L’état de la ressource en eau ne peut être jugé satisfaisant. Des références à des atteintes quantitatives et qualitatives, variables bien sûr entre les différentes régions du monde, selon le niveau de développement ou le climat, ponctuent différents cours. Au fil des années, nos connaissances se sont améliorées, nous avons pu reconnaître des erreurs concernant les pratiques passées. En parallèle, il y a eu l’émergence de certains enjeux, tel la préservation, voire la restauration du milieu naturel, qui est venue compléter les préoccupations essentiellement sanitaires : de disponibilité et de qualité de l’eau potable, de la nécessité de mettre en place l’assainissement partout où il est défaillant.
La dégradation des milieux, par l’intervention de l’homme ou ses activités, apparaît aujourd’hui comme un constat d’urgence qui devrait guider les nouvelles politiques, non seulement directement centrée sur l’eau, mais aussi sur le développement urbain et la prévention des pollutions industrielle et agricole. Il faut donc identifier les facteurs à l’origine des dommages sur les écosystèmes et leurs sources, prendre connaissance du dispositif réglementaire existant, afin de comprendre les orientations actuelles des politiques de l’eau.