L’action publique face à l’exposition à la trémolite dans les tribus de Nouvelle-Calédonie a été marquée par des retards importants. Bien que des consignes de sécurité aient été mises en place à partir de 2001 et que la destruction des habitats à risque ait commencé en 2005, ces mesures sont intervenues trop tard pour prévenir des conséquences graves, telles que des cancers. La gestion des risques a été compliquée par les spécificités culturelles et géographiques des tribus.
Pour améliorer la sécurité des populations, plusieurs mesures auraient pu être prises : renforcer la prévention très tôt avec des campagnes de sensibilisation régulières, intervenir plus rapidement pour détruire les habitats à risque, offrir un suivi médical renforcé pour détecter les maladies liées à l’exposition et mettre en place des régulations strictes pour limiter l’utilisation de la trémolite dans la construction.