La toxicité développementale se limite à l’exposition pendant la grossesse. La modification du sexe ratio mâle/femelle dans une population exposée peut bien être considérée comme consécutive à une toxicité developpentale.
Les perturbateurs endocriniens qui peuvent traverser la barrière placentaire est un assez bon exemple. C’est le cas des dioxines pour lesquelles beaucoup de travaux ont été effectués et dont on a constaté une modification du sex ratio (excès de filles) à Seveso depuis la catastrophe en 1976. Ce phénomène peut être dû à des déséquilibres hormonaux induits par ces perturbateurs endocriniens. Un autre exemple est celui de l’androstènedione qui peut être provoqué la masculinisation du poisson comme la gambusie.