Justement, ici, on ne connaît pas a priori le dommage réel, mais on est bien obligé, pour fixer les normes à un certain niveau, de l’estimer. A posteriori, on fera face à trois cas de figure :
l’estimation ex ante correspond à la réalité, donc, le modèle est parfaitement valable (la norme a bien été fixée, les résultats obtenus sont biens ceux attendus) ;
l’estimation ex ante ne correspond pas à la réalité : soit le dommage a été sous-évalué (et la norme n’est donc pas assez contraignante), soit il a été sur-évalué (et la norme risque de trop restreindre la production).