Question sur : l’équilibre de marché chez les néoclassiques et première critique sur le devenir des biens de marchands Question sur : l’équilibre de marché chez les néoclassiques et première critique sur le devenir des biens de marchands En réponse à :

Sujet : l’équilibre de marché chez les néoclassiques et première critique sur le devenir des biens de marchands

R�pondu le mercredi 10 novembre 2010 par Laurent Dalmas

J’ai du mal à comprendre votre question (il y a, il me semble, une faute de frappe gênante), mais je vais essayer d’y répondre : en économie, le prix doit de fixer de manière à ce que l’offre corresponde à la demande. Ainsi, si les biens sont rares et la demande forte, les prix vont augmenter (regardez ce qui s’est passé dernièrement en France : l’essence venait à manquer et les prix à la pompe ont "valsé" !). Inversement, si les biens sont abondants, mais la demande faible, les prix vont chuter.Par exemple, le prix des derniers téléviseurs neufs à tube cathodique n’ont jamais été aussi bas depuis qu’on ne vend plus que des écrans plasma ou LCD...

Algébriquement, si l’on symbolise la demande par une fonction où les quantités demandées sont fonction des prix du marché, et l’offre par une fonction où les quantités mises sur le marché sont elles aussi fonction des prix du marché, si on les représente donc toutes les deux sur un même graphique (avec en abscisses les prix et en ordonnées les quantités, ou inversement), le prix d’équilibre apparaîtra à l’intersection des deux courbes qui représentent respectivement les deux fonctions.

Ainsi, pour ce qui est de la demande, la théorie de l’utilité marginale (voir précédemment dans l’article -revu- qui lui est consacré) explique que l’utilité marginale est décroissante. Donc, la fonction de demande est une fonction décroissante des prix. Plus les prix augmentent, moins j’ai tendance à consommer, d’autant plus que chaque unité supplémentaire de bien consommé me rapporte une satisfaction inférieure à l’unité précédemment consommée.

En ce qui concerne l’offre, c’est l’inverse : plus les prix augmentent, plus le producteur aura tendance à vouloir augmenter sa production pour augmenter son profit (= quantités vendues x prix de vente). Ce profit sera d’autant plus grand que le produit est rare (puisque c’est la rareté qui fait augmenter son prix) ; mais il sera quand même limité par le fait que les ressources (naturelles, capital, travail) étant finies, ses coûts moyens vont croître au fur et à mesure que sa production augmente (rendements d’échelle décroissants -ou coûts croissants). L’offre est bien croissante par rapport au prix, mais pas de manière exponentielle (sauf cas particulier - comme pour certains biens demandés).


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