Question sur : Usines d’incinération d’ordures ménagères : risques et acceptabilité En réponse à :

Sujet : Usines d’incinération d’ordures ménagères : risques et acceptabilité

R�pondu le dimanche 18 mars 2012 par Khoubbane Lamia

les sociétés de consommations sont tournée vers la production massive de déchets et produits inutiles qui a pour conséquent le développemnet de nombre croissant d’usine d’incinération d’ordures ménagères ,la FRANCE compte le nombre le plus important d’UIOM ce qui a mobilisé des centaines d’opposants et associations à dénoncer les risques encourus par les populations habitant à proximité des incinérateurs, et à tirer la sonnette d’alarme sur les risques de cancer (dioxine).
la production des déchets est passée au double depuis 40 ans avec 360 kilos de déchets par an et par habitant, soit environ 1kg par jour et par personne.
Cette masse considérable de déchets pose de nombreux problèmes, du fait de sa croissance constante (1 à 2% par an et par habitant), des difficultés de son traitement en aval et de la production toujours plus importante en amont de biens de consommation.
En effet, la gestion des déchets coûte cher aux collectivités, pollue l’environnement et peut avoir des conséquences graves sur la santé des riverains.

un plan d’action a été definit par ministère de l’Ecologie et du Développement durable (MEDD) ayant pour objectif de stabiliser la production des déchets à l’horizon 2008.l’ADEME
a pris le pas par le lancement de la première grande campagne de prévention des déchets "Réduisons vite nos déchets, ça déborde" ,visant également à sensibiliser les consommateurs sur les pratiques simples et efficaces qui diminuent au quotidien la production de déchets.

si la population démontre clairement son adhésion aux actions préventives et campagnes de sensibilsation on constate une mobilisation des riverains et associations face à l’arrivée de tout projet d’implantation d’une nouvelle UIOM. ,le Nimby « pas dans mon jardin » exprime clairement ce rejet par les habitants. on constate une réticence et des mouvements de contestation face aux nouvelles installations des UIOM les anciennes sont acceptés par les habitants.

l’étude meneé par le ministère chargé de l’environnement a été surprenante puisqu’elle a démontré que les opposants qui ne vivent pas à proximité immédiate d’un UIOM développent des angoisses et des craintes plus que les riverains qui habitent à proximté des incinérateurs et le connaissent.

la contibution des études dans l’incrimination des UIOM laisse plusieurs points d’interrogation en prenant pour exemple le cas de BESANCON .
dans les études réalisés ont porté sur :l’alimentation,l’analyse qui démontre que le risque de développer un lymphome malin non hodgkinien est 2,5 fois plus élevé pour les habitants de la zone la plus exposée que pour ceux de la zone la moins exposée,la prise en compte des diffusions atmosphérique ,des émissions de dioxine selon la topographie du paysage environnant, la nature des sols, la direction des vents dominants , le flux et la concentration des polluants. les études n’arrivent pas à mettre en évidence le lien entre la pathologie et l’ exposition environnementale.


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