La principale différence de l’étude de Cohn et al. et les arguments biologiques qui constituent sa force réside principalement dans le fait qu’ils ont mis en évidence une exposition au p,p’-DDT, tôt dans la vie, ce qui pourrait augmenter le risque de cancer du sein à travers des échantillons sanguins prélevés chez les jeunes femmes de 1959 à 1967. Ces jeunes femmes ont toutes subi un prélèvement sanguin 1-3 jours après leur accouchement (age moyen 26 ans).
Le p,p’-DDT (l’ingrédient actif du DDT) a été mesuré dans les sérums, ainsi que le contaminant mineur o,p’-DDT et le métabolite le plus abondant, le p,p’-DDE. L’impact de l’exposition précoce au DDT, en termes de santé publique, a donc été considérable.