potentiels sur les espèces.
    -  Ils possèdent des propriétés pharmaceutiques qui ne peuvent s’expliquer par des relations simples et il n’existe pas actuellement un facteur d’estimation des risques qui s’appliquerait à toutes les espèces aquatiques pour un spectre large d’IPAs.
    -  Les effets de faibles doses de mélange de substances médicamenteuses sont difficiles à étudier.
    -  Absence de documentation sur les risques sanitaires pour l’homme

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  • Les produits pharmaceutiques sont conçus pour soigner et contribuer à la santé humaine. Ils ont été conçus et fabriquées pour avoir une activité sur la matière vivante. C’est ainsi qu’elles modifient, par leurs propriétés pharmacologiques, les mécanismes biologiques des organismes destinataires (les espèces cibles), leur vocation peut également être de tuer des virus, des bactéries, des champignons, des parasites (protozoaires, helminthes, arthropodes....). les molécules-mères des médicaments et certains de leurs métabolites sont donc susceptibles d’agir sur les mécanismes biologiques d’espèces non-cibles, telles celles de la flore et de la faune habitant le milieu aquatique et le sol et exposées en permanence à ces molécules. Quoique les médicaments puissent atteindre l’environnement par plusieurs voies, la principale source est l’excrétion par les patients d’une fraction du médicament non utilisée par l’organisme. Or, il arrive que ces médicaments ainsi excrétés ne soient dégradés que partiellement par les traitements d’eau usées et atteignent ainsi les eaux de surface et les eaux souterraines.

    La principale préoccupation ne réside pas dans le volume de production de ces médicaments mais plutôt dans leur persistance à la dégradation et leurs effets très spécifiques à faibles doses sur les êtres vivants. Ainsi que l’interaction qui résulte entre les différentes molécules qui se trouvent dans l’environnement, ce qui rend difficile l’évaluation

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  • La diffusion de médicaments dans l’environnement apparait comme une situation de plus en plus préoccupante notamment parce que :
    - de récentes avancés dans les méthodes d’analyse ont permis de mettre en évidence la présence de trace de médicaments ou de leurs dérivés dans tous les milieux et sur tous les continents. Leur présence est avérée dans les eaux de surface, les eaux souterraines et résiduaires, les boues des stations d’épuration et même dans l’eau potable. En effet, certains passent même entre les mailles des stations d’épuration qui ne parviennent pas à éliminer totalement leurs résidus et on peut déceler des traces dans l’eau du robinet. Une étude conduite dans le cadre du PNSE I a démontré la présence d’une vingtaine de substances médicamenteuses dans les eaux potables sur 141 sites en France. Ceci dit, les doses retrouvées étant extrêmement faibles, le risque de toxicité aiguë est nul mais l’inconnue demeure sur l’impact à long terme d’une exposition chronique à de faibles doses.
    - les produits pharmaceutiques sont consommés en très grande quantité et ils sont continuellement excrétés (métabolisés ou non) dans le réseau d’assainissement. Rappelons que la France est le premier consommateur de médicaments de l’Union Européenne et qu’elle se situe au troisième rang mondial. En ce qui concerne l’usage vétérinaire, la France est au premier rang en Europe et deuxième dans le monde derrière les États-Unis mais devant le Brésil et la Chine.
    - les médicaments sont des molécules par nature très actives biologiquement, qui sont conçues pour être actives à faible dose et une fois dans l’environnement, elles peuvent affecter, non seulement les organismes aquatiques, mais également la population. Les médicaments sont, en effet, des substances biologiquement actives qui se caractérisent par une grande diversité de structure chimique. À l’heure actuelle, plus de 4.000 molécules actives sont utilisées dans la formulation de médicaments à destination humaine ou vétérinaire
    Les résidus de médicaments, lorsqu’ils ne sont pas totalement dégradés dans l’organisme, sont excrétés dans les selles et les urines sous leur forme initiale ou sous la forme d’un ou plusieurs métabolites.

    - les substances pharmaceutiques sont des molécules utilisées dans le but d’induire un effet favorable à la santé dans l’organisme animal ou humain. Leur importante utilisation est à l’origine d’une contamination généralisée des milieux aquatiques par un grand nombre de molécules. Ces résidus médicamenteux peuvent être considérés comme des « polluants persistants » du fait d’un rejet continu et incontrôlable dans l’environnement. Les sources principales de médicaments dans l’environnement sont dues aux rejets naturels (excréments et urines) d’origine humaine et animale, suite à la consommation de médicaments, mais également au traitement des rejets domestiques et hospitalier dans les stations d’épurations. Les sites les plus pollués sont les effluents hospitalier. En effet, les rejets par les établissements de soin sont particulièrement préoccupants car ils contiennent des anticancéreux et des produits radioactifs, des molécules toxiques peu dégradées et persistantes dans l’environnement.

     Avec le développement des soins de chimiothérapie à domicile, l’enjeu des anticancéreux est très important. Ce sont des molécules très agressives puisqu’elles présentent généralement des propriétés carcinogènes, mutagènes et gènotoxiques (notons en effet l’existence de cancer chimio induit chez l’homme). Outre les cytotoxiques, de nombreuses études ont également révélé la présence (certes en faible quantité) d’hormones naturelles et de synthèse, d’antibiotiques, d’antiparasitaires, d’anticholestérolémiants, anticonvulsivants…

     Les effets des estrogènes naturels et synthétiques peuvent se traduire par des modifications physiologiques de la reproduction des animaux en milieu aquatique. Certaines études ont révélé des cas de féminisation de certains poissons exposés à des hormones de synthèse féminines provenant de la pilule contraceptive.

     Les résidus de certains ATB ont une toxicité à très faible dose sur les algues vertes et bleues. De plus, il n’est pas exclu que les antibiotiques aient un impact sur la prolifération de bactéries résistantes. En effet, les antibiotiques sont un sujet de préoccupation car ils sont présents dans tous les compartiments aquatiques et ils s’accumulent dans les sédiments. L’exposition permanente de l’environnement à ces résidus peut favoriser le développement de souches bactériennes résistantes qui sont susceptibles ensuite d’infecter les animaux ainsi que les hommes. C’est essentiellement pour cette raison que leur utilisation préventive en aquaculture a été interdite et actuellement on cherche à préserver les ATB à usage spécifique humain.

    Ces résidus médicamenteux sont donc très dangereux pour la faune et la flore qui y sont exposées en permanence.

    - le risque réel pour l’homme et l’environnement demeure difficile à caractériser. La difficulté réside dans le fait que les produits pharmaceutiques sont présents dans l’environnement en mélange avec d’autres contaminants chimiques. L’état des connaissances actuelles ne permet pas d’estimer le risque cumulé dû au « cocktail » de contaminants chimiques. Citons ici le cas des substances perturbatrices du système endocrinien (les contraceptifs oraux) qui, nous l’avons vu, peuvent altérer la reproduction et le développement de certains poissons mais qui n’auraient pas d’impact direct chez l’homme. Cependant, on ne connait pas à ce jour les effets possibles d’une exposition combinée avec d’autres perturbateurs endocriniens (tels que le bisphénol A, les phtalates, les PCB, les pesticides).
    De même, de nombreuses substances médicamenteuses sont métabolisées et se dégradent dans l’environnement. Or, l’impact potentiel des produits de transformation n’est pas suffisamment connu.

    - une méconnaissance de l’impact environnemental des médicaments. En effet, le système de régulation des médicaments ne permet pas la connaissance de leur impact sur l’environnement. Cette carence rend difficile l’édiction de mesures de prévention.
    La mise en circulation d’un médicament dépend d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) au niveau de l’Union Européenne. L’autorisation vise à démontrer l’efficacité et la sureté du produit, principalement l’absence d’effets néfastes pour le patient. AMM exclut la prise en compte du risque pour l’environnement pour les médicaments humains alors qu’il le prend en compte pour les thérapeutiques vétérinaires. L’obligation d’évaluation environnementale ne touche que les médicaments nouveaux soit environ 5% des médicaments actuels.
    Cette régulation déficiente est extrêmement préoccupante : en effet, la première étape dans l’évaluation n’est pas une évaluation de la dangerosité de la molécule mais consiste à calculer la concentration prévisionnelle dans l’environnement. Il s’agit d’un simple calcul théorique sans aucun essai. Si elle est inférieure à un certain seuil, l’évaluation conclut automatiquement à l’absence de risque et il n’y a pas d’autres études. En revanche, si elle est supérieure, on doit alors procéder à l’évaluation de la concentration prévisionnelle sans effet pour l’environnement prenant en compte le devenir de la molécule et des essais d’écotoxicité.
    De plus, la molécule est toujours considérée isolément, indépendamment de tout mélange dans l’environnement.

    Donc une meilleure connaissance de l’impact environnemental des médicaments nécessite tout d’abord :

     un système d’évaluation du risque qui permette réellement de connaître les effets sur l’environnement,

     une obligation de rattrapage pour les médicaments déjà existants (ce qui concerne 95% des médicaments utilisés pour lesquels aucune obligation en matière de connaissance environnementale n’est prévue,

     une intégration dans le rapport bénéfice/risque à la base de l’AMM, du risque pour l’environnement (principe déjà adopté pour les médicaments à usage vétérinaire).

    En conclusion, les médicaments ont pour but de soigner, mais force est de constater qu’une meilleure connaissance de leur impact sur l’environnement s’impose aujourd’hui de façon urgente. Ceci afin de protéger l’homme mais également dans le but de conserver les bénéfices des thérapeutiques actuelles notamment en ce qui concerne nos ATB.

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  • La diffusion des médicaments dans l’envirronement est un sujet de plus en plus préocupant pour plusieurs raisons :

    Tout d’abord, au même titre que la pollution agricole, la pollution médicamenteuse est extrêmement diffuse, peu canalisable et peu contrôlable. Etant composés de substances actives, elle s’accumulent aisement dans l’ensemble des cellules du vivant, pouvant entrainer des domage cellulaires sur l’ensemble des acteurs des ecosystemes, de manière chroniques. Les composées actifs des médicaments sont tres nombreux et tres variès, rendant les effets incontrolés (reactions complexe de coktail d’exposition) plus impôrtants et , démographie obligent, leur consommation (et donc leur diffusion) augmentent.
    De plus aucun traitement efficace des eaux usées permettent de les supprimé totalement.
    Les conséquences d’une exposition à faibles doses sur le long terme de coktails de principe actif sur les ecosystemes sera très difficile à prédire et à prouvé scientifiquement.
    Enfin, il semble désormais impossible de réduire la consommation de médicaments (fait pour soigner), dès lors, peu d’alternatives pour une réduction de leur diffusion se dessinent. Le consommateur final de médicaments semble etre le seul à meme d’apporter des améliorations (réduction de la diffusion à la source).

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  • Sur le plan environnementale ce sujet est trés préoccupant pour plusieurs raisons. D’abord les médicaments sont à l’origine des composés sensés guérir les hommes. Alors si par accident ou par incidence des substances tels que des Ingrédients Pharmaceutique Actifs viennent à rester actifs dans des environnements qui ne sont pas à l’origine leur lieu d’action, tel que dans le milieu aquatique (faune et flore), on peut s’attendre à des complexifications, des mutations d’API entre eux ou des aggravations de leurs nocivité dans ce nouveau milieu.
    Cela est d’autant plus aggravant quant on considére le sujet dans sa globalité, c’est à dire à la source des différentes provenances des rejets. Autrement dit, si l’on considére les rejets des activités agricoles, industriels, des stations d’épuration (dont urines et fécés), hospitaliers, ménagers (détergents, produits phytosanitaires,...), ect....... tout ces substances en faible dose, combinées une à une dans les eaux courantes, souterraines et au final à usages domestiques donc consommables, on peut craindre une contamination, voire une intoxication chronique chez l’être humain !
    Si ce schéma s’avére être prouvé certaines professions, tels que dans la pharmaceutique, la médecine et d’autres encore auront à se faire du soucie sur leurs activités car beaucoup de choses seront à refaire.

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  • les residues de medicaments se trouvent aujourd’hui dans toutes les sources de l’eau, l’eau superficiel, souterrain et STE.les traces de substances des medicaments peuvent affecter la flore et les algues Il a été aussi mise en évidence que des stations d’épuration pouvaient transformer certaines substances et leur redonner une forme biologiquement active. Et quand ils entrent dans le corps humain ils peuvent affecter le mechanisme des enzymes ou des hormones causant des problemes sanitaires soit a longue terme ou courte duree. ou peut etre ses traces de medicamentspeuvent transformer a l’homme par les plantes
    alimentaires et/ou les animaux d’élevage.

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement fournit un exemple particulier des nombreux xénobiotiques auxquels sont exposés les milieux naturels. L’enjeu sur plan environnemental lié aux médicaments réside à la fois dans la nature de ces substances et leurs métabolites et les voies de diffusion dans l’environnement.

    En terme d’exposition tout d’abord, la particularité de la pollution par les médicaments réside dans le fait qu’il s’agit d’une pollution dispersée et diffuse sur laquelle il est plus difficile d’agir qu’une pollution de nature ponctuelle. L’observation du cycle de vie des substances médicamenteuses nous permets d’appréhender la diversité et la complexité des voies d’entrée des ingrédients pharmaceutiques actifs (IPA) dans l’environnement :
    - rejets dans le milieu naturel (rejets aqueux, stockage de déchets...) par les laboratoires et l’industrie chimique fabricant des produits pharmaceutiques
    - la principale source d’émission reste néanmoins les rejets par les urines (et dans une moindre mesure les fèces) des résidus de médicaments (molécule-mère et métabolites) qui se retrouvent dans les eaux résiduaires urbaines. Après passage en station d’épuration, ces résidus peuvent se retrouver dans les eaux superficielles ou dans les sols et les eaux souterraines après épandages des boues résiduaires
    - l’utilisation vétérinaire des produits pharmaceutique représente une autre voie de contamination de l’environnement par ces substances. Deux cas sont possibles : rejets directs de résidus médicamenteux sur le sol par les déjections des animaux élevés en pâture ou rejets indirect par épandage des déjections des animaux élevés hors sol. Du fait du cycle de l’eau et des communications entre compartiments environnementaux, les résidus peuvent être entraînés et polluer les cours d’eau de surface ou les nappes souterraines.

    Outre le caractère diffus des émissions d’IPA dans l’environnement, le rejet en continu de ces substances pose de nombreux problèmes. A ce jour, les recherches ont porté principalement sur l’écotoxicité aiguë de ces substances et les connaissances sur les effets à long terme et les faibles doses sont encore limitées ou remises en question du fait des méthodologies d’estimation et d’approximation utilisés.
    Par ailleurs, il est impossible de considérer de manière isolée la pollution aquatique par les résidus de médicaments. En effet, tout organisme aquatique se trouve exposé à un ensemble de substances très diverses de par leur nature chimique, leur mode d’action et leur effets. Ainsi comme pour d’autres types de polluants, l’enjeu pour les médicaments sera également de considérer leurs effets à des faibles doses (sachant que les effets peuvent ne se manifester qu’à moyen ou long terme) et les effets "cocktails" avec d’autres substances (addition, synergie, antagonisme). La complexité de l’impact environnemental et l’enjeu en termes de surveillance résident alors notamment dans le fait qu’une concentration pourtant très faible pour une substance donnée peut présenter des effets beaucoup plus délétères l’on considère d’autres substances de nature et sources différentes mais aux effets similaires.

    Enfin, les molécules mères des produits pharmaceutiques ont été conçues et fabriquées dans le but d’avoir une activité sur la matière vivante. Grâce à leurs propriétés pharmacologiques, elles peuvent modifier les mécanismes biologiques des organismes destinataires. Or ces molécules ou leurs métabolites peuvent se retrouver dans l’environnement et sont alors susceptibles d’interagir avec des espèces non-cibles et d’altérer leur fonctionnement biologique, avec des effets perceptibles à plus ou moins long terme. Les publications scientifiques sur le sujet rappellent enfin qu’il existe une grande variabilité de sensibilité entre les espèces qui nécessitent donc l’approfondissement des connaissances et l’utilisation de facteurs correctifs pour garantir la protection la plus large des espèces aquatiques mais aussi de la santé humaine.

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  • Bien des aspects révèlent le caractère considérable de la diffusion des médicaments dans l’environnement :
    - La distribution : le monde avec des taux faibles de médicaments dans les toutes eaux -superficielles, souterraines, résiduaires, boues de station d’épuration avec persistance lors de l’épandage au sol et présence dans l’éau de consommation++++.Les études ont montré la présence de traces de quarantaine d’IPA à la sortie des stations d’épuration dans le monde.
    - L’origine : sources diffuse comme ponctuelle( établissement hospitaliers +++). Le rejet des Ingrédients Pharmaceutiques Actifs(IPA) se fait tout le long du cycle de vie du médicament ( fabrication, utilisation humaine ou animale, destruction)
    A cela s’ajoutent des lacunes dans les connaissances sur les transferts et les effets avec au bout des difficultés dans l’évaluation des risques correspondants.

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement est préoccupante parce qu’elle constitue un facteur de risques complexes et potentiellement majeurs pour l’homme et l’écosystème ; sachant que le risque est définit comme un type de dommage associé à l’exposition à un déterminant donné, que multiplie le niveau d’exposition de la population à ce déterminant. Sa complexité provient :
    • de la nature chimique du risque et de son origine anthropique : les ingrédients pharmaceutiques actifs(IPA) sont émis dans la chaine de production et de consommation des médicaments par l’homme pour sa survie.

    • De la diversité des origines, des sources d’émission et de la quantité des IPA rejetés dans l’environnement, qui rendent difficiles la description des relations causes-effets et doses-réponses ;

    • De la difficulté de l’évaluation quantitative et qualitative de l’exposition de l’homme et de l’écosystème aux polluants pharmaceutiques rejetés dans l’environnement (mélange de polluants à effet additif ou synergique ? et effet de l’exposition chronique)

    La gravité du risque provient du caractère mondial et difficilement contrôlable de la consommation des médicaments et des rejets de leurs IPA, polluants les ressources en eau.

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  • La contamination des milieux se fait majoritairement via les excrétions humaines ou animales (traitement médicamenteux des animaux d’élevage et domestiques), et par les effluents industriels.

    Lorsque les rejets se font dans les eaux usées, les substances après traitement par la station d’épuration se retrouvent dans les épandages de boue d’épuration ou sont rejetées avec les eaux « épurées » car les taux de destruction et de rétention sont très variables suivant les substances.

    Lors de l’épandage, les substances contaminent les sols, puis par infiltration les eaux superficielles et souterraines, et donc les eaux destinées à la consommation humaine. Il semble que les plantes alimentaires, ainsi que les animaux d’élevage soit également touchés.
    Il est à noter que, et que parfois les stations d’épuration transforment certaines substances et leurs redonnent une forme biologiquement active.

    Ainsi par le biais de l’eau, les sols, la faune et la flore sont également contaminés. La contamination est variable car elle dépend de plusieurs facteurs : quantité fabriquée, métabolisation chez l’homme et l’animal, propriétés physico-chimiques des substances et sa biodégradabilité ainsi que celle de ses métabolites dans l’eau, les sols et les chaines alimentaires.

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  • En effet, sur le plan environnemental, le sujet de la diffusion des produits pharmaceutiques est très préoccupant et pour plus d’une raison. Déjà, une fois dans la nature, comme toute substance de nature chimique, les interactions avec des facteurs environnementaux (par exemple la température), peuvent conduire à des produits dérivés dont la nature et les propriétés sont le plus souvent méconnus et donc ils deviennent pratiquement incontrôlables. et si on ajoute à cela les interactions avec d’autres substances chimiques, les effets cumulatifs constituent eux aussi un autre véritable trou noir, d’où la complexité du problème et partant de la préoccupation grandissante.

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  • il est admis que la présence de substances médicamenteuses ainsi que leurs métabolites se retrouvent diffusés dans l’environnement à de très faibles concentrations allant du nanogramme jusqu’à quelques centaines de microgramme en provenance de différentes sources d’émissions diffuses et ponctuelles.

    ces substances peuvent agir seules ou en associations sur des composantes environnementales et provoquer à long terme des dommages sur les écosystèmes, ce qui constitue un véritable problème environnemental. Parmi les raisons de cette préoccupation environnementale on peut citer :
    - l’action aiguë et chronique de ces substances sur les algues, qui constituent la base des chaînes des alimentaires des écosystèmes aquatiques en produisant de la matière organique par photosynthèse. Alors si la base est menacée c’est tout l’écosystème qui sera en péril.
    - ces substances provoquent des actions sélectives au niveau des espèces, ce provoquerait des chaînons manquants affectant par conséquent le fonctionnement de l’écosystème dans son ensemble.
    - la plupart de ces substances sont bioaccumulables, et donc pourraient se retrouver à des concentrations élevées au niveau des organismes supérieurs affectant ainsi leurs santé.
    - ces substances, après épandage peuvent inhiber l’activité des micro organismes du sol et peuvent aussi provoquer un phénomène de bioresistance.

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  • Depuis quelques années la pollution de l’environnement et notamment des eaux par les molécules pharmaceutiques est une problématique en émergence. Les produits pharmaceutiques, conçus pour être biologiquement actifs, peuvent induire des effets secondaires non souhaités dans l’environnement et ce, à de très faibles concentrations. Les produits pharmaceutiques peuvent atteindre l’environnement à la suite de :
    • Leur ingestion par les humains et les animaux : ils sont alors excrétés (urines, selles, sueur, vomis …) après métabolisation totale ou partielle ;
    • Du dépôt de médicaments non utilisés ou périmés dans les toilettes ou la poubelle ;
    • Certaines pratiques agricoles : élevage (aquaculture), amendement ;
    • Une perte durant le procédé de fabrication ou un défaut d’efficacité des traitements d’eau conventionnels ;
    Ces produits pharmaceutiques ont des conséquences diverses sur l’environnement dans lequel l’homme est le plus exposé. En effet, l’homme se retrouvant au sommet de la chaîne alimentaire, si des résidus de médicaments se retrouvent dans des organismes tels que les algues, ils se transmettront à des organismes plus gros, puis à des poissons et enfin à l’homme.

    Par ailleurs, l’utilisation de médicaments (et plus particulièrement d’antibiotiques) présente deux impacts environnementaux principaux : la présence de résidus de molécules actives ainsi que la pression de sélection de bactéries antibiorésistantes.

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  • les médicaments après leur excrétion (urine,selle ;lait,larme...) subsistent dans le milieu extérieur (sol, milieu aquatique,). Ces métabolites peuvent bio persister dans les algues ; et par conséquent bio s’accumuler dans les graisse de certains poissons. cette situation à des effets
    - indirects sur l’homme : modification sur les espèces de l’écosystème (végétation aquatique ; poisson ; autre espèces aquatiques)
    - directs sur l’homme : atteinte sanitaire en consommant des aliments souillés au cours de l’agriculture et de l’élevage.

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  • Les raisons sont les suivantes : 1-La principale source d’emission est une source diffuse,l’excretion ; qui est une ouverture pour la contamination direct des eaux et des sols(direct ou indirect) donc une plus grande exposition 2-l’utilisation des boues d’epuraton en agriculture 3-la persistance des IPAs dans les eaux après traitement par les STEPs, ce qui veut dire une plus grande exposition qui va exiger des coûts elvés pour le traitement(technologies sophistiquées) 4-la surconsommation des medicaments due à l’ampleur de la chimiotherapie et à l’elevage de type industriel : augmentation des rejets par l’excreton, possibilite d’antibioresistance et des effets de modulation endocrinien voire des cas de biotranformation des IPAs 5-Insuffisance de reglementation et de l’evaluation des impacts ecologiques surtout à faible dose( cas frequent), meconnaissances des effets chroniques 6-Des situations plus critiques dans les Pays en voie de Developpement avec : manque ou STEPs rudimentaiires, automedication...7-L’interêt des subtances medicamenteuses posera un serieux problème de gestion optimale.

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  • - La multiplicité des sources de pollution (pollutions diffuses et ponctuelles) associés à une pluralité des substances et la présence concomitante d’autres substances potentiellement toxiques mais non médicamenteuses (pesticides, métaux, …). Face à une telle multiplicité, on aussi confronté aux problèmes méthodologiques pour la mesure de la concentration des médicaments dans les compartiments environnementaux.
    - Difficultés de l’évaluation des risques correspondants aux doses auxquelles les IPAs sont présents dans l’environnement. Ces difficultés se traduisent principalement à des difficultés classiques de passage des fortes aux faibles doses, les incertitudes liées aux différences d’espèces utilisées pour les tests...
    - Les résultats de tests toxicité aiguë indiquent une sensibilité élevée des algues aux médicaments. Cela pourrait être à l’origine d’une rupture de la chaine alimentaire dans certains écosystèmes. La sensibilité est faible pour le poisson, mais à long terme, cette sensibilité devient élevée.

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement pose des problème considérables pour plusieurs motifs : les IPA les (ingrédients pharmaceutiques actifs ) des médicaments sont possibles de se retrouver dans la nature et présenteraient un risque majeur dans l’environnement et pourraient causer un danger grave pour les humains, les animaux terrestre aquatiques et contaminer les sols.
    Leur stockage pose un problème et présente des risques économiques et environnementaux très sérieux et il devient très difficile de les conserver ou les jeter car ils présentent un risque de nuisible de l’environnement en général, car certains médicaments sont volatils, d’autres peuvent s’oxyder en contact de l’air et données des acides qui favorisent les mécanismes des gaz à effet de serre.
    Il est difficile de gérer les stocks des médicaments épuisés et non épuisés car ils présentent tous un danger environnemental.

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  • Les médicaments peuvent se retrouver dans l’environnement par de nombreuses voies, sous plusieurs formes galéniques et à son état initial ou décomposé qu’on ne retrouve plus que ces métabolites.
    Néanmoins dans n’importe quelle situation leur diffusion dans l’environnement constitue un danger à plus d’un titre :
    Le cas le plus alarmant est l’effet de ces médicaments sur la santé humaine via leur présence dans les différents milieux (sols ou eau …) entraînant des effets inattendus sur la santé humaine par leur introduction dans la chaîne alimentaire. Tels serait par exemple la probabilité d’anti bio-résistance induite par ingestion répétitive d’aliment contaminé, ou l’ingestion accidentelle d’anti cancéreux qui est classé CMR.
    L’autre cas plus subtil est l’impact direct de la modification de l’environnement par rejet des médicaments qui à court ou moyen terme serait néfaste à la santé humaine. Il en est ainsi de la pollution engendrée par certains médicaments qui déséquilibre l’écosystème via leur intervention par mécanisme d’effet de serre ou modification de la population bactérienne terrestre ou enfin de la population aquatique et des flores qui s’y trouvent.
    Enfin, dans un cadre plus technique, le cas des médicaments est un cas particulier de substance chimique dont peu d’études ont été entreprises dans le cadre environnementale du fait surtout de son impact à bas bruit et de la chronicité et effets à long terme qu’ils induisent en outre l’insuffisance de connaissance sur leur possible comportement dans l’environnement constitue une menace pour l’homme entrant dans ce cadre les difficultés de cerner le danger potentiel des médicaments à des doses autres que thérapeutique pour l’homme.

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  • Les médicaments contiennent des ingrédients pharmaceutiques actifs(IPA) qui se retrouvent dans l’environnement à travers l’excrétion, les élevages et autres animaux domestiques et les effluents industriels. Les produits pharmaceutiques ont un principe actif et un mécanisme d’action sur l’organisme. La profusion de ces médicaments dans l’environnement finit par créer des associations très complexes qui peuvent interagir dans les différents milieux et compliquer l’évaluation des effets sanitaires et ces IPAs peuvent s’accumuler dans les cellules et altérer leur fonctionnement, se fixer sur des récepteurs, inhiber ou stimuler. La réglementation sur l’usage des médicament et leur mode d’élimination ne peut se faire sans difficulté, car ces substances sont utilisées pour soigner il faut donc appeler à la responsabilité individuelle des personnes.

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  • Les médicaments apportent une contribution majeure à l’amélioration de la santé des populations humaine et à l’accroissement de l’espérance de vie mais paradoxalement ils sont sans conséquences sur l’environnement impactant sur la santé publique.
    Ainsi il est retrouvé la présence de trace de substances médicamenteuses et de leurs dérivés dans les eaux superficielles et souterraines, dans les eaux résiduaires, dans les boues de stations d’épuration utilisées épandage agricole et dans les sols. Ces résidus s’ajoutent aux nombreuses activités non médicamenteuses liées à l’activité humaine. Face à ces sources d’émission polluantes (Diffuses et Ponctuelles), le véritable problème se situe au niveau de la gestion du cycle de vie des produits depuis leur fabrication et des caractéristiques propres à chaque substance. On est donc confrontés aux difficultés de l’évaluation des risques correspondants aux doses auxquelles les IPAs sont présents dans l’environnement et du risque d’une rupture de la chaine alimentaire dans certains écosystèmes.
    Vue la diversité des produits pharmaceutiques et des sources d’émissions possibles, il faut limiter et contrôler les rejets, évaluer les risques liés aux rejets mais aussi développer des actions de formation et d’éducation car le comportement individuel est source d’améliorations.

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  • La littérature scientifique évoque plusieurs arguments et preuves sur les impacts des médicaments, notamment sur l’environnement. On peut citer par exemple :
    - Le risque d’antibiorésistance et notamment d’apparition de bactéries anormalement résistantes.
    - la féminisation de poissons ou de coquillage et la perturbation de la sexualité ou reproduction de certaines espèces.
    - des impacts possibles sur les plantes.
    - L’induction des maladies, et cancers.
    - troubles comportementaux des animaux.

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  • Parmi les raisons qui font des « résidus de médicaments » un sujet préoccupant sur le plan environnemental, on distingue :
    -  La diversité des sources d’émission des substances médicamenteuses. En effet, il y a l’excrétion par l’homme et les animaux en plus des rejets des usines pharmaceutiques.
    -  L’impact néfaste de ces substances médicamenteuses sur la faune et la flore ainsi que les éventuels risques sanitaires pour l’homme (puisque certaines substances médicamenteuses persistent, après épuration, dans l’eau potable).
    -  Certaines molécules sont par nature très actives biologiquement. Ainsi, les molécules-mères ont été conçues pour avoir une activité sur la matière vivante. Ces molécules peuvent modifier les mécanismes biologiques d’espèces non-cibles (les virus, les bactéries, les champignons et les parasites du milieu aquatique).
    -  Aussi, la difficulté de mesurer l’impact à long terme de ces substances médicamenteuses sur la santé de l’homme et sur l’environnement.

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  • L’excrétion est la principale source d’émission, ensuite la diffusion a lieu via les eaux usées vers des stations d’épuration ou des fosses septiques. La contamination des sols est également un facteur déterminant dans la diffusion des médicaments dans l’environnement surtout en cas d’épandage de boues d’épurations comme dans le cadre de la valorisation agricole.

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  • Les substances pharmaceutiques actives (IPAs) et leurs métabolites se retrouvent de plus en plus dans l’environnement. Il s’agit d’un problème émergent de difficile estimation, soit du point de vue quantitatif, soit pour les conséquences à longue terme, avec un impact environnemental et sanitaire très important.
    Les différentes structures et actions des médicaments, augmentent les éléments d’incertitude à plusieurs niveaux : ils peuvent interagir et se mélanger. Les probables effets synergiques ou potentialisés, représentent le premier souci d’évaluation du problème, mais il faut aussi considérer les effets que ces substances pourraient provoquer sur des espèces différentes.
    L’environnement aquatique est le premier à être touché, mais aussi les sols sont contaminés et, par conséquence, la chaine alimentaire, par l’intermédiaire des STEPs et des boues d’épuration. Il s’agit, donc, d’un type de pollution assez vaste et difficile à maîtriser du point de vue environnemental.
    Les tests conventionnels portent sur des données de toxicité aiguë (CEA50 ou LC50), donc pas représentatifs de l’exposition réelle, plutôt chronique. L’évaluation de l’impact de faibles doses répétées, à travers des facteurs correctifs n’est pas toujours réalisable. Il est aussi important de considérer la variabilité entre espèces à travers des facteurs d’estimation.
    Les phénomènes d’antibiorésistence dans le contexte humain et vétérinaire, les perturbations endocriniennes, ainsi que le rejet d’un grand nombre de médicaments à usage privé ou ayant été utilisé par des structures hospitalières, sont très préoccupants.
    Il est compliqué d’estimer les concentrations environnementales, qui se basent sur la moyenne obtenue en rapportant la totalité de l’IPA au niveau d’un lieu géographique sur l’écoulement moyen des eaux usées, mais qui ne prend pas en considération plusieurs variables, comme le facteur d’échelle.
    Le contexte est plutôt compliqué ; on assiste à un effet paradoxe : les médicaments utilisés pour soigner les populations humaines et animales, déterminent eux même des effets néfastes sur d’autres organismes et aussi sur le consommateur initial.

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  • Les substances médicamenteuses sont faites pour soigner, par exemple en supprimant l’action de certaines substances présente dans le corps tel que les TNF alpha, dans le cadre de la spondylarthrite ankylosante SPA.
    Du fait d’une grande diversité de molécules actives, il est d’un point de vue probabilité pas évident qu’il y ai une interaction
    Comme les médicaments sont faits pour soigner, il semble difficile de mettre la réglementation en fonction du devenir dans le milieu naturel. Par contre les industries pharmaceutiques peuvent très certainement diminuer les quantités actives dans les gélules ; on sait que la plupart des substances sont assimilées au niveau de l’intestin, ne pourrait on pas limiter le dosage des principes actifs seulement à une quantité nécessaire et suffisante ?
    De plus nous pouvons aussi éduquer à une consommation moindre et une prescription moins systématique. Je pense que nous pourrions aussi d’un point de vue prescriptif et conditionnement des médicaments ne mettre à disposition du malade que la quantité nécessaire a la durée du traitement.

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  • Les rejets des résidus des substances médicamenteuses dans l’environnement peuvent être considérés comme générateurs de risques pour les animaux mais aussi pour l’homme. C’est le cas des anticancéreux, des antibiotiques et bien d’autres médicaments une fois rejeté dans l’environnement peut provoquer des cancers, des allergies, problèmes gastriques, des troubles de la reproduction etc. Il est donc clair que la diffusion des médicaments dans l’environnement est un réel problème public dont les pouvoirs publics doivent s’en occuper.

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement demeure un problème environnemental majeur dans la mesure où la persistance et biodégradabilité, et par conséquent toxicité des Ingrédients Pharmaceutiques Actifs (IPA) représente toujours une source d’interrogation.
    Le principal vecteur de diffusion de substances actives pharmaceutiques venant des évacuations des Stations de Traitements et d’épuration des eaux usés et eaux d’égouts, le cycle qui en découle par le déversement, infiltration, transport vers les bassins et eaux de surfaces et souterraines se termine finalement leur absorption par les écosystèmes correspondant.
    Le concept de demie vie de certaines substances actives ou de leur métabolites (ainsi que le niveau de concentration toxique) est aujourd’hui mesuré par son effet toxique aiguë et peu d’information est disponible quand à l’exposition longue et récurrente et par conséquent de la toxicité chronique sur les organismes. Si l’impact toxique chez l’homme est faible, les dommages irréversibles dans la chaîne de l’écosystème aquatique sont considérables.

    Le principal problème du au manque d’études peut se concentrer sur les questions que suscitent les facteurs de doutes et d’approximation d’extrapolations de toxicité aigue / chronique mais aussi les inconnues quant à la complexité et association toxique sur les organismes affectés.

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement est une pollution uniquement humaine. Les caractéristiques de chaque substance dépend de la quantité fabriquée, de sa métabolisation chez l’animal et l’humain, de la biodégradabilité de la substance et de ses métabolites dans l’eau, les sols et les chaînes alimentaires. Il est très difficile d’en évaluer les risques quantitatifs et qualitatifs. Des effets ont déjà été constatés sur la faune et la flore : antibiorésistance, modulation endocrinienne. Les taux de destruction dépendent de la substance et de sa classe (entre 30% et 90%). Certaines récupèrent une forme biologiquement active, après leur passage en station d’épuration. La réglementation actuelle n’envisage pas les conséquences écologiques.
    Les enjeux importants concernant le bon état des milieux aquatiques et des ressources en eau repose sur une meilleure connaissance du cycle de vie de ces substances.

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  • Les IPAs rejetés dans l’environnement (eaux, sols) via les rejets dans l’environnement tout au long de leur cycle de vie sont une préoccupation du fait de leurs propriétés physico-chimique,la quantité fabriquée, la métabolisation aussi bien chez l’homme que chez les animaux ,la biodégradabilité de la substance et de ses métabolites spécifique à chaque substance dans les différents compartiments de l’environnement ceci d’une part.D’autre part, il y’a la difficulté de conduire l’évaluation des risques des IPAs et la réglementation sur les médicaments qui ne prend pas en compte toute les conséquences écologiques à long terme, les rejets de résidus de médicaments et de leurs métabolites.

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  • Les substances pharmaceutiques sont produites et consommées en très grande quantité dans le monde et plusieurs voies conduisent à leur rejet dans les eaux. Les données récoltées lors des études révèlent une contamination de l’ensemble des milieux aquatiques, y compris du milieu marin et des sédiments, par une ou plusieurs substances.Ces dernières peuvent causées des effets qualifiés de « non-standards » observés dans plusieurs études et pourraient affecter des caractéristiques importantes chez les individus de certaines espèces. Les résidus médicamenteux pourraient ainsi avoir des impacts sur les populations et la qualité physicochimique des milieux aquatiques. C’est pourquoi la diffusion des médicaments dans l’environnement pose des problèmes considérables ! Pour faire face à ce risque écotoxicologique, il faut des projets qui cherchent à déterminer des mesures de maîtrise de la contamination. Celles-ci consistent essentiellement en des mesures réglementaires, techniques, économiques et de communication.

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement pose des problèmes considérables dans la mesure où ces médicaments contiennent les molécules actives ou leurs métabolites
    Dans les pays en développement, les pouvoirs publiques n’ont pas la connaissance des toutes les sources d’approvisionnement des médicaments. De ce point de vue, on y retrouve les médicaments génériques, les médicaments des grands laboratoires et les médicaments contrefaits. Il n’existe pas de politique de contrôle efficace ce qui a pour corollaire la prolifération des médicaments contrefaits qui ne respectent pas toujours les normes pharmaceutiques. Ajouter à cela les médicaments périmés dont la gestion n’est pas maîtrisée. L’association des médicaments n’est pas toujours facile à contrôler, et les réactions chimiques relevant de ces mélanges de médicament dans la nature est difficile à contrôler. Comme effet induit on a la contamination des eaux et la pollution des soles.
    L’enjeu est de sensibiliser les populations sur les impacts environnementaux que peuvent engendrer la diffusion des médicaments dans l’environnement.

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  • La principale voies d’accès des IPAs (intrants pharmaceutiques actifs) dans l’environnement est à travers les stations d’épurations STEP entrainant des dommages sur l’écosystème aquatiques et terrestre : des effets immunosuppresseurs, hépatotoxique et de reproduction chez les poissons ;des phénomènes de bactéries anti bio résistantes ; la perturbation au sein des cycles épurateurs naturelle ou artificielle et des systèmes d’assainissement par la biomasse bactérienne.
    Le passage de ces bacteries antibioresistants à l’homme via l’alimentation ,peut entrainer une resistance aux antibiotiques.

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  • Plusieurs études confirment que les substances pharmaceutiques contaminent les milieux aquatiques y compris le milieu marin et des sédiments pour une ou plusieurs substances. Les impacts des résidus médicamenteux sur les populations et la quantité physico-chimique des milieux aquatiques sont nombreuses ce qui causent la préoccupation des acteurs environnementaux. Cette préoccupation est basée en partie sur des études qui ont fait état d’effets inattendus, non recherchés et imperceptibles dans les tests normalisés induits par certaines substances. Ces effets sont qualifiés de « non standards » et ont lieu au niveau moléculaire c’est à dire causant des modifications de l’expression des gènes, au niveau de l’individu en entraînant augmentation de l’activité cardiaque, modification des comportements concernant l’action de se nourrir ou de protéger le nid par exemple.
    En touchant la reproduction, la croissance, la capacité d’évitement des prédateurs, le comportement et capacité à se nourrir des individus, ce problème pourrait sur le long terme impacté la fécondité de l’espèce et donc menace la population aquatiques toute entière car ceci peut entraîner la dégradation jusqu’à la disparition totale de l’espèce.

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  • La diffusion des médicaments (principes actifs) dans l’environnement est effectivement un problème très important. Les utilisations à usages humain et vétérinaires sont préoccupantes. Après absorption par l’organisme, les médicaments sont excrétés inchangés ou métabolisés par les enzymes de phases I et II dans les fèces et/ou urines. Les molécules éliminées peuvent être très nombreuses et il est quasiment impossible de les rechercher dans l’environnement (on ne peut « détecter » que ce qu’on recherche…). Par ailleurs, il est très probable que des interactions moléculaires existent, on peut donc imaginer la difficulté de détecter ces "nouvelles" molécules et se poser la question de leurs impacts dans l’environnement.

    Pour les humains, l’élimination se fait principalement via les sanitaires vers les stations d’épuration (si eaux usées traitées). Les boues des stations d’épuration utilisées pour fertiliser les terres peuvent constituer une source de transfert des résidus médicamenteux dans les sols => atteinte de la chaîne alimentaire.

    Pour les animaux d’élevage, ces composés sont éliminés soit directement sur les sols des prairies, soit dans les étables pour se retrouver ensuite dans le fumier et les lisiers, lesquels sont finalement répandus sur les sols de culture => atteinte de la chaîne alimentaire.

    Il faut aussi s’interroger sur la persistance et la bioaccumulation de ces substances.

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  • Les médicaments sont généralement développés pour occasionner des effets biologiques. La diffusion de ceux-ci dans l’environnement pose des problèmes considérables car certains peuvent avoir un impact significatif sur la flore et la faune, notamment en matière d’antibiorésistance ou de modulation endocrinienne qui peuvent survenir à doses faibles. Certaines études ont révélé des cas de féminisation de certains poissons exposés à des hormones de synthèse féminines provenant de la pilule contraceptive ou encore des phénomènes de résistance aux antibiotiques.

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  • Un médicament est constitué d’une substance active ou principe actif qui a une propriété pharmacologique et d’un ou plusieurs excipient (eau, aluminium, amidon,...) qui premet l’absorption du principe actif par l’organisme... Le principe actif ayant des propriétés phamacologiques : il peut s’accumuler, se fixer à des récepteurs de cellules ou encore agir sur la synthèse de certaines molécules telles que les protéines, les hormones,... Etant donné la grande variété des principes actifs, il est difficile de déterminer avec précision leur impact sur l’environnement ! Cependant, on sait que certaines substances actives peuvent avoir un impact significatif sur la flore et la faune, notamment en matière d’antibiorésistance ou de modulation endocrinienne qui peuvent survenir à doses faibles. EX les antibiotiques sont très toxiques pour les micro-organismes à des doses < 0,1 mg/l... En conclusion, le rejet des médicaments dans l’environnement n’est pas à négliger !

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  • Le problème est préoccupant sur le plan environnemental du fait de :
    • la multitude des sources d’émissions et les secteurs d’exposition et de contamination, à savoir les milieux environnementaux aquatiques (une quarantaine de classes thérapeutiques détectée dans les eaux superficielles sur tous les continents) et terrestres et les écosystèmes
    • l’existence des lacunes dans la connaissance des modes de contamination de l’homme et l’environnement, des transferts (de l’homme via les plantes alimentaires et/ou les animaux d’élevage) et des effets de faibles doses en association sur des périodes longues
    • l’ignorance de toutes les conséquences écologiques à long terme, des rejets de résidus de ces substances médicamenteuses et de leurs dérivés métabolites

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  • Les produits pharmaceutiques sont conçus pour soigner et contribuer à la santé humaine.Sur le plan environnemental,le sujet de la diffusion des produits pharmaceutiques est très préoccupant.Sa diffusion dans la nature dont leur devenir sont méconnus.Une fois dans la nature,ces molécules présentent une faible toxicité aiguë (forte dose,courte durée d’exposition)or jusqu’à maintenant aucune donnée disponible vis-à-vis des effets de dose faibles à long terme.Fautes de connaissance du devenir de ce produit le rend incontrôlables ainsi que les effets cumulatifs constituent aussi un problème.

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement risque de poser plusieurs problèmes. En effet, même si aujourd’hui leur effet est considéré comme mineur, il est à prévoir, avec le temps, une accumulation de certaines ingrédients pharmaceutiques actifs dans les milieux les plus sensibles (dont les zones humides dont l’équilibre est dores-et-déjà menacé). Ces derniers, dont certaines effets sur les organismes vivants (algues, poissons entre autres) commencent à être identifiés, pourraient, avec l’augmentation de concentrations, voire l’interaction avec d’autres substances ou sous l’effet du climat générer de nouvelles réactions, non encore connues.
    La diffusion des médicaments, pour les substances à longue durée de vie, et du fait des multiples échanges entre milieux, peut ne rencontrer que peu (ou pas) de barrières, parcourant ainsi de longues distances, se retrouvant même dans le circuit de l’alimentation (eaux souterraines->irrigation-> plantations>alimentation, par exemple).
    Bien entendu, divers facteurs entrent en ligne de compte autant dans la dangerosité que dans les risques liés à la diffusion des médicaments dans l’environnement, principalement, il s’agit de leurs forme, de leur solubilité et de leur durée de vie. Ainsi, comme il a été précisé plus haut, certains pourraient se retrouver dans les eaux destinées à l’irrigation, voire à la consommation. Aussi, et non des moindres, certains pourraient être responsables de la perturbations des équilibres d’écosystèmes en modifiant ou en dégradant certains des organismes qui les constituent.

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  • 1.1. Contamination de l’environnement par des substances médicamenteuses.
    L’analyse des eaux physico-chimique des eaux superficielles, souterraines, eaux résiduelles ou boues des stations d’épuration montre à suffisance la présence de substances médicamenteuses et de leurs dérivés ou métabolites. En plus de ces résidus médicamenteux s’ajoutent d’autres produits comme les détergents, les hydrocarbures, les métaux et autres éléments phytosanitaires.
    Les concentrations de substances médicamenteuses retrouvées dans l’environnement varient du nanogramme au microgramme voire des centaines de microgrammes par litre selon la catégorie d’eau considérée : superficielle, souterraine, à consommation humaine, effluents et eaux résiduaires suivant des variations spatio-temporelles dépendant des activités humaines.
    Au fond, la situation est inégale selon les pays et les régions du monde en fonction de leur développement socio-économique, de leurs systèmes de santé et de leurs règlementations.
    1.2. Sources d’émission des substances médicamenteuses.
    Les substances médicamenteuses émises dans l’environnement peuvent être des rejets médicamenteux ou leurs dérivés contenus dans les urines, dans les fèces de la population humaine ou animale. Ces rejets peuvent être aussi d’origine industrielle ou pharmaceutique, issus des établissements de soins ou d’élevage industriel ou piscicole ou des épandages des boues des stations d’épuration. Un regard particulier doit être réservé aux établissements des soins en raison du nombre de maladies traitées, de la quantité et de la diversité des médicaments utilisés notamment les anticancéreux, les anesthésiques, les antibiotiques, les produits radioactifs, etc…
    a) Rejet des médicaments à usage humain et/ou pharmaceutique
    Nous distinguons trois (3) origines pour les médicaments à usage humain
    -  Les rejets de l’industrie chimique fine, de l’industrie pharmaceutique
    -  Les rejets des résidus des médicaments consommés par les particuliers qui est une faible partie comparée aux rejets des établissements de santé. Cependant, la consommation des médicaments à usage humain est liée à notre mode de vie actuel et augmente fortement.
    -  Les établissements de soins de santé à savoir les dispensaires, les centres de soins, les cliniques et les hôpitaux. Ces unités de soins utilisent beaucoup de médicaments dont les anticancéreux et autres produits hydrophiles résistants à la biodégradation.

    b) Rejet des médicaments à usage vétérinaire
    Les médicaments d’usage vétérinaire sont tous des médicaments utilisés pour les animaux. Les études ont constaté que les résidus de médicaments vétérinaires dans l’eau se rapprochent du taux de concentration de résidus des produits phytosanitaires.
    Les produits antiparasitaires constituent par exemple près d’un quart des ventes des médicaments vétérinaires. Leur risque de présence dans les eaux est susceptible d’être élevé. Or, les antiparasitaires administrés aux animaux servent aussi comme insecticides pour les cultures donc comme produits phytosanitaires.
    Certains aspects rapprochent les domaines vétérinaires et phytosanitaires : administration des traitements directement dans l’environnement comme les médicaments vétérinaires destinés à l’aquaculture directement versés dans les bassins d’élevage ou les solutions pour balnéation des vaches ou des moutons dans les dipping tank qui sont directement versés dans le milieu environnant après usage.
    Aussi des produits de gavage des animaux sont utilisés pour atteindre la maturité physique sont utilisés pour atteindre la maturité physique rapide des animaux ou pour augmenter leur masse.
    D’autre part, les médicaments sont administrés individuellement pour les animaux de compagnie (1/3 des ventes), alors qu’ils sont administrés collectivement pour l’élevage de rente (2/3 des ventes) afin de maximiser la quantité.
    Au terme du processus, les résidus des médicaments administrés se retrouvent dans l’environnement.
    1.3. Parcours des résidus de médicaments.

    a) Résidus de médicaments à usage humain.
    Les résidus de médicaments à usage humain s’évacuent par les urines ou les matières fécales puis vont dans les eaux usées urbaines. Une infime partie des eaux part directement dans le sol (fuite d’égout). Mais la plupart finissent dans les stations d’épuration. Cependant, un problème se pose. En effet, les stations d’épuration ont été conçues pour l’élimination des matières en suspension, des matières organiques biodégradables, et donc jamais dans le but d’éliminer les résidus potentiels de médicaments trouvés dans les eaux. Malgré cela, les niveaux d’élimination sont très bons pour certains composés (les rendements d’élimination varient de l’ordre de 10 à 95% suivant les molécules). Les phénomènes mis en jeu pour cette élimination de résidus de médicaments sont l’adsorption et la biodégradation.
    b) Résidus des médicaments à usage vétérinaire
    Les résidus de médicaments à usage vétérinaire proviennent des déjections animales et des effluents d’élevage. Peu importe qu’ils soient ensuite stockés comme dans du lisier ou dans du fumier, ou tout simplement laissés dans la nature, les résidus de médicaments se retrouveront dans le sol.
    1.4. Types de médicaments retrouvés dans le milieu environnemental européen
    Les médicaments que l’on retrouve dans l’environnement sont principalement de type :
    -  Antidépresseur (diazépam, amitriptyline) ;
    -  Analgésique (ibuprofène, paracétamol, diclofenac) ;
    -  Antibiotique (néomycine, chloramphénicol, tétracyclines) ;
    -  Hypolipemiant (acide chlofibrique, gemfibrozil).
    1.5. Difficultés d’évaluation des risques correspondants
    Trois (3) catégories de données sont à considérer pour évaluer qualitativement et quantitativement les risques de contamination de l’environnement par les médicaments :
    -  La nocivité intrinsèque
    -  La connaissance des relations dose-effet
    -  L’estimation des expositions : populations humaines et écosystèmes
    1.6. Impact des substances médicamenteuses sur l’environnement

    1.6.1. Leur impact sur les organismes aquatiques

    L’impact des résidus médicamenteux sur les organismes aquatiques a été analysé à titre exemplatif aux niveaux des antibiotiques, des perturbateurs endocriniens et des antidépresseurs.

    1.6.2. Les conséquences
    A travers ce point, analysons l’effet de l’exposition à long terme, l’effet cocktail et l’effet de métabolisation.
    - L’exposition à long terme : Si une molécule ne présente aucun risque, sinon très faible lors d’un test écotoxicologique, les scientifiques peuvent envisager que l’exposition à long terme des organismes avec cette molécule devienne nocive.
    - L’effet cocktail : On peut parler d’effet cocktail lorsque plusieurs molécules, qui ne présentent aucune toxicité aigüe lorsqu’elles sont isolées, se rassemblent, devenant ainsi plus dangereuses.
    - la métabolisation : Lors de la prise d’un médicament, ce dernier est métabolisé par notre organisme. Lors de la réaction, des produits issus de la molécule mère sont dégagés : les métabolites. Il se peut que certains de ces métabolites soient plus dangereux que la molécule mère elle-même.
    1.7. Risques sanitaires
    L’analyse des risques consécutifs aux expositions dénote une probable contamination suite à la présence dans l’eau des bactéries antibiorésistantes ou alors des bactéries autobiorésistantes dans l’eau de consommation directe.
    a) Inquiétudes sur la présence de bactéries antibiorésistantes dans l’eau :
    L’utilisation de médicaments (et plus particulièrement d’antibiotiques) présente deux impacts environnementaux principaux : la présence de résidus de molécules actives ainsi que la pression de sélection de bactéries antibiorésistantes. Les résidus doivent pouvoir être éliminés par les stations de potabilisation, mais il est également important d’évaluer leur impact sur l’écologie microbienne des sols.
    Les traitements réalisés dans les usines de potabilisation constituent une étape de protection de l’eau potable et donc de l’homme, cependant, une action préventive est indispensable pour réduire les quantités de médicaments utilisés et les émissions dans l’environnement.
    b) Consommation directe :
    La consommation humaine directe peut provoquer une contamination :
    -  par la consommation d’eau dans laquelle subsistent des bactéries autobiorésistantes et des résidus de médicament.
    -  par la consommation de produits d’origine animale ou végétale.
    1.8. Une réglementation insuffisante
    . La réglementation actuelle ne tient pas compte de toutes les conséquences écologiques ou des rejets de tous les métabolites médicamenteux.
    Peu de données sont disponibles sur les concentrations de métabolites dans les milieux, présents en même temps que les molécules parentes.
    . La sensibilisation pour que les résidus ne se retrouvent pas dans nos eaux de consommation.
    Une campagne a été mise au point afin de sensibiliser la population à ne pas jeter ces médicaments, mais à les rendre directement en pharmacie où ils seront correctement détruits.
    1.9. Des enjeux importants
    L’étude des enjeux de la contamination des résidus médicamenteux sur l’environnement tient compte :
    a) De la nécessité de la protection de l’environnement ;
    b) De l’utilité de la protection de la santé publique ;
    c) Du besoin de l’amélioration des technologies de traitement des eaux industrielles, urbaines et de consommation ;
    d) De la réduction des coûts de traitement des eaux.

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  • Pendant longtemps, la société ne s’est intéressée qu’aux déchets de médicaments, les emballages et autres notices, mais maintenant il serait temps, selon les membres de l’Académie de Pharmacie, de s’intéresser aux résidus tels que les déchets rejetés par les hommes et qui ne sont pas toujours bio-dégradables notamment IPAS . Une fois absorbés, les médicaments peuvent présenter un danger pour l’environnement. La bio-dégradabilité du médicament ne dépend pas du laboratoire-fabricant mais de la nature de la molécule elle-même. C’est pourquoi tous les médicaments ne peuvent pas être bio-dégradables. Rrappelons que le premier pas à effectuer, c’est de remettre les médicaments dans le circuit de recyclage (Cyclamed).

    On retrouve une concentration de plus en plus élevée de résidus de médicaments dans les eaux usées (à la sortie des hôpitaux ou des cliniques), dans les eaux de surface mais aussi dans la mer. Et parfois même dans l’eau du robinet, car les stations d’épuration ne suffisent pas toujours à éliminer complètement la molécule.

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement pose des problèmes considérables par ce que la chaîne alimentaire peut être affectée et provoquer des contaminations surtout avec des produits bio-accumulables.

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  • Un médicament est toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales.
    Le sujet est devenu préoccupant car posant d’énormes problèmes dans le temps et dans l’espace :
    - la surconsommation mettant la vie humaine en danger ;
    - certains produits sont périmés sont consommés par ignorance ;
    - contamination environnementale exposant donc la biodiversité ;
    - diffusion et accès incontrôlée car les pharmacies sont des entités fonctionnant dans le souci d’une maximisation du profit.
    - certaines personnes non qualifiées s’adonnent à la vente de ces produits sans toutefois maitriser ce à quoi il sont destinés.
    En somme nous sommes exposé à un problème de santé environnemental qui nécessite des efforts communs si nous voulons amorcer un développement durable .

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  • La diffusion des IPA dans l’environnement est préocuppante car :
    - nous avons conscience des moyens de sa diffusion (STEP, etc...) mais nous n’avons pas encore les moyens (ou la volonté de mettre les moyens) de l’endiguer.
    - nous avons conscience qu’il y a des effets néfastes pour l’environnement mais également pour l’homme mais ces effets ne sont pas tous connus, ils sont complexes et nécessitent la réalisation d’études approfondies. Nous ne connaissons pas l’impact à long terme (décennies) de cette diffusion sur la santé environnementale/humaine.

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  • Certaines raisons qui font penser que la diffusion des médicaments dans l’environnement est très préoccupante sur le plan environnemental sont :
    1. Les substances médicamenteuses métabolisées et non métabolisés sont susceptibles de contaminer tous les compartiments de l’environnement.
    2. Certaines substances médicamenteuses peuvent avoir un impact significatif sur la flore et la faune, notamment en matière d’antibiorésistance ou de modulation endocrinienne qui peuvent survenir à doses faibles. Cependant de tels impacts écologiques, à faibles concentrations et surtout en association, ont été insuffisamment évalués à ce jour.
    3. L’éventualité de risques sanitaires pour l’homme, dus à l’exposition aux résidus de substances médicamenteuses, n’est pas encore suffisamment documentée et leur présence dans les eaux superficielles et souterraines voire dans l’eau du robinet peut inquiéter.
    4. Des traces de substances médicamenteuses appartenant à une quarantaine de classes thérapeutiques ont été détectées dans les eaux superficielles à la sortie des stations d’épuration en France mais aussi sur tous les continents. De plus, toutes les substances présentes dans les boues d’épuration peuvent théoriquement être transférées à l’homme après épandage sur les sols via les plantes alimentaires et/ou les animaux d’élevage, mais ce risque d’exposition est insuffisamment documenté.

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  • Les raisons sont :
    - Les substances actives contenues dans ces médicaments se caractérisent par des structures chimiques très variées qui peuvent se retrouver potentiellement dans nos sources d’eau potable
    - Ces substances actives peuvent influencer les biomasses bactériennes de l’environnement.
    - Ces substances actives peuvent aussi se concentrer dans les chaînes environnementales.
    - Ces médicaments peuvent contaminer les organismes vivants et potentiellement les affecter, surtout s’ils sont bioaccumulables
    - des troubles du comportement des animaux

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    • Les médicaments contiennent des ingrédients pharmaceutiques actifs qui se retrouvent dans l’environnement principalement à travers l’excrétion, aussi à travers les élevages et les animaux domestiques et les effluents industriels. Leur accumulation dans la nature pourrait constituer un problème pour la santé, l’environnement et les écosystèmes en général. C’est pourquoi il est necessaire de poser le problème de la pollution des médicament afin de chercher des voies et moyens d’aténuation, de reduction voire d’éradication des impacts à tous les niveaux(santé humain, environnement etc.)

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  • Le problème de la diffusion des médicaments pose problème sur le plan environnemental en raison de ses impacts sur l’écosystème. Des traces médicamenteuses sont trouvées dans les milieux aquatiques et les sols provenant de la STEP. Certaines substances peuvent avoir un impact significatif sur la faune et la flore. La préoccupation est le devenir de ces médicaments dans l’environnement et la modification qu’ils apportent lors de son interaction avec l’environnement. Les conséquences écologiques à long terme, le cycle de vie et les mécanismes d’action des médicaments ou ses métabolites sont à traiter.

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  • La présence des médicaments dans l’environnement pose des problèmes pour les écosystèmes du fait par les limites technologiques et biologiques des traitements des eaux usées produites en partie des déjections des êtres humains qui sont consommateurs de médicaments pour maintenir leur santé.
    L’écoulement des eaux traitées à la sortie des stations épurations comporte des eaux vecteurs de produits actifs non éliminé des certains médicaments et qui vont contaminer l’eau des rivières, ensuite la faune et la flore même si les espèces ont des protections plus ou moins adaptés et différentes entre elles.

    L’environnement subira et consommera les produits actifs des médicaments (IPA= ingrédients pharmaceutiques actifs) que ça soit dans les rivières, la terre. Les conséquences seraient des pathologies infectieuses ou la diminution des défenses immunitaires des êtres vivants moins résistants dans l’environnement.
    Le problème suivra d’ordre sanitaire pour les êtres humains car la consommation des animaux d’élevages et des légumes produites par l’agriculture.

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  • La diffusion des médicament dans l’environnement pour de nombreuses raisons :
    - C’est l’alerte par les publications scientifiques nationales et internationales, qui expriment des préoccupations sur les conséquences environnementales de leur utilisation humaine, mais aussi animale ;
    - La présence de traces de substances médicamenteuses et de leurs dérivés ou métabolites a été largement decelés à l’échelle mondiale en particulier dans les eaux superficielles et souterraines, dans les eaux résiduaires, dans les boues des stations d’épuration utilisées en épandage agricole et dans les sols.
    - A ces résidus s’ajoutent de nombreuses substances non médicamenteuses liées aux activités humaines, également présentes dans l’environnement telles que les produits phytosanitaires, détergents, hydrocarbures, métaux, etc.
    La diffusion de médicaments dans l’environnement est un problement majeur pour l’environnement que pour l’humanité

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  • Le sujet est considéré sur le plan environnemental comme très préoccupant car il y a des difficultés de l’évaluation des risques des IPAs qui ont des interactions complexes dans notre milieu de vie. Les médicaments dont le principal but est de soigner l’organisme deviennent par la diversité des principes actifs des polluants pour l’écosystème. Les boues d’épuration et les eaux usées contiennent des polluants médicaments qui constituent des menaces pour les espèces aquatiques et peuvent être transférer à l’homme après épandages des sols( agriculture). Il est donc nécessaire de réglementer la mise sur le marché des médicaments en fonction de leur impact environnemental, de maîtriser leur cycle de vie dans l’environnement ce qui constitue un enjeu important.

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  • Les sources d’émission des médicaments (IPA) vers l’environnement sont nombreuses. Certains proviennent des rejets industriels d’autres des élevages ou des animaux domestiques et des effluents industriels. En outre, l’essentiel de la quantité de substances actives qui passe dans l’environnement provient directement des patients (la partie excrétée des médicaments). Vu les différentes sources d’émissions vers l’environnement, il est préoccupant parce qu’il faut prendre en considération l’ensemble des systèmes écologiques, ce qui rend l’évaluation très difficile. De plus, certains de ces médicaments comme les rejets hospitaliers sont non seulement peu biodégradables mais sont aussi des anti-cancéreux. Ils appartiennent à la classe des CMR. Quant aux antibiotiques présentent des risques aussi bien sur les écosystèmes aquatique que sur les écosystèmes terrestres.

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  • Quelques raisons qui font que la diffusion des médicaments dans l’environnement est préoccupant :

    - les médicaments sont des substances conçues pour se diffuser à travers la membrane cellulaire. Hors ces médicament peuvent se trouver dans la nature en l’état (déversement volontaire ou involontaire dans l’eau...), ou comme résidu issu de l’excrétion de l’organisme. Une fois, dans la nature, ils peuvent agir également sur les organismes présent dans les différents écosystèmes ;

    - les propriétés physicochimiques des médicaments peuvent leur permettre d’interagir avec d’autres composés et conduisent à des réactions qui n’étaient prévus et potentiellement dangereuses ;

    - les substances médicamenteuses peuvent être accumulées par bioaccumulation et produire des effets toxiques sur le long terme ;

    - l’incinération des médicaments libère des substances toxiques pour l’homme et son environnement.

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  • La préoccupation sanitaire de l’homme ,l’oblige à s’approprier des médicaments de toute nature.Mais à la fin d’un traitement,à la suite des effets indésirables ou à la mort d’un patient,les médicaments non utilisés(MNU),font souvent l’objet d’un encombrement d’où l’idée de s’en débarrasser par des moyens parfois peu orthodoxes .Les médicaments sont également utilisés dans le domaine de la santé animale et parfois comme additifs alimentaires.

    C’est alors qu’au cours d’un traitement ,les médicaments absorbés par l’organisme humain se métabolisent et sont rejetés dans la nature par voies urinaires.Cette logique peut également provenir d’excrements des animaux qui sont utilisées pour des engrais chimiques dans l’agriculture contribuant ainsi à la contamination de la chaine alimentaire.
    Le manque des bonnes méthodes d’éliminations à l’exception de l’incinération qui ,également ,contribue à la pollution de l’atmosphère par le biais des toxines libérées au cours des traitements des déchets,l’homme fait recours à la nature en jettant les médicaments non utilisés dans les décharges publiques ou en les brulant.Cette élimination illégale entraine la pollution des sols et sous-sols et par coséquent la pallution des nappes phréatiques ;des eaux.

    Des préoccupations quant aux facteurs liès aux mesurages des quantités émises et leurs effets dans l’environnement ;celui de connaître le devenir et les effets des différentes
    substances chimiques qui sont introduites dans ces milieux, qu’elles soient
    phytopharmaceutiques, biocides, médicaments ou autres .

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement pose des problèmes parce qu’il existe un risque potentiel sur la sante publique. On les retrouve facilement dans les eaux usées après dans les algues et les poissons et par la chaîne alimentaire ils arrivent jusqu’à les êtres humaines. On retrouve les Ingrédients Pharmaceutiques Actifs dans des concentrations faibles dans l’environnement mais ils peuvent rester longtemps (pendant des années). Il peuvent avoir un effet létale avant de se disperser.

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  • L’état des connaissances est très préoccupant sur le plan environnemental. Les méthodes d’analyse sont encore en développement. Les effets sont très difficiles à observer à faibles doses et les coûts de telles études sont importants, ce qui les rend rares. Les risques sont encore mal connues, aussi bien pour la population humaine, que pour les autres espèces animales ou végétales.
    L’origine humaine des médicaments, artificiels pour une grande partie, représente une menace supplémentaire du fait que les milieux n’ont jamais fait face à ces molécules auparavant (en si grandes concentrations). Le caractère inédit de l’exposition est inquiétant.
    Par ailleurs, il semblerait que les émissions diffuses soient très difficiles à contrôler. Leur évolution, au cours du cycle de vie, rend la traçabilité des IPE encore plus complexe.
    Finalement, la règlementation ne semble pas encore adaptée au besoin réel pour une bonne gestion du problème (au niveau des fabricants de médicaments notamment pour contrôler les émissions diffuses).

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  • A l’heure actuelle, la diffusion des médicaments dans l’environnement est un vrai problème. La principale source de cette diffusion est due aux résidus de médicaments ou de leur métabolites présents dans les fèces humains et qui, mal traités par les STEP, finissent dans le milieu aquifère. La nature de ces résidus est très disparate, et leurs effets sont encore mal connus. De plus, les espèces présentes dans le milieu réagissent de manières très différentes. Sans oublier le fait que la toxicité chronique est calculée à partir de la toxicité aigüe pondérée par un facteur de correction. Or, il a été démontré que le ratio toxicité aigü / toxicité chronique pouvait être bien supérieur par rapport à celui initialement prévu. La méconnaissance des effets chroniques des résidus, la grande variabilité de leurs natures, ainsi que l’absence de traitement dans les STEP rendent ce problème très préoccupant.

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  • Les substances actives contenues dans ces médicaments ont des structures variées,une fois que ces médicaments ont agi dans dans l’organisme,ils sont excrétés dans les selles et les urines puis sont rejetés dans le réseau d’eau usées (médicament humain) puis dans le sol(médicament vétérinaire).Ces résidus de médicament se retrouvent d’une manière à l’autre dans l’environnement en agissant sur la santé de homme,ainsi que de l’environnement.A cela ajoutons les médicaments des pharmacies par terre en Afrique qui sont des médicaments robuste sur le réseau : sujet-environnement:homme est un pollueur payeur.

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement est un sujet très préoccupant à cause du lien inévitable qui existe entre ces médicaments d’une part et l’homme et l’écosystème d’autre part.
    En effet :
    A partir de leur conception, les médicaments se retrouvent dans l’environnement de plusieurs manières qui sont :
    -  Les résidus (liquide, poudre, comprimés, crèmes,..) ainsi que les produits non utilisés jetés à la poubelle alors qu’ils contiennent encore des principes actifs.
    -  Les rejets d’humains ou d’animaux ayant pris des produits pharmaceutiques dans les toilettes et sur les sols
    - les décharges sauvages qui contaminent les sols et les eaux
    - les boues des stations d’épuration qui serviront de fumier par exemple
    Et l’homme se retrouve en contact avec ces divers dérivés
    -  accidentellement (décharges sauvage),
    -  pour des raisons professionnelles (gestion des boues, activités
    -  par nécessité pour son alimentation par exemple (alimentation avec les produits cultivé avec du fumier contenant des produits pharmaceutiques, produits d’eau contaminée,…)

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  • Le but ultime recherché par les sciences environnementales est la protection de l’être humain.
    Il est totalement dépendant de son environnement. Ainsi toute atteinte ou modification de ce dernier a des répercutions directes sur l’homme, au travers des aliments qu’il consome, l’air qu’il respire, les vibrations (atmosphérique et physique) auxquelles il est soumis etc... La notion de risque en toxicologie démontre davantage la nature préoccupante du potentiel contatct entre l’Homme et le danger, avec pour conséquence un impact sur la santé.

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement pose des problèmes considérables, dans la mesure où les médicaments sont des molécules biologiques actives qui interagissent de manière différente selon les compositions et les milieux.
    Le problème de rejet dans la nature se pose à cause du non contrôle et de la non surveillance de la diffusion. L’évaluation des risques dans ce cas est primordiale. Le problème doit être pris depuis la source c’est-à-dire l’identification des sources susceptibles de contribuer aux rejets. Ensuite, la surveillance des sources susceptibles de produire des diffusions. Il faut pour cela identifiés deux sources, celle diffuse (élimination par les urines et les fèces) et celle ponctuelles liées à la fabrication des substances médicamenteuse, l’élimination des produits dans les établissements de soins, l’élevage industriel des animaux et la pisciculture). En plus de ces deux sources il faut considérer le rejet dans la nature des médicaments non utilisés qui se font directement dans les égouts ou les toilette et se retrouvent dans les stations d’épuration et dans l’environnement. Les boues d’épuration sont généralement rejetées dans la nature sans qu’on se soucie de la présence ou non des molécules biologiques. Ces boues utilisées en agriculture et parfois rejetées dans des espaces naturelles provoquent des diffusions non contrôlées qui peuvent être nuisible à l’homme aux animaux et à la végétation.

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  • Le problème de la diffusion des médicaments dans l’environnement est l’impact que ceux ci peuvent avoir sur l’environnement et sur les autres être vivant, autre que l’Homme, comme par exemple les espèces aquatiques. De plus ce qui est préoccupant est que ces médicament se dépendent dans l’environnement en plus du problème concernant les autres espèces et l’effet sur l’environnement il y a également le problème de concentration qui est assez difficile a calculer.

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  • Le sujet est préoccupant parce que des ingrédients pharmaceutiques actifs ( IPAs) ont été détectés dans l’eau potable , c’est-à-dire l’eau propre à la consommation.
    Selon le consensus scientifique en vigueur, les concentrations mesurées restent faibles et le risque sanitaire pour l’homme reste limité.
    Mais les effets sur les espèces aquatiques sont mal connus. Et jusqu’à présent, les tests conventionnels utilisés dans les évaluations ne portent que sur des effets aigus, mesurés donc à court terme.
    Les produits pharmaceutiques possèdent des propriétés pharmacologiques qui ne peuvent s’expliquer par des relations simples. A cause de cette complexité ; Il n’existe pas actuellement un facteur d’estimation unique qui s’appliquerait à toutes les espèces aquatiques pour un spectre large d’IPAs.

    Le manque de connaissance précise des effets des IPAs sur les êtres vivants aquatiques y compris sur l’homme à long terme constitue de ce fait des incertitudes sur la santé humaine.

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  • les médicaments peuvent se concentrer dans la faune(crustacés) et flore(algues) aquatiques, va se diffuser dans boues, va dans le cycle de l’eau pour contaminer la chaine alimentaire par la boisson , l’agriculture... donc ce qui va poser un problème sanitaire et environnemental.

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement est un sujet très préoccupant du fait que :
    o Les médicaments sont utilisés en grande quantité dans le monde depuis longtemps
    o La question du devenir des substances médicamenteuses rejetées est une préoccupation relativement récente au regard des premières utilisations de médicaments
    o Il existe un manque de connaissance sur l’impact environnemental et sanitaire des rejets substances médicamenteuses et de leurs dérivés ou métabolites
    o Les données disponibles en termes d’évaluation du danger et de l’exposition sont préoccupantes, notamment sur les effets « potentialisateurs » ou "additifs" qui pourraient être liés à la présence d’autres substances rejetées.

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  • L’environnement, notamment l’écosystème est très sensible à tout ce qui est exogène, ce qui indique l’effet des médicaments sur l’environnement. Les produits pharmaceutiques contient des substances posent des vrais problèmes environnementales car la diffusion de ces produits dans les différents milieux (aquatique, terrestre,…etc.), ce qui se suit la solubilité ou la dégradation de ces produits, à cause de leurs compositions chimiques. Ce qui fait la contamination des eaux, sols, air. Donc on se parle de l’écotoxicité, ce qui résulte la perturbation des écosystèmes (biocénoses+biotopes), Alors l’environnement. Et il y a une synergie entre la diffusion et les problèmes qui sont liés.

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  • Le sujet est considéré, sur le plan environnemental, comme très préoccupant s’il est considéré comme un facteur de risque majeur, c’est à dire qu’il porte des effets nocifs aux écosystèmes ou aux différentes formes de vies présentes dans un milieu. Ici, les facteurs de risques sont les IPAs qui possèdent chacun leurs caractéristiques physico-chimique et biologique en contaminant les éléments de l’environnement qui leurs sont compatibles. On peut aussi avoir un seul IPA qui peut contaminer et entraînant des effets néfastes sur plusieurs formes de vie, un sujet préoccupant a donc une vaste étendue sur les effets dans l’environnement.

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  • Le rejet des médicaments dans l’environnement est considéré très préoccupante du faite qu’’il est difficile de contrôler leur diffusion dans la nature.Ces produits sont des ingrédients pharmaceutiques actifs (IPA) rejetés dans l’environnement par excrétion, puis diffusés dans les eaux usées vers les stations d’épuration ou des fosses septiques.

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  • Raisons qui rendent le sujet très préoccupant sur le plan environnemental :

    Malgré leur apport en terme de santé et en terme d’augmentation du niveau de vie, les médicaments présentent également des menaces sur la qualité de l’environnement et donc pour l’homme. En effet, des investigations ont montré la présence de trace de substances médicamenteuses et leurs dérivées dans les eaux superficielles et résiduaires, dans les boues des stations d’épuration utilisées en épandage et donc dans les sols. Ces substances augmentent le niveau de pollution du sol et de l’eau et leur concentration varie d’un milieu à un autre suivant les catégories (la classification). Il est montré que certaines substances médicamenteuses peuvent avoir une action endocrinienne ou provoquer des antibiorésistances chez la faune et la flore aquatique.

    Sur ce, la forte préoccupation environnementale est alors due à la méconnaissance des effets chroniques, suite à l’exposition à de faibles doses, sur la faune et la flore et ensuite sur l’homme par la chaîne alimentaire et par l’eau de boisson.

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  • Les principales sources environnementales de produits pharmaceutiques sont les effluents d’eaux usées municipales, le lessivage et le ruissellement des terres agricoles ainsi que les activités aquacoles.
    Il est indéniable que les résidus de médicaments sont présents dans notre environnement, certes à des concentrations a priori relativement faibles. Si des effets sont apparus dans certains compartiments de cet environnement, montrant qu’il s’agit bien d’une pollution, nous n’avons pas encore toutes les clés pour faire une évaluation des risques digne de ce nom.
    Compte tenu de l’énorme diversité de principes actifs des médicaments, il est plus que probable que des interactions complexes peuvent intervenir dans le milieu, rendant l’approche de l’évaluation des effets très difficile.

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  • Les matières actives des molécules issues du métabolisme des produits pharmaceutique rejetés dans l’environnement peuvent se retrouver à des concentrations variables contribuant à la détérioration de l’environnement. Cette action de détérioration peut dériver de la pollution des sols à travers la percolation de ces substances toxique mais aussi peut être sujette à la dissolution des matières toxique à travers les écoulements dans les bassins versant

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  • A mon humble avis, tout le problème se concentre le visé thérapeutique qui caractérise la fabrication des médicaments qui est l’essence même.

    Primo, étant fabriqué pour soigner, les médicaments sont par essence actif, cette activité qui dans le corps est un bénéfice peut s’avérer fort néfaste pour d’autres écosystème. Ils peuvent en effet interagir avec d’autres éléments et initié des processus anormaux pour les organismes qui y vivent.

    Secundo, les médicaments étant fabriqués pour soigner ne peuvent bénéficier d’une réglementation rigoureuse quant à leur fabrication. L’action efficace peut être apportée par l’intervention du personnel soignant ou des patients ; l’automédication n’étant pas à exclure.

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  • Les sources d’émission des médicaments (IPA) vers l’environnement sont nombreuses. Certains proviennent des rejets industriels d’autres des élevages ou des animaux domestiques et des effluents industriels. En outre, l’essentiel de la quantité de substances actives qui passe dans l’environnement provient directement des patients (la partie excrétée des médicaments). Vu les différentes sources d’émissions vers l’environnement, il est préoccupant parce qu’il faut prendre en considération l’ensemble des systèmes écologiques, ce qui rend l’évaluation très difficile. De plus, certains de ces médicaments comme les rejets hospitaliers sont non seulement peu biodégradables mais sont aussi des anti-cancéreux. Ils appartiennent à la classe des CMR. Quant aux antibiotiques présentent des risques aussi bien sur les écosystèmes aquatique que sur les écosystèmes terrestres.

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    • L’écotoxicité des médicaments est jugée a priori peu élevée. Mais les données reposent jusque-là sur des tests visant à déterminer les concentrations des effets aigus ou les concentrations létales. D’autres tests chez les poissons sur des durées plus longues semblent avoir des résultats plus alarmants.
      Certains résidus de médicaments apparaissent particulièrement préoccupants, tels ceux résultant du rejet d’anti-cancéreux, d’antibiotiques et de produits de contraste rejetés par les hôpitaux. Les rejets massifs d’antibiotiques à usage vétérinaire dans les sols sont susceptibles d’en altérer la microflore et d’entraîner des transferts de résistance aux antibiotiques. Autre sujet de préoccupation : le rejet de grandes quantités d’hormones stéroïdiennes qui pourraient à très faible dose perturber la reproduction d’espèces aquatiques (à l’instar d’autres perturbateurs endocriniens : PCB, pesticides, BPA, phtalates…).
      Au-delà des conséquences environnementales, on peut s’interroger sur l’impact sanitaire résultant de la consommation, via les aliments et l’eau.

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement pose de nombreux problèmes pour plusieurs raisons. Elle tient tout d’abord de la difficulté à appréhender les impacts potentiels de la contamination des substances contenues dans les médicaments sur l’ensemble de la chaine trophique (effets cocktails, polluants secondaires, mécanismes de diffusion compliqués) ; d’autre part, de l’impossibilité de connaitre de manière exhaustive les écosystèmes, notamment du fait de leur complexité, et de tenir compte des variations dans la sensibilité des espèces. Enfin, les outils actuellement utilisées sont loin d’être précis : la méthode conventionnelle se contente d’extrapoler les résultats sur la toxicité aiguë pour calculer des concentrations prédites sans effets et estimer les effets chroniques.

    L’incertitude liée aux écosystèmes et à l’impact des IPAs est d’autant plus inquiétante qu’en cas de contamination avérée, c’est tout l’écosystème qui serait touché, la contamination d’une seule espèce étant source de contamination pour les autres. Les effets sanitaires sont également une préoccupation puisque les espèces animales peuvent être consommées : ainsi les effets peuvent toucher l’économie locale puis la santé humaine via l’ingestion de substances dangereuses.

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  • Les résidus médicamenteux qui se retrouvent dans les eaux les contaminent. L’eau nourrit les végétaux et animaux et perturbent ainsi leurs organismes. Malgré les traitements « standard » effectués pour rendre sa potabilité à l’eau du robinet, les molécules restent pour la plupart encore actives en sortie de station d’épuration.
    Les substances déversées ont divers impacts sur l’environnement :
    - absorbées par les végétaux et animaux, les principes encore actifs dérèglent les écosystèmes (eutrophisation, féminisation des espèces...) ;
    - de récentes études montrent des résultats fiables sur la toxicité aiguë de certaines substances.
    Cependant ces résultats ne s’appliquent pas aux effets chroniques qui nécessite davantage de recul.
    - arrivées en Step, les substances se mêlent à d’autres produits chimiques tout aussi délétères donnant ainsi des potions d’éléments mal maîtrisés ;
    - les traitements subis par l’eau en sortie de station d’épuration ne suffisent pas à rendre cette eau vierge de toutes substances nocives.
    L’eau entre dans tous les process de fabrication, avant chaque étape de consommation alimentaire. Son innocuité est indispensable pour l’intégrité de l’écosystème dont l’homme est le dernier consommateur et pourtant le premier responsable.

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  • La toxicité des ingrédients pharmaceutiques actifs (IPA) pour l’environnement est jugée a priori peu élevée. Mais les données reposent jusque-là sur des tests visant à déterminer les effets aigus ou les concentrations létales. Mais des tests chez les animaux aquatiques sur des durées plus longues semblent avoir des résultats plus alarmants. Certains IPA apparaissent particulièrement préoccupants, tels ceux résultant du rejet d’anti-cancéreux, d’antibiotiques et de produits de radiologie rejetés par les hôpitaux. Les rejets massifs d’antibiotiques à usage vétérinaire dans les sols sont susceptibles d’en altérer la microflore et d’entraîner des transferts de résistance aux antibiotiques. Autre sujet de préoccupation : le rejet de grandes quantités d’hormones stéroïdiennes qui pourraient à très faible dose perturber la reproduction d’espèces aquatiques comme d’autres perturbateurs endocriniens : PCB, pesticides, BPA…). Au-delà des conséquences environnementales, on peut s’interroger sur l’impact sanitaire résultant de la consommation par les aliments et l’eau de boisson des IPA sur le long terme. D’où l’intérêt de continuer les investigations.

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement pose des problèmes considérables car médicaments appelés ingrédients pharmaceutiques actifs (IPA) rentrent dans l’environnement par plusieurs moyens que l’on n’arrive pas à contrôler véritablement:Les sources d’émissions diffuses liées aux rejets des substances médicamenteuses et de leurs dérivées dans les urines et les fècès de la population humaine et des animaux de compagnies et d’élevage ou déchets usagers
    Les sources d’émission ponctuelles:Liées aux rejets de l’industrie chimique fine et de l’industrie pharmaceutiques des établissements de soins ,des élevages industriels ou aux épandages des boues de station d’épuration ce qui pourrait entrainer la contamination de l’homme via les plantes alimentaires et ou les animaux d’élevages des sols
    En conclusion il faut dire que la diffusion des médicaments dans l’environnement pose des problèmes de pollutions et de contamination humaine et de écosystème.

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  • Les médicaments pharmaceutiques découlent d’un protocole rigoureux qui passe par plusieurs essais thérapeutiques et différents contrôles avant une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM). Ils sont ensuite utilisés en officine pour le traitement de différentes pathologies en externe ou en milieu hospitalier sous le contrôle attentionné du personnel de santé. Mais au - delà de cette utilisation il arrive que les restes se retrouvent abandonnés en pleine nature à travers les poubelles des maisons mais également dans les décharges communautaires. En outre, il est prouvé l’existence des Ingrédients pharmaceutique actif sous forme de molécule ou de métabolite dans l’environnement à partir de l’excrétion des patients qui est acheminée par les eaux usées, à travers les fosses septiques mais également par épandage de boue au niveau agricole. Généralement, cette propagation des Ingrédients Pharmaceutiques Actifs dans l’environnement ne semble inquiétée personne. Et pourtant elle pose de sérieux problèmes qui méritent d’être pris en compte.
    La présence des Ingrédients pharmaceutiques Actifs dans l’environnement même à des doses faibles peuvent polluer les eaux de surface par le phénomène de ruissellement. Ces eaux seront utilisées pour les arrosages de légumes qui risquent d’affecter la chaîne alimentaire et voire tout l’écosystème.
    Le phénomène de bassin versant va entrainer la pollution des eaux marins avec une atteint de la flore aquatique avec pour conséquence une contamination des poissons et de la flore aquatique. Il faut noter que l’impact sur l’écosystème aquatique dépendra de la concentration de la substance dans le milieu.
    En outre, il est possible que la pollution aquatique soit transmise à l’environnement terrestre par effet de résistance à la dégradation du polluant ceci à travers la boue et bien des sédiments.
    En toxicologie, l’évaluation de la concentration environnementale des Ingrédients Actifs ne parait pas aisée. Malgré les avancés, il est parfois difficile de prendre en compte tous les facteurs qui déterminent la pollution de l’environnement an rapport avec les Ingrédients Pharmaceutiques actifs.
    En définitive, à l’instar de tous les problèmes environnementaux, la diffusion des médicaments dans l’environnement doit être prise en compte par une règlementation rigoureuse corroborée par des mesures préventives. Des mesures doivent être prises afin de gérer de manière plus approprié les restes des médicaments des malades et même des médicaments périmés de nos pharmacies. Cela passera par une bonne sensibilisation des patients et de leur entourage. Les collectivités devaient également prendre des mesures réglementaires dans la vidange des excrétions des fosses septiques.

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  • Les médicaments sont extrêmement importants pour soigner les malades. Mais quand ils se retrouvent dans l’environnement ça devient un problème préoccupant à cause des ingrédients pharmaceutiques actifs qu’ils contiennent et qui sont rejetés soit directement dans l’environnement ou soit leurs dérivés métaboliques. Car les ingrédients pharmaceutique active peuvent contribuer
     Dans la pollution de l’atmosphère et même si c’est en petite quantité
     Dans la contamination des sols « par épandage de boue ou par déjection animale »
     dans la contamination du milieu aquatique par leurs métabolites
    Ils peuvent se retrouver même en petite quantité dans l’eau du robinet

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  • La problématique est complexe ; elle est tout d’abord liée à la multiplicité des sources d’émission de médicaments et de leurs métabolites dans l’environnement (principalement l’excrétion mais aussi les MNU, rejets industriels, élevage et traitements vétérinaires...) ainsi qu’à la multiplicité des molécules de principes actifs ayant des effets extrêmement variés dans l’organisme pour traiter une multitude de pathologies. Il en découle une complexité des mécanismes de toxicité de ces produits.
    Une autre difficulté est représentée par la méconnaissance des effets chroniques sur les espèces aquatiques, actuellement estimés par extrapolation qui est une source d’erreurs.
    D’autre part, la modélisation pour l’évaluation des expositions est difficile à réaliser et il existe une possibilité de persistance et de bioaccumulation de produits pharmaceutiques dans les écosystèmes aquatiques.
    Tous ces facteurs sont à l’origine d’une inquiétude sur l’atteinte des écosystèmes et les impacts sur les services rendus par l’environnement ainsi que sur les impacts sur la santé humaine de par les activités liées à l’eau et la consommation.

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  • Les médicaments sont conçus pour améliorer la santé des population par des soins mais aussi améliorer leur espérance de vie.Cependant, les ingrédients pharmaceutiques actifs(IPA) peuvent se retrouver dans l’environnement et polluer le milieu aquatique, ce qui rend l’évaluation très compliquée.Vouloir réglementer leur commercialisation et une gageure.Pour palier ce problème, une sensibilisation doit être faite pour un comportement responsable des consommateurs

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  • La diffusion des médicaments est responsable de nombreux milieux pollués.
    Les médicaments sont des substances actives qui se retrouvent dans les milieux à faible dose, mais sont responsables d’expositions chroniques, il est alors difficile de déterminer des valeurs responsables d’une toxicité (PNEC).
    De plus, face à la multitudes de molécules existantes, il est difficile de prévoir les effets de la multi-exposition et des interactions entre les molécules, pour la faune, la flore et les hommes.

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  • Les médicaments ou leurs métabolites sont évacués par les voies d’excrétion sous sous forme active (IPA) et se retrouvent dans la nature par épandage à travers les stations d’épuration (STEP). Ces IPA ont des effets néfastes sur les ’écosystèmes aquatiques par leur toxicité sur les algues les crustacés et les poissons. Ils peuvent se fixer aussi sur les boues et affectés les animaux terrestres. Ceci constitue un facteur de risque pour l’homme qui puise ses ressources alimentaires dans les écosystèmes aquatiques.

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  • Les médicaments ou leurs métabolites sont évacués par les voies d’excrétion sous forme active (IPA) et se retrouvent dans la nature par épandage à travers les stations d’épuration (STEP). Ces IPA ont des effets néfastes sur les écosystèmes aquatiques par leur toxicité sur les algues les crustacés et les poissons. Ils peuvent se fixer aussi sur les boues et affectés les animaux terrestres. Ceci constitue un facteur de risque pour l’homme qui puise ses ressources alimentaires dans les écosystèmes aquatiques.

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  • Oui c’est exact ! la diffusion des médicaments dans l’environnement pose de sérieux problèmes. En effet et une fois dans la nature des ingrédients pharmaceutiques actifs (IPA) se retrouvent dans les milieux aquatiques avec des effets néfastes potentiels sur les espèces aquatiques notamment sur les algues, les crustacés et les poissons puis sur l’ensemble des écosystèmes aquatiques

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  • Même si les produits pharmaceutiques ont une faible influence sur la léthalité des animaux aquatiques, ils ont une forte influence leur reproduction.
    Cela est d’autant plus important que les medicaments ne sont pas contrôlables, dans la mesure où ils sont produit pour soigner l’homme

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  • Les médicaments contiennent des ingrédients pharmaceutiques actifs (IPA) qui se retrouvent dans l’environnement principalement par voie d’excrétion, et aussi par épandage dans les sols via les plantes alimentaires et/ou animaux d’élevage. Certaines substances ont des impacts sur la flore et la faune, notamment en matière d’antibiorésistance ou de modulation endocrinienne qui peuvent survenir à doses faibles. Ces IPAs peuvent s’accumuler dans les cellules et altérer leur fonctionnement, se fixer sur les récepteurs, inhiber ou stimuler la production des protéines. La diversité des IPA peut résulter de en de différentes réactions complexes dans le milieu, ce qui rend l’évaluation des effets très difficiles.
    La réglementation de la mise sur le marché des médicaments en fonction du devenir environnemental est très difficile, ces substances étant utilisées pour soigner et contribuer à la santé humaine.
    De même, si l’on connaît bien la nocivité intrinsèque pour l’homme des substances médicamenteuses à doses thérapeutiques, les effets à faibles doses sur des périodes longues en mélange avec d’autres substances médicamenteuses ou non, son mal connus.

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement est un problème préoccupant pour plusieurs raisons :

    - Les ingrédients pharmaceutiques actifs des médicaments (utilisés et non utilisés) sont susceptibles de se retrouver dans l’environnement (sol, les êtres vivants aquatiques et en retour l’homme par des phénomènes de bio accumulation et bio amplification).

    - Certains produits médicamenteux sont susceptibles de polluer l’atmosphère, quoique les rejets atmosphériques de médicaments concernent un nombre limité de molécules, et
    essentiellement des anesthésiques volatils de type fluothane qui sont concernés en milieu hospitalier. Par contre d’autres produits tels les hydrofluoroalcanes sont connus comme susceptibles de s’oxyder dans l’atmosphère pour donner l’acide trifluoroacétique qui est un produit fortement persistant, toxique et susceptible d’intervenir dans les mécanismes de l’effet de serre, même si cette source est relativement faible et mineure.

    - Il y’a aussi la possibilité de contamination de la chaîne alimentaire (poisson, végétaux, animaux et crustacés) et partant un transfert de pathologies depuis cette chaîne alimentaire à l’homme

    - L’accès à l’eau potable étant limité dans le monde, la contamination des ressources , en particulier les ressources en eau, serait une catastrophe naturelle pour tout être vivant. En effet, une fois déchargées dans les eaux, les molécules polluantes retournent dans les eaux de surface et les eaux souterraines et finissent dans les réseaux d’eaux potable pouvant conduire à des épidémies massives et aigüe

    - L’environnement subira et consommera les produits actifs des médicaments (IPA= ingrédients pharmaceutiques actifs) que ça soit dans les rivières, la terre. Les conséquences seraient des pathologies infectieuses ou la diminution des défenses immunitaires des êtres vivants moins résistants dans l’environnement.

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement est aujourd’hui une question d’envergure. Cette situation reste beaucoup plus inquiétante dans la mesure où ses sources sont nombreuses et leur maitrise cause une grande énigme.
    En effet, qu’il s’agisse de nos comportements quotidiens (activités champêtres nécessitant des pesticides, activités industrielles émettant des gaz et différentes pollutions atmosphériques,...), de nos obligations (traitements médicaux, énergies utilisées) et autres, nous sommes nous mêmes des potentiels pollueurs de l’environnement, rendant ainsi la question difficile de maitrise.

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement pose des problèmes considérables, Le sujet est très préoccupant sur le plan environnemental par le fait que :

    La présence de certaines molécules mère et de leurs métabolites sont détectés dans les milieux aquatiques et dans l’environnement. Cela entraine une contamination des eaux de consommation qui souvent cause des dommages graves sur la santé des animaux et de la population. De plus, si les responsables du pays où vivait cette population n’a pas une politique de sante publique digne de ce nom, si elle n’a pas accès à des soins de santé de qualité pourrait conduire à des épidémies.

    La présence de certains médicaments administrés à l’homme dans les eaux résiduaires urbaines épurées en station d’épuration et qui sont rejetées dans les cours d’eau et dans la mer. Cela pourrait entrainer également la pollution de l’atmosphère, des sols et des milieux aquatiques ce qui entrainera sans aucune doute la contamination de la population.

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  • La libération dans l’environnement des médicaments pose problèmes car il est extrêmement difficile de localiser les sources de rejet et les STEPs n’ont pas la technologie nécessaire pour extraire les substances actives des boues d’épuration.Malheureusement ces boues sont utilisées dans le secteur agricole

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  • La libération dans l’environnement des médicaments pose problèmes car il est extrêmement difficile de localiser les sources de rejet et les STEPs n’ont pas la technologie nécessaire pour extraire les substances actives des boues d’épuration.Malheureusement ces boues sont utilisées dans le secteur agricole

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  • Ce sujet est considéré très préocupant sur le plan environnemental pour tois raisons :

    - Les médicaments sont concus essentiellement pour soigner. Ainsi il sera difficile d’appliquer une certaine réglémentation par rapport à son devenir environnemental car les hommes en auront toujours besoin. Cependant, il peut avoir modification au niveau des comportements humains vis à vis des médicaments.

    - Ces médicaments ont pour principale source d’émission les excrétions. il s’agit d’une origine anthropique difficile à controler. ces excrétions diffusent dans le sol et l’eau, d’où une exposition importante.

    - il est difficile de prédire les effets chroniques parce que les substances médicamenteuses sont très actives.

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  • Le sujet est considéré comme très préoccupant car les effets sont encore peu connus mais quelques données permettent de constater des modifications sur notre écosystème. Ceci s’explique du fait que les médicaments sont des substances actives et qui sont conçues pour se fixer sur des récepteurs inhibés, stimulés. Elles doivent probablement agir dans la nature en fonction de leur propre rôle.
    Nous pouvons prendre comme exemple une étude (Oaks, 2004) Oaks, JL, Gilbert, M., Virani, MZ, Watson, RT, METEYER, CU , Rideout, BA, Shivaprasad, HL, Ahmed, S, Chaudhry, MJI, Arshad, M. et autres. 2004. résidus Diclofenac comme la cause du déclin de la population de vautours au Pakistan. La nature. Volume 427, Issue 6975, 630-633 ) qui a établi un constat alarmant du déclin de la population des vautours au ¨Pakistan lié à des résidus de Diclofenac. Les produits pharmaceutiques qui sont consommés pour la santé humaine se retrouvent dans les excréments des individus, ce qui est l’une des sources principales qui partent dans STEP ou fosses septiques. Lors du traitement des eaux usées, une boue d’épuration se produira qui pourra être utilisée dans un cas d’épandage, ce qui contaminera le sol et les aliments qui seront ingérées ensuite par le consommateur. L’élevage et les animaux domestiques sont aussi une source de contamination lorsqu’ ils vont faire leurs besoins. Les études sont basées sur les effets aigus à l’encontre des espèces aquatiques. Le mode de calcul pour estimer les concentrations environnementales sont encore en débat. Actuellement, certains traitements sont connus pour avoir des données d’écotoxicité aquatique aiguë et chronique dans la littérature scientifique. Les études sont effectuées pour évaluer les risques environnementaux. Il est souligné que les effets chroniques devraient être mieux étudiés puisqu’il est constaté que des expositions entre 48h-96h lors de tests sur des algues sont plus sensibles ; des tests sur des durées plus longues sur le développement et la reproduction des poissons montrent une sensibilité accrue à certains IPAS. La présence de traces de substances médicamenteuses a été établie à l’échelle mondiale. Notre mode de consommation et de production alimentaire (émissions diffuses et ponctuelles) entre en jeu dans la contamination de l’environnement. Les difficultés de l’évaluation des risques tant sur l’humain que sur l’écosystème est à ce jour encore peu documenté . Il apparaît toutefois que certains médicaments comme les parasiticides, les antimycotiques, les antibiotiques et les (xéno)oestrogènes, peuvent tous avoir des effets écotoxicologiques. La diversité des principes actifs nous amène à évaluer difficilement les effets dans l’environnement.
    De plus, les usines de fabrication qui sont autorisées à fabriquer les médicaments ont-elles un contrôle sur d’éventuels rejets médicamenteux malgré leur certification par des normes ISO ? Le fait de ne pas maîtriser le système de recyclage des médicaments devrait interpeller nos gouvernements face à une méconnaissance sur les effets des médicaments dans l’environnement tant pour la flore et la faune que pour les humains. A ce jour, l’impact écologique sanitaire reste peu évalué mais devrait quand même permettre à nos autorités de prendre des mesures de prévention. On peut ainsi penser à l’antibiorésistance ou la modulation endocrinienne. Notre mode de consommation médicamenteuse, de prescription médicale ne serait-il pas une première mesure de prévention face à un d’éventuel problème écologique et sanitaire ?

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  • L’évaluation de l’exposition aux résidus médicamenteux est assez récente. Le sujet est préoccupant car nous n’avons que peu de recul sur ces travaux. De plus, le polymorphisme des molécules, leurs effets (par ex. féminisation des poissons), leur toxicité, l’effet synergique, tout ceci est également préoccupant. Enfin, le fait que ces rejets ne soient pas volontaire rend difficile son contrôle. La communication et le changement de comportent apparaissent actuellement comme seuls moyen de limiter les dégâts, mais il va être difficile de penser à des mesures correctrices (hormis peut-être un changement complet d’infrastructure pour les eaux usés adapté à chaque molécule, autrement dit quelque chose de difficilement concevable actuellement et extrêmement couteux).

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  • Depuis des années ; l’utilisation variable des substances médicamenteuses que ça soit dans le but thérapeutique ou dans le but social produit un déséquilibre psychique ; physique et environnemental issue de la pharmacodépendance ; de progrès de l’analyse physico-chimique, des méthodes de rejets qui se catégorisent en sources d’émissions diffuses1 (consécutives aux rejets de substances médicamenteuses et de leurs dérivés dans les urines et les fèces de la population humaine et des animaux de compagnie et d’élevage ou aux déchets des usagers) et les sources d’émissions ponctuelles2 (liées aux rejets de l’industrie chimique fine ;de l’industrie pharmaceutique ;des établissements des soins ;des élevages industriels animaux et piscicoles ou aux épandages des boues de station d’épuration) .
    Ainsi certaines substances médicamenteuses ont un impact significatif sur la flore et la faune 3 notamment en matière d’antibiorésistance ou de modulation endocrinienne 4 qui surviennent à des doses faibles et des conséquences à long terme pour l’environnement et pour l’homme.
    Les médicaments à usage vétérinaire présentent un risque encore plus direct pour l’environnement car ils sont éliminés directement sur les sols ou dans l’eau par les animaux d’élevage 5.
    En ce qui les établissements hospitaliers, les rejets les plus préoccupants sont ceux qui concernent les anticancéreux , certains antibiotiques et les produits de contraste qui sont rejetés dans les eaux usées des hôpitaux .
    En effet ; les anticancéreux comme les platinâtes ou les cyclophosphamide sont très difficiles à détruire dans les stations d’épuration et ils ont donc la possibilité de se répartir dans tout l’écosystème alors que ce sont des produits mutagènes ;cancérigènes et toxiques pour la reproduction6
    Pour le élevages ;les antibiotiques qui se justifient ;certes ;en cas de maladie infectieuses ont des conséquences importantes sur les équilibres biologiques notamment lors de leur utilisation à des doses infra-thérapeutiques à des fins de promotion croissance. D’autre part la présence d’antibiotiques dans le tube digestif des animaux sélectionne une flore antibiorésistant qui peut diffuser dans les sols , les eaux ou les sédiments pouvant modifier ainsi leur fonctionnalité , les équilibres écologiques7 et risques infectieux8 pour les diverses espèces.
    Pour les boues des stations d’épuration urbaines sont une autre source de préoccupation car avec l’autorisation car avec l’autorisation d’usage pour amender de terres agricoles, il se produit un transfert des résidus dans les prairies9.

    L’évaluation des effets est en réalité un exercice extrêmement difficile en raison de la diversité des molécules10 et donc des mécanismes d’action ; d’autant plus que les effets ne sont pas spécifiques d’une molécule. Ils sont souvent communs à des nombreuses familles de produits chimiques comme la perturbation endocrienne11qui est commune à des hormones médicamenteuses certes ;mais aussi aux hormones naturelles ;aux phythormones ; aux PCB ,aux phtalates ; aux pesticides organophosphorés …
     ; Les interprétations sont également difficiles lorsqu’on souhaite anticiper un effet chronique pour de très faibles doses absorbées 12 ; Le manque de connaissance sur les effets et les mécanismes d’actions des médicaments sur les composants de l’environnement 13 ; l’insuffisance de données sur les effets des résidus des médicaments sur les écosystèmes et des travaux de recherches14 ; l’évaluation ne tient pas compte des apports par l’alimentation qui sont inconnus15 ;une réglementation encore insuffisante ; une méconnaissance du cycle de vie de substance médicamenteuse dans l’environnement 16. Le cout des technologies de traitement des eaux destinées à la consommation humaine17 ;
    Faible implication en matière de surveillance des milieux (qui implique l’analyse des médicaments et de leurs métabolites) ; Absence des STEP pour certains pays ( Surtout pour les pays en voies de développement)18 ; la pollution incontournable par certains produits médicamenteux gazeux (volatils) tels que les anesthésiques généraux et les aerosols(mélange de gaz et de liquide ou de solide sous pression : cas des antiasmatiques)

    D’où il importe ,d’entretenir un échange entre les chercheurs ;les instances réglementaires ; les industriels ;les utilisateurs des médicaments pour limiter les impacts environnementaux pour lesquels le médicaments ne sont pas faits et pour continuer à garder leur efficacité dans le traitement des maladies humaines et animales

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  • Le médicament est définie comme toute substance d’origine végétale animale ou de synthèse possédant des vertus curatives ou préventive chez l’humain l’animal ou même le végétal une fois ingérés, ils seront absorbé biotransformés et rejeté par excrétion dans la nature. Seulement plusieurs de ces principes actifs biotransformés sont nuisibles pour l’environnement une fois excrétés les études montrent que les CAE50 des ipA sont sans effets pour l’environnement à des valeurs <1 or d’après les résultats du diagramme qui est proposé on observe que plus de 90% des ipA ont des valeurs de CAE50 >1 ; 1% de ces ipA ont des valeurs <0.01 ce qui donne matière à s’inquiéter vue la quantité de principes actifs en circulation. Autres difficultés préoccupantes est l’évaluation précise de nocivité de chaque ipA (biotransformé ou pas) dans la nature (effet cumulatif dans les STEP) ; le rapport PEC/PNEC doit a chaque fois être ajusté (facteurs d’incertitude).

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  • - diffusion dans les eaux et les sols : même si les concentrations sont souvent < aux doses thérapeutiques prescrites, les doses chroniques des résidus de IPA ou leurs métabolites ne sont pas connus. Mais plusieurs sortes de médicaments ont des effets sur la faune et flore des milieux aquatiques, dont on peut suspecter qu’en chronique, ils aient aussi les même effets ou d’autres inconnus chez l’homme comme des perturbations de la reproduction ou du développement.
    - si la faune et la flore sont attaqués par ces produits, cela diminue la biodiversité (par exemple aussi disparition de certaines espèces comme des espèces de vautour en Inde qui sont utiles dans la chaîne de vie et dont on ne peut pas prévoir tous les effets que leur disparition va engendrer)
    - la diffusion de ces IPA se surajoute aux effets des autres polluants déjà présents, ce qui fait un cocktail néfaste dans les différents milieux dont les effets cumulatifs ne sont pas prédits
    - l’utilisation massive d’antibiotiques surtout les ATB à large spectre comme les tétracyclines font chez les animaux des créations de souches résistantes dont les gènes peuvent se transmettre à l’homme et lui entraîner des infections plus fréquentes et à cause de l’atteinte de la flore intestinale, lui entraîner aussi des allergies. Il y a aussi sur les sédiments des rivières une accumulation des ATB qui modifie la flore et entraîne la sélection de bactéries antibiorésistances.
    - les résidus de ces médicaments dans les élevages piscicoles ainsi que les excréments des poissons peuvent acidifier les eaux et entraîner une eutrophisation des sols : baisse biodiversité
    - la diffusion dans les sols par les déjections animales, l’épandage des boues contaminées peuvent contaminer aussi les aliments (végétaux ou viande, lait) et donc l’homme. De plus les doses dans les aliments ne sont pas étudiées.

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  • La très vaste utilisation des molécules d’antibiotiques en médecine humaine et/ou vétérinaire est à l’origine de leur introduction dans l’environnement. Or de nombreux antibiotiques comme la doxycycline, l’oxytétracycline, ou la lévofloxacine sont excrétés de l’organisme sous forme inchangée et peuvent donc rester actifs et présenter des risques pour l’environnement.
    Les principaux médicaments à structures polaires, retrouvés dans les eaux superficielles, peuvent atteindre les eaux souterraines. A Berlin (Allemagne), Heberer a mis en exergue la présence de molécules pharmaceutiques comme l’acide clofibrique, mais aussi le diclofénac et le gemfibrozil. En 2000, Sacher et al ont procédé a la détermination de la présence de médicaments sur 105 échantillons d’eaux souterraines en Allemagne : 39 de ces échantillons présentaient des portions minimales d’ingrédients pharmaceutiques. Certains médicaments ont été détectés à des concentrations voisines de 10ng/L : des β-bloquants, des analgésiques, un antiépileptique (carbamazépine), le diclofénac, des antibiotiques et des produits de contraste iodés comme l’iopamidole.

    Quand les stations d’épuration ne retiennent pas les résidus de médicaments, ils les rejettent dans les eaux de surface. La dilution, variable en fonction du site de rejet et des saisons, conduit à des concentrations en résidus en plus faible quantité que celles qui sont retrouvées dans les rejets. La dégradation de ces résidus, biotique et abiotique avec hydrolyse, photo dégradation et adsorption sur les sédiments, va se poursuivre dans les eaux de surface.
    Le rythme d’occurrence des médicaments dans les stations d’épuration et les eaux de surface a été signalé par différents auteurs. Néanmoins, les médicaments sont des substances le plus souvent conçues pour être biologiquement actives, et peuvent ainsi interagir avec des cibles biologiques spécifiques ; cette fonction suscite des interrogations sur les risques écologiques et sanitaires liés à leur présence dans l’environnement.
    Sur le plan des propriétés pharmacologiques des médicaments et sur leur structure chimique et de les propriétés physicochimiques, il est difficile de suivre les médicaments dans l’environnement vu très grande variété des molécules. Le devenir des médicaments au cours de leur usage thérapeutique et après rejet dans l’environnement est très variable.
    L’évaluation des risques doit porter sur leurs effets toxiques ou allergisants quand ils se trouvent à l’état de traces au sein de mélanges complexes de polluants dans les eaux d’égouts et les eaux superficielles et sur la vérification qu’ils ne peuvent franchir les étapes de potabilisation. De plus les antibiotiques peuvent induire des effets liés à leurs cibles spécifiques, c’est-à- dire influencer les biomasses bactériennes de l’environnement que ce soit dans les sols, les eaux superficielles, les stations d’assainissement de traitement des eaux ou les réseaux de distribution d’eau potable. Dans ce cas, des perturbations peuvent se produire au sein des cycles épurateurs naturels ou artificiels et des dysfonctionnements apparaître au sein des systèmes d’assainissement (Levi, 2006).
    Ils sont générateurs de problèmes éco systémiques et sanitaires pour les végétaux (phytoplancton) et la faune aquatiques (ichtyo faune).On peut se référer aux documents sur les "Etudes de mortalité sur poissons, micro crustacé, rotifères, poissons-zèbre, algues et daphnies" de (Henschel et al, 1997) et les "Tests d’écotoxicité sur des organismes d’eau douce" de (Yamashita et al, 2006).
    Il existe des modèles éco-systémiques ou spécifiques d’études de la nocivité en laboratoire. Ce sont des indicateurs éco-toxicologiques (bio indicateurs) comme par exemple, des bactéries, des algues, des crustacés (daphnie,…), des poissons pour la nocivité dans les chaînes
    N’y’a-t-il pas lieu de parler de risques de bio-accumulation des molécules par les espèces aquatiques notamment les poissons et d’altération considérable de la chimie et microbiologie des eaux ?

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  • Le sujet est très préoccupant car les voies de transfert de médicament et des résidus médicamenteux sont très variées. Les médicaments peuvent se retrouver dans l’air, dans l’eau et dans le sol. Donc Ils peuvent poser des problèmes dans tous les compartiments de la biosphère.

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  • Le sujet est très préoccupant car les voies de transfert de médicament et des résidus médicamenteux sont très variées. Les médicaments peuvent se retrouver dans l’air, dans l’eau et dans le sol. Donc Ils peuvent poser des problèmes dans tous les compartiments de la biosphère.

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  • Ces médicaments se retrouvent après dans l’environnement à des proportions faibles mais décelables.
    Dans l’eau potable on les retrouve aussi mais ils ne semblent pas poser de problèmes pour la vie humaine.
    Les espèces aquatiques également subissent leurs impacts.

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