Les résultats de l’estimation de la valeur statistique de la vie humaine dépendent fortement de la méthode d’évaluation utilisée. Les valeurs obtenues par la méthode des coûts et pertes de productions brutes sont largement inférieures à celles obtenues par la méthode de la disponibilité à payer. En effet, cette disparité est due au fait que les coûts et les pertes évaluées traduisent une réalité vécue par les personnes tandis que le consentement à payer est une promesse et ne reflète pas la réalité. Il est donc normal que la promesse traduite ici par le CAP soit plus grande que la réalité. Ceci est illustré par l’article de Lannoie et Latour concernant la valeur statistique de la vie humaine, au sujet de l’ajustement du salaire des employés en fonction du risque.