Les arguments biologiques qui constituent la force de cette étude par rapport aux précédents travaux du même type est le choix du pp ‘DDE qui est un métabolite du DDT, l’un des bio indicateurs les plus persistants dans l’organisme. L’étude de Cohn et al a pris en compte l’âge et le moment où l’exposition est à son plus haut niveau, ce qui traduit le choix de la population cible. Les sujets étaient des femmes enceintes pour l’aspect toxicité in utéro, des adolescentes et des femmes âgées en moyenne de 26 ans. Cette étude prend en compte surtout l’effet de l’exposition précoce par rapport au risque étudié. Ces données permettraient de tester l’hypothèse sur les associations de DDT au cancer du sein et de voir qu’elles sont plus grandes pour les cohortes de naissance, dans laquelle les femmes auraient certainement pu être plus fortement exposées.