Les principaux points de préoccupation apparaissent successivement dans l’exposé :
la multiplicité des sources, ponctuelles (industries pharmaceutiques, élevages industriels, établissements de soins) et diffuses (excrétion par les patients après traitement, rejetés en mileu naturel via les STEP), ces dernières, majoritaires, étant encore plus difficilement controlables,
le grand nombre d’IPA, aux modes d’action différents et susceptibles d’interagir entre eux et avec d’autres polluants (avec effet synergique, additif ou antagoniste possible), ce qui rend encore plus complexe l’étude des mécanismes de toxicité,
les difficultés à accéder aux concentrations environnementales prédites par relevés ou modélisation, en fonction des points de rejets et de la cinétique propre à chaque IPA en milieu naturel,
la méconnaissance des effets toxiques aux doses présentes dans l’environnement, très faibles et entrainant une exposition sur le long terme (difficultés d’extrapolation à partir des résultats de toxicité aigüe)