Le dylstilbestrol est une substance qui a eu des effets délétères qui se sont parfois exprimés sur la génération suivante aussi bien sur les filles (anomalie du vagin par exemple) que sur les garçons (anomalie de l’urètre). Aujourd’hui, on suspecte aussi des anomalies sur la troisième génération. Les effets nocifs du DES variables d’un individu à l’autre dépendent surtout du moment de la grossesse où la mère a utilisé la substance. Les effets les plus importants sont retrouvés en cas de prise en début de grossesse.
Certaines substances génotoxiques n’ont pas le temps de faire des dégâts car il y a des check points durant lesquels la cellule est vérifiée au niveau de sa conformité pour pouvoir poursuivre le processus cellulaire en cours. Si la cellule a été endommagée ou bien elle meurt ou alors les dommages sont réparés si cela est encore possible. La transmission de la séquence mutée d’un gène n’est pas systématique alors les conséquences sur la descendance ne sont donc pas systématiques. Elles dépendent du moment de l’exposition à la substance génotoxique et de la réponse du corps.