Les champlanais sont tous conscients du problème, mais ils s’accommodent. En effet, Orly s’est développé à partir des années 50. L’intégration de Champlain en 1975 dans le plan d’exposition du Bruit de l’aéroport a rendu inconstructible près de la moitié du village et favorisé en contrepartie un cout immobilier avantageux et le maintien de terrains boisés, parcs, jardins attenant aux maisons, terres agricoles… Pour que la commune reste compétitive par rapport à ses voisines, les maires successifs ont incité les entreprises à s’installer dans les ZAC qui, elles, pouvaient se développer. Les recettes fiscales qui en découlent sont redistribuées sous forme d’équipements collectifs dont bénéficient tous les riverains (écoles, logements sociaux, équipements sportifs et culturels). Les relations sociales sont importantes (marché, entraide,…). Les nuisances de l’aéroport sont contrebalancées par des avantages et une certaine qualité de la vie.