Un constat et/ou une possible croissance de la bio-résistance de certaines bactéries due à présence de certains médicaments ou de leur métabolites dans l’environnement ce qui pourraient impacter la santé humaine ou celle des animaux en rendant les principes actifs des médicaments peu ou pas du tout actifs.
La présence de certains médicaments tel les anticancéreux (très peu biodégradables) pouvant induire des effets mutagènes, cancérogène ou repro-toxique pour l’homme ou les animaux. Cette situation pourrait être beaucoup plus critique pour les pays en développement ou les mesures idoines de gestion des médicaments surtout d’origine hospitalier est inefficience
Une concentration de médicaments dans l’environnement peut rendre difficile la potabilisation de l’eau destinée à la consommation humaine ou même réduire la masse d’eau potabilisable ; à terme on peut sur le plan économique se retrouver avec des coûts énormes de retraitement des eaux, sur le plan sanitaire on peut faire face à des transfert de bio-résistance et à l’apparition de pathologies liées à la consommation d’eau impropre, sur le plan social on peut assister à plus long terme à des batailles pour la conquête de la ressource en eau potable ou potabilisable.
Il y’a aussi la possibilité de contamination de la chaine alimentaire (poisson, végétaux, animaux et crustacés) et partant un transfert de pathologies depuis cette chaine alimentaire à l’homme
Nous pouvons aussi penser à une diminution de la qualité des sols via une modification de la constitution bactérienne ou physico-chimique des sols ; partant une diminution des productions agricoles peut être à craindre et à terme une fragilisation de la sécurité alimentaire.