La comparaison du risque de cancer chez les vrais jumeaux (monozygotes) et les faux jumeaux (dizygotes) fournit un contexte idéal pour évaluer l’influence de l’hérédité et des facteurs environnementaux dans l’étiologie des cancers. Les vrais jumeaux partagent un patrimoine génétique identique, permettant d’attribuer toute similitude dans l’incidence du cancer à des facteurs génétiques. En revanche, les faux jumeaux partagent environ 50% de leurs gènes, facilitant l’identification des influences environnementales. Cette approche permet de démêler efficacement les contributions de l’hérédité et des facteurs externes dans le développement des cancers