Ces données nous font remarquer qu’ en se basant sur le taux d’incidence annuelle des cancers pulmonaires qui est de 14,9/100.000, le nombre de personnes nouveau-cas de cancer dans la région du nord est de 45.000 X14,9/100.000 , soit plus ou moins 7 personnes, nouveau-cas malade attribuables à l’exposition à la trémolite.
Néanmoins, la fiabilité des chiffres présentés indiquant le degré d’exposition au trémolite est douteuse, comme l’a indiqué, d’après une doctorante en géographie de la santé anciennement pharmacienne, qui a dit que « cette étude est bourrée de biais et approximations » et qui fait des propositions en disant que « Cette enquête doit être complétée et renforcée afin de pouvoir donner, fin 1994, des estimations sur les risques relatifs des cancers de la plèvre et du poumon en fonction de l’exposition à la trémolite selon les différentes sources d’exposition ». « La localisation des zones de trémolite sur l’ensemble du territoire constitue un élément d’information important, nécessaire à l’élaboration d’un Plan. »