Le CPA est une organisation « informelle » lobbyiste créée en 1982 sous l’impulsion de l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité) (et dissoute en 1995 suite au « scandale de l’amiante ») qui a dirigé, pendant plus de 10 ans, la politique sanitaire française sur l’amiante.
Cette organisation a été impulsé par des entreprises ayant des intérêts dans l’industrie de l’amiante, et même s’il disposait d’un « groupe de travail scientifique », il est impensable et choquant d’imaginer que ce lobby ait pu avoir une telle influence sur la problématique sanitaire de l’amiante (comme l’a résumé l’ANDEVA : « c’est comme si la Seita s’était occupée du cancer du poumon »).
Dans la Province Nord : 7000 personnes sont potentiellement exposées (estimation 1994) sur 45 000 habitants : c’est 15,5% de la population concernée. Ce chiffre semble très élevé pour une population non concernée par des expositions professionnelles.
En effet, les expositions professionnelles à l’amiante représentent une part importante (16 %) du nombre des maladies professionnelles (chiffres CNAMTS 2006).
Lier le rôle du CPA à cette exposition est difficile, mais on peut supposer un rôle des lobbys, et en particulier celui du CPA, dans la minimisation du phénomène.