L’action publique peut se décliner de plusieurs façons. Elle peut être préventive ou corrective, voire dans certains cas simplement palliatif. L’action entreprise par l’état pour réduire le risque est lente est sans effet immédiat. On note une absence de maitrise de problème par le pouvoir public donc une intervention inefficace. Des erreurs d’appréciation, des controverses, mais aussi parfois une méconnaissance des risques peuvent expliquer l’action des pouvoirs publics insuffisante.
On aura préconisé comme mesures pour améliorer la sécurité des populations la mise en place d’une campagne d’information visant à supprimer définitivement l’usage du pö et précisant la conduite à tenir vis à vis des habitations déjà recouvertes de pö dans l’attente de la mise en place de mesures correctrices à venir, s’impose immédiatement. Cette campagne d’information doit s’accompagner d’une éducation sanitaire visant au contrôle des facteurs de risque associés aux maladies respiratoires.
Il apparaît indispensable de procéder dès maintenant au dépoussiérage complet interne des habitations. Cette première phase doit être confiée à un personnel formé afin d’éviter le recours à des pratiques individuelles qui pourraient aboutir à l’opposé de l’effet recherché.
Ce dépoussiérage des maisons pourrait, dans l’attente des expérimentations, s’accompagner du recouvrement des murs par de la peinture
Détruire l’habitat à risque doit être également envisagée. Outre le fait, que cette mesure constitue une solution définitive au risque d’exposition lié à l’habitat aussi, déplacer la population sur un nouveau sité avec de maisons nouvellement construites en tenant compte du problème actuel et la prise en charge médicale de tous les sujets atteints.