Comme indiqué plus haut, l’eau entre dans chaque étape de fabrication d’un produit qu’il soit technologique, alimentaire, médicamenteux, rendant son recours incontournable. Son utilisation laisse souvent des traces, sa restitution devrait pourtant être exempte de toute substance toxique car consommée de manière ultime pour l’alimentaire animale ou humaine.
La diversité des utilisateurs et des usages rend le contrôle de la qualité de l’eau complexe : source de gisements toxiques : milieu hospitalier, industrie, agriculture, traitement thérapeutique en ambulatoire dont restitué à domicile…
le contact entre plusieurs principes actifs rendent la toxicité non prévisibles ;
unique circuit d’élimination des eaux usées et non traitement spécifique des activités à risque ;
L’assurance de restituer une qualité d’eau satisfaisante est un problème pour les pouvoirs publics eu égard à la quantité d’acteurs entrant dans cette gestion ;
à l’analyse de sa qualité ;
aux contraintes réglementaires qu’il faudrait imposer aux industriels ;
aux intérêts économiques en jeu (juste prescription des médicaments, emplois, R&D pour rendre l’industrie plus respectueuse de l’environnement et plus responsable de leurs actes) ;
à la non-maîtrise actuelle des combinaisons chimiques et à leur évaluation des risques ;
la gestion de l’eau de certaines grandes agglomérations sont des délégations de services publiques confiées à des structures privées, elles-mêmes impliquées dans l’intoxication de l’eau