La zone la plus exposée (le Nord-Est) présente une topographie qui ne favorise pas l’accumulation des rejets au-dessus de la ville. Même si le lien entre l’exposition environnementale aux dioxines et le développement des lymphomes malins non hodgkiniens a été établi, la voie de contamination des riverains reste inconnue. En clair on ne peut directement soupçonner l’incinérateur d’être responsable, de part ses rejets, de la survenue de ces cancers.
Dans l’étude de la Direction des études économiques et de l’évaluation environnementale (D4E) les populations riveraines dans leur majorité n’ont pas une perception négative d’un incinérateur aux normes dans leur environnement. Ils lui trouvent même des avantages.
Le syndrome de NIMBY est le fait de la perception des populations due à la nocivité reconnue (à la suite d’expositions accidentelles ou professionnelles et donc à des doses élevées) des dioxines et le caractère cancérigène attribué au TCDD associé au fait que ces dioxines sont produits (même en faible quantité comme dans le cas des incinérateurs) par les incinérateurs.