Question sur : Comment qualifier le travail vis à vis de la population et ses spécificités ? En réponse à :

Sujet : Comment qualifier le travail vis à vis de la population et ses spécificités ?

R�pondu le vendredi 24 mai 2013 par Legendre Anne-Laure

On peut faire un parallèle la lenteur à passer à l’action en Nouvelle Calédonie (premier suivi en 2001, destruction des habitats à risque en 2005) et le même genre d’inertie opéré en France et qui avait retardé l’interdiction de l’amiante.
Ce qui est discutable c’est donc avant tout les moyens insuffisants mis en oeuvre pour protéger les populations et le temps de latence avant de mettre en place les mesures.
La source d’exposition était parfaitement connue et les logements insalubres étaient facilement identifiables. Les niveaux de risques mesurés étaient considérables. Dans ce contexte, la destruction des habitations contaminées et le relogement des populations aurait dû intervenir bien plus tôt.
Par ailleurs les consignes de sécurité pour se protéger (adoption de comportements moins risqués) en attendant une mesure plus radicale paraissent grotesques tant la pollution à laquelle était exposée les populations était importante et qu’il était impossible de s’en protéger.
On peut également faire l’hypothèse que ces populations mélanésiennes vivant dans des cases n’avaient pas autant de moyen pour comprendre les enjeux, se prémunir contre la pollution, et adopter des comportements moins risqués que des populations moins sensibles. Une approche plus spécifique et protectrice de ces tribus aurait été nécessaire dans le sens de l’application d’une certaine justice environnementale.


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