Association et causalité (Chlordécone)

Une corrélation statistique n’est pas forcément synonyme de causalité. Pour démontrer l’existence d’un lien de cause à effet entre le paramètre mesuré (facteur d’exposition) et la survenue d’un problème de santé (facteur de résultat), il faut pouvoir disposer d’autres arguments, à commencer par des données sur le mode d’action de la substance. Ces données sont fournies par les études toxicologiques.
Dans cette étude, l’exposition au chlordécone apparaît bien comme un facteur de risque associé à une probabilité plus élevée de survenue d’un cancer de la prostate. Les auteurs de l’étude rappellent que dans une étude de type cas-témoin, l’approche est nécessairement rétrospective ce qui peut conduire à de nombreux biais (difficultés à établir avec certitude la réalité et l’ampleur d’une exposition notamment). Néanmoins, au regard des données toxicologiques, de la classification de la substance comme cancérogène probable, mais aussi compte tenu des forces inhérentes à l’étude elle-même (taux de participation élevée, facilité à identifier les situations de présence ou d’absence de maladie, etc.) renforcent les conclusions de l’étude sur le plan étiologique.
Notons que par prudence, les auteurs soulignent que l’approche relève plus du jugement d’expert que d’une démonstration.

L’article mentionne les limites classiques des études épidémiologiques en matière d’étiologie, c’est à dire de démonstration d’un lien de causalité. Rappelez la différence entre association statistique et causalité, et commentez les arguments en faveur d’une causalité forte dans cette étude.

46 Messages de forum

  • La distinction entre association statistique et lien de causalité est très nette. L’association statistique renvoie en réalité à une association d’un facteur de risque et la survenue éventuelle d’une pathologie. Ainsi l’étude de Karuprostate n’a amené des preuves formelles de du chlordécone sur la survenu du cancer de la prostate comme dans une causalité.
    Cependant malgré l’existence des biais, les connaissances sur la toxicité de la substance et la prise en considération de nombreux facteurs de confusion a limité les possibles erreurs dans l’estimation des mesures d’associations statistique.

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  • Une corrélation est un lien statistique, sans qu’on se demande quelle variable agit sur l’autre. Une causalité est un lien qui affirme qu’une variable agit sur une autre, dans notre étude l’association statique tant a expliquer qu’un facteur de risque est associe à la survenue éventuelle d’une pathologie ajoute a sa l’étude de karuprostate n’a pas donnée des preuves formelles du chlordécone sur la survenu du cancer de la prostate comme dans une causalité.

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  • L’article mentionne les limites classiques des études épidémiologiques en matière d’étiologie, c’est à dire, la démonstration d’un lien de causalité. L’association statique, ou couramment dite "tests statiques" permettent de savoir si la différence que l’on observe entre deux( ou plusieurs) groupes peut être due uniquement au simple hasard de cet échantillonnage ; ou si au contraire, le hasard ne lui permet pas à lui seul d’expliquer une différence aussi importante (différence statiquement significative dans ce cas). En effet, un lien statique ne signifie forcement un lien de causalité ; une interprétation causale est en particulier impossible dans les études observationnelles. La causalité ne peut être affirmée, que dans des études expérimentales comparatives randomisées et bien menées. En suite, je considère, comme vous nous avez déjà répondu "dans la réponse type sur les conflits d’intérêts : Pour une pathologie grave et souvent mortelle comme le cancer, l’argument n’a aucune valeur. disons-le, d’une façons rationnelle et objective, aux Antilles, tous les éléments nécessaires sont disponible pour interdire la substance, confirmés par plusieurs études, particulièrement, l’étude Publiée le 20 mars 2018 dans la revue International, Journal of Cancer (une nouvelle étude associant chercheurs de l’INSERM et cliniciens du CHU de la Guadeloupe renforce les connaissances sur la cancérogénicité du chlordécone), est-ce le problème, est que le processus n’est pas encore mûr, pour y trancher dans cette crise ? mes assises théoriques et mes connaissances ne permettent pas d’y apporter de commentaires, après la consultations de cette étude ! Mais pas que, évoquer seulement le volet scientifique me parait rédhibitoire. Aux Antilles, on peut exclure les lobbies qui font avancer leurs intérêts, et l’état qui est toujours en retrait par rapport à l’intérêt des personnes. En résumé, les arguments en faveur d’une causalité forte est sans valeur.

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  • Association et causalité (Chlordécone) 19 décembre 2020 05:51

    L’association traduit l’incidence d’une maladie avec l’existence d’un facteur de risque ; la causalité quant à elle représente la principale part de responsabilité d’un facteur de risque dans le déclenchement d’une maladie.

    Les données statistiques relevées dans cette études démontrent qu’il y a une très forte association entre l’exposition à la chlordécone et le cancer de la prostate ; ce qui n’éloigne pas le lien de causalité. En effet, d’un point de vue étiologique, la pertinence des données ayant permis de confirmer l’association traduit, à travers des paramètres spécifiques (marqueurs de risques ou autre) une forte degré de causalité.

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  • Une corrélation est un lien statistique, sans qu’on se demande quelle variable agit sur l’autre. Une causalité est un lien qui affirme qu’une variable agit sur une autre Une corrélation statistique n’est donc pas nécessairement une causalité. Le lien de causalité se définit comme le lien de cause à effet entre le fait générateur de responsabilité et le dommage dont il est demandé réparation. Pour déterminer si un facteur d’exposition cause la survenue d’un problème de sante par exemple, il faut donc connaître toutes les autres causes de ce problème : en d’autres termes, il faut connaître les causes et arguments du résultat pour déterminer quelles sont les causes. Ainsi, les théories probabilistes de la causalité ne permettent pas à elles seules de commencer à acquérir des connaissances causales. Il nous faut des données et des études toxicologie menées. Dans cette étude, l’exposition au chlordécone est un facteur de risque associé à la survenue d’un cancer de la prostate puisque cette substance est bien connue d’être cancérigène en outre cette étude rétrospective s’appuie sur des données toxicologiques collectes ce qui argumente cette présence de lien de causalité forte entre l’exposition ai chlordécone et la survenue du cancer de prostate dans cette étude, en outre on peut remarquer les critères de Hill qui sont présente dans cette étude et qui conditionne le lien de causalité.

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  • La corrélation statistique ne veut pas forcément signifier une causalité. Cette dernière est déterminée entre une variable endogène et une variable exogène en obtenant des données sur le mode d’action des variables.
    Dans cette étude, l’exposition au chlordécone apparaît bien comme un facteur de risque associé à une probabilité plus élevée de survenue d’un cancer de la prostate. Une approche rétrospective qui génère des biais est nécessairement employé dans le cadre d’une étude de type cas-témoin. Selon les auteurs, l’approche est plus un avis d’expert qu’une démonstration même si néanmoins des observations renforcent les conclusions de l’étude.

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  • La différence entre association statistique et causalité est dans une étude épidémiologique,une corrélation statistique n’est pas forcément synonyme de causalité. en effet,
    pour démonter un lien de cause à effet entre le facteur d’exposition et l’apparition d’une pathologie aiguë ou chronique par exemple, il est important d’avoir au préalable des arguments sur les données et sur le mode d’action de la substance. et donc consulté des études toxicologique qui fournissent ces données.
    Dans le cas de l’étude du chlordécone, le facteur de risque ici présenté est l’exposition. A ce niveau précis, il y’a un risque probablement élevée de survenue d’un cancer de la prostate

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  • Dans cet article nous pouvons souligné les grandes difficultés de démonstration des auteurs. Le fait que les études en épidémiologie sont de nature potentiellement affectées par des biais. Les facteurs de corrélation ne sont pas toujours de facteurs de causalités. Il faut faut tenu compte des facteurs de l’exposition. Dans le cas du Chlordécone aux Antilles le facteur de risque de la prostate avait une probabilité très élevée.

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  • l’etude en question a bien montré une corrélation entre l’exposition a la chlordécone et l’augmentation des cancer de prostate.
    beaucoup de critères dans cette étude ont rendu plausible le lien de causalité entre le facteur et la pathologie a savoir/
    - le taux de participation de la population ( échantillon grand).
    - l’exposition chronique environnemental démontré car la durée d’exposition médiane a été de 30 ans .associés a des faits empirique a savoir les expériences et les essais cliniques réalisés sur les espèces animales in vivo et in vitro qui renseigne sur le mode d’action cellulaire de la substance notamment son effet cancérigène vient appuyer la causalité.
    cependant un point subsiste , seuls les populations résidant a hopewell aux états unis et la population des antilles semblent avoir été contaminés avec cette substance, se qui rend les choses difficile notamment en matière reproductibilité pour l’estimation des associations observés.

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  • Une association statistique entre un facteur d’exposition et une maladie ne montre pas forcément un lien de causalité. Pour démontrer ce lien, il est nécessaire d’avoir d’autres données.
    Dans cette étude, il y a une causalité forte. En effet, « les procédures de sélection des cas et des témoins employées dans l’étude, devraient avoir minimisé les biais de sélection et de classement ». De nombreux facteurs plaident en faveur de la causalité tels que : la présence d’un gradient biologique, des études portant sur des espèces animales variées, in vivo ou in vitro, montrant que le chlordécone agit comme agoniste des récepteurs α et comme antagoniste des récepteurs β des œstrogènes…

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  • Corrélation ne veut pas dire causalité. Une association statistique indique seulement que deux variables ont une relation, positive ou négative, pas que l’évolution de l’une des deux est liée à l’autre.

    De nombreux éléments sont cependant ici en faveur d’une causalité forte entre l’exposition au chlordécone et l’apparition de cancers de la prostate. On peut par exemple citer le fort taux de participation à l’étude, la prise en compte d’un grand nombre de facteurs de confusion (âge, niveau scolaire, poids, ...) ou les données toxicologique en faveur d’une association chlordécone-cancer.

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  • Association et causalité (Chlordécone) 12 décembre 2021 19:32

    La corrélation détermine une relation entre deux variables. Cependant, le fait que ces deux variables évoluent ensemble ne signifie pas nécessairement qu’une variable est la cause de l’autre. Il nécessaire dans notre cas d’avoir d’autres données afin de déterminer un lien de causalité entre l’exposition au chlordécone et l’apparition du cancer de prostate.
    Il faut mentionner aussi que dans ces types d’études : cas-témoins, plusieurs biais peuvent fausser les résultats puisque cette étude est généralement rétrospective.

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  • Il y a une différence entre association statistique et causalité. Les études épidémiologiques sont conçues pour mettre en évidence des corrélations. Toutefois, cela ne permet pas automatiquement d’établir des liens dits explicatifs entre l’exposition à un facteur et le développement d’une pathologie (c’est à dire l’expression de causalité).
    Des méthodes ont été pensées pour renforcer la cohérence des résultats en dépassant la seule relation statistique et en mettant en avant le sens étiologique. C’est que je vais tenter de mettre en place avec l’utilisation des critères de Bradford-Hill pour répondre à la deuxième partie de la question au sujet du commentaire sur les arguments en faveur d’une causalité forte.

    Dans l’article, il est noté plusieurs arguments en faveur d’une causalité forte dans cette étude. Pour les commenter, nous allons utiliser les critères de Bradford Hill.
    Dans les critères de Hill pour la causalité, il y a plusieurs éléments qui constituent les conditions minimales pour fournir une preuve solide d’une relation causale entre deux évènements :
    Dose-réponse : Le point b) semble se rapporter à la condition dose réponse.
    “b) La présence d’un gradient biologique (dose réponse) entre l’intensité de l’exposition, quel que soit l’indicateur d’exposition utilisé ou les facteurs d’interaction identifiés, confère une cohérence interne à l’étude.“
    Temporalité : Le point c sur la prise en compte du délai préalable d’exposition se rapporte au critère de Bradford sur la temporalité.
    “ c) Il est admis qu’un délai préalable d’exposition, de l’ordre de plusieurs décennies, est nécessaire pour qu’un agent environnemental puisse générer une pathologie tumorale chez l’Homme. Ce critère est rempli dans le cas présent, où la durée d’exposition médiane a été de 30 ans”
    Puissance de l’association . Le point a) et d) peuvent concerner la puissance de l’association.
    “a) Bien que les associations retrouvées soient statistiquement significatives, leur amplitude reste modeste. Cela est néanmoins attendu pour des expositions environnementales et n’exclut pas pour autant un lien de causalité.”
    “ d) Des études portant sur des espèces animales variées, in vivo ou in vitro, montrent que le chlordécone agit comme agoniste des récepteurs α et comme antagoniste des récepteurs β des œstrogènes. “
    Cohérence : Le critère sur la cohérence peut être exprimé par le point e) de l’étude.
    “e) L’augmentation de risque retrouvée chez les porteurs d’allèles variants de la chlordécone réductase est cohérente avec la réduction de la capacité de métabolisation et élimination du chlordécone associée à l’enzyme exprimée par ces variants. La reproductibilité est une condition nécessaire à la démarche scientifique. “
    L’étude Karuprostate est la seule à ce jour à avoir testé l’hypothèse d’un lien entre l’exposition au chlordécone et le risque de survenue d’une pathologie tumorale chez l’Homme au moyen d’une approche épidémiologique
    Constance et concordance : ce critère concerne la volonté de trouver des résultats similaires dans les autres études, hors, il est noté dans l’article que la réalisation d’études similaires s’avère compliquée.
    “seules les populations résidant aux Antilles semblent à ce jour avoir été contaminées par cette molécule. Cela rend donc difficile la réalisation d’études similaires dans d’autres régions ou populations du monde“
    La plupart des arguments en faveur d’une causalité forte remplissent les critères de Bradford-Hill afin de valider la causalité entre apparition du cancer de la prostate et exposition au chlordécone.
    Toutefois il est important de rappeler que les auteurs précisent qu’il ne s’agit pas d’une démonstration et que les études de type cas-témoin comme celle-ci sont de nature rétrospective. Il peut y avoir une multitude de biais malgré les efforts et précautions pris en amont.

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  • l’etude en question a bien montré une corrélation entre l’exposition a la chlordécone et l’augmentation des cancer de prostate. beaucoup de critères dans cette étude ont rendu plausible le lien de causalité entre le facteur et la pathologie a savoir/ - le taux de participation de la population ( échantillon grand). - l’exposition chronique environnemental démontré car la durée d’exposition médiane a été de 30 ans .associés a des faits empirique a savoir les expériences et les essais cliniques réalisés sur les espèces animales invivo et in vitro qui renseigne sur le mode d’action cellulaire de la substance notamment son effet cancérigène vient appuyer la causalité.

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  • L’association statistique n’affirme pas la causalité : il peut exister des facteurs de confusion faisant émerger des valeurs statistiquement significative. Il est donc important d’interpreter cette donnée à la lueur des critères de Bradford Hill.
    L’un des critères est la plausibilité biologique et celle ci peut etre démontrée par des études s’intéressant aux mécanismes d’action de la substance suspectée : il s’agit des études toxicologiques

    Dans cette étude, les arguments en faveur d’une causalité forte sont
    - la classification de la substance comme cancérogène probable dans les études disponibles
    - exposition précédant la survenue du cancer de la prostate
    - la relation dose réponse
    - la qualité intrinsèque de l’étude qui valide ses résultats

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  • Une corrélation statistique n’est pas synonyme de causalité. Pour confirmer l’existence d’un lien de cause à effet entre le paramètre mesuré de facteur d’exposition par exemple et la survenue d’un problème de santé, il faut avancer avec d’autres argumentations, à débuter par des données sur le mode d’action de la substance. Ces données sont fournies généralement par des études toxicologiques. Dans le contexte de cette étude, l’exposition au chlordécone apparaît comme un facteur de risque associé à une probabilité plus élevée de survenue d’un cancer de la prostate. Les auteurs de l’étude rappellent que dans une étude de type cas-témoins, l’approche est nécessairement rétrospective, ce qui peut conduire à de nombreux biais. Cependant, au regard des données toxicologiques, la classification de la substance comme cancérogène plausible, mais aussi compte tenu des atouts inhérents à l’étude elle-même renforcent les conclusions de l’étude sur le plan étiologique.

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  • Une corrélation statistique n’est pas synonyme de causalité. Pour confirmer l’existence d’un lien de cause à effet entre le paramètre mesuré de facteur d’exposition par exemple et la survenue d’un problème de santé, il faut avancer avec d’autres argumentations, à débuter par des données sur le mode d’action de la substance. Ces données sont fournies généralement par des études toxicologiques. Dans le contexte de cette étude, l’exposition au chlordécone apparaît comme un facteur de risque associé à une probabilité plus élevée de survenue d’un cancer de la prostate. Les auteurs de l’étude rappellent que dans une étude de type cas-témoins, l’approche est nécessairement rétrospective, ce qui peut conduire à de nombreux biais. Cependant, au regard des données toxicologiques, la classification de la substance comme cancérogène plausible, mais aussi compte tenu des atouts inhérents à l’étude elle-même renforcent les conclusions de l’étude sur le plan étiologique.

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  • L’épidémiologie réalise des corrélations qui ne mènent pas nécessairement à une démonstration de causalité.
    Et La causalité définir le lien cause-effets à partir de l’étude de caractérisation de la cause(chlordécone ), son origine ,mode d’action et d’autres critères ,mais cela n’est pas suffisant pour donner une précision sur l’effet de chlordécone comme cause initiale du cancer de la prostate et éviter la confusion avec d’autres causes. Et comme l’étude cas-témoin présente une source d’un rapport de probabilités ceci demandes d’autres études de certitude toxicologiques .

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  • L’association statistique est une corrélation et cette dernière n’est pas synonyme d’une causalité, la corrélation est la révélation d’un lien entre un facteur de risque supposé causal par exposition et un effet sanitaire dans ce cas c’est la pathologie cancéreuse. Mais les études épidémiologiques ne peuvent pas à elles seules confirmer une causalité ou une relation de cause à effet, pour se faire, le recours à la toxicologie se voit nécessaire afin de se munir d’arguments supplémentaires à propos de la substance supposée toxique (sa cancérogénicité en particulier) pour pouvoir justifier mieux la causalité.

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  • L’association statistique est une corrélation et cette dernière n’est pas synonyme d’une causalité, la corrélation est la révélation d’un lien entre un facteur de risque supposé causal par exposition et un effet sanitaire dans ce cas c’est la pathologie cancéreuse. Mais les études épidémiologiques ne peuvent pas à elles seules confirmer une causalité ou une relation de cause à effet, pour se faire, le recours à la toxicologie se voit nécessaire afin de se munir d’arguments supplémentaires à propos de la substance supposée toxique (sa cancérogénicité en particulier) pour pouvoir justifier mieux la causalité.

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  • L’association statistique n’affirme pas forcement de causalité, pour démontrer cette relation cause a effet entre le facteur et la survenue d’une pathologie, il est important que la toxicologie nous fournisse des données sur la nature de la substance et son mécanisme d’action.
    Cette étude a bien montré qu’il existe une corrélation entre l’exposition à la chlordécone et l’augmentation des cancers de prostate et il faut noter aussi que dans ces types d’études : cas-témoins, plusieurs biais peuvent fausser les résultats puisque cette étude est généralement rétrospective.

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  • Association et causalité (Chlordécone) 1er février 2022 21:00

    l’etude a bien montré une corrélation entre l’exposition a la chlordécone et l’augmentation des cancer de prostate et il est important que la toxicologie nous fournisse des données sur la nature de la substance et son processus d’action ,

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  • Selon ce texte, une association de données statistique n’est pas synonyme forcément de causalité. C’st pourquoi, pour la démonstration de l’existence du lien de cause à effet entre le paramètre mesuré et la survenue d’un problème de santé , il faut disposer d’autres arguments, commençant par des données sur le mode d’action de la substance.
    Des données qui sont réalisées à l’aide des études toxicologiques.
    L’exposition au chlordécone apparaît bien comme un facteur de risque associé à une probabilité plus élevée de survenue d’un cancer de la prostate. Ce texte fait mention que dans une étude de type cas-témoin, l’approche est nécessairement rétrospective ce qui peut conduire à de nombreux biais. Néanmoins, au regard des données toxicologiques, de la classification de la substance comme cancérogène probable, mais aussi compte tenu des forces inhérentes à l’étude elle-même renforcent les conclusions de l’étude sur le plan étiologique. Notons que par prudence, les auteurs soulignent que l’approche relève plus du jugement d’expert que d’une démonstration.

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  • il existe une association statistique entre exposition a la chlordecone et cancer de prostate, qui n’est neanmoins pas forcement un lien de causalité (possibles facteurs de confusion)

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  • La différence entre association et causalité se retrouve dans la différence entre facteur de risque et déterminant. L’association statistique permet de faire apparaître l’exposition au chlordécone comme un facteur de risque associé à une probabilité plus élevée de survenue d’un cancer de la prostate (une forte corrélation). Alors que lorsque que la causalité est établie le facteur devient déterminant, c’est-à-dire un facteur dont la responsabilité est établie, les liens explicatifs sont connus. Démontrer une relation de causalité est beaucoup plus complexe et nécessite souvent en complément des études épidémiologiques, des études toxicologiques permettant d’identifier les voies d’expositions mais aussi la détermination de la relation dose-effet. Mais ici, l’étude cas-témoin est très complète s’appuyant même sur des données toxicologiques identifiant des mécanismes d’action (récepteur b et a), un gradient biologique pouvant correspondre à une courbe dose-réponde, les effets chroniques, la sensibilité génétique et son échantillonnage et sa taille lui confère une bonne puissance, ainsi que la considération de biais inhérent à ce type d’étude (facteurs de confusion, biais de sélection et de classement).

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  • Les études épidémiologiques ne montrent pas forcément une relation de causalité, elles servent plutôt à montrer des corrélations statistiques, des liens. Seulement en combinant les études épidémiologiques à des études toxicologiques nous pouvons mettre en évidences des relations cause-effet entre une exposition et une pathologie. Dans l’article, la cohérence avec les données toxicologiques est un facteur de puissance de l’étude au niveau étiologique. Les auteurs rappellent en outre que dans l’étude cas-témoin l’approche est rétrospective, et elle peut donc être affectés de nombreux biais. Cependant, les procédures de sélection et de classement des cas et des témoins, les taux élevés de participation (> à 95%) devraient avoir minimisé les biais de sélection et de classement

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  • Association et causalité (Chlordécone) 16 décembre 2022 12:04

    Les études épidémiologiques ne montrent pas nécessairement des relations de cause à effet, elles ne sont utilisées que pour montrer des corrélations et des associations statistiques. Ce n’est qu’en combinant des études épidémiologiques avec des études de toxicité que nous pouvons démontrer une relation causale entre l’exposition et la maladie. Dans l’article, la cohérence avec les données de toxicité était un facteur de force de la recherche au niveau de la causalité.

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  • Association et causalité (Chlordécone) 16 décembre 2022 15:09

    Selon cet article, une association de données statistique n’est pas synonyme forcément de causalité. C’est pourquoi, pour la démonstration de l’existence du lien de cause à effet entre le facteur de risque et la survenue d’une pathologie, il faut disposer d’autres arguments( les données sur le mode d’action de la substance).
    L’exposition au chlordécone apparaît bien comme un facteur de risque associé à une probabilité plus élevée de survenue d’un cancer de la prostate. Ainsi dans une étude de type cas-témoin, l’approche est nécessairement rétrospective ce qui peut conduire à de nombreux biais.
    la classification de la substance comme cancérogène probable (selon les données toxicologiques), mais aussi compte tenu des forces inhérentes à l’étude elle-même renforcent les conclusions de l’étude sur le plan étiologique.

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  • Association et causalité (Chlordécone) 18 décembre 2022 22:02

    La notion d’associer statistiquement un facteur de risque à la survenue d’une maladie n’est pas forcément synonyme de causalité. Dans les études rétrospectives comme est le cas dans cette étude, il peut exister plusieurs biais ou facteurs de confusion( la présence d’un autre polluant, le régime alimentaire...) difficiles à exclure. Cependant l’effectif de la population étudiée ainsi que la procédure de sa sélection minimise ces biais ce qui est en faveur d’établir un lien de causalité plutôt qu’une simple corrélation statistique.

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  • Association et causalité (Chlordécone) 30 décembre 2022 17:24

    Les études statistiques ne sont pas forcément synonyme de causalité. Pour prouver donc l’existence d’une relation causale entre l’exposition et la maladie il faut allier études épidémiologique et étude de toxicité.
    Dans cette étude, l’exposition au chlordécone apparaît comme un facteur de risque associé à une probabilité plus élevée de cancer de la prostate. Les auteurs soulignent également que dans les études cas-témoins, l’approche est rétrospective et peut donc être affectée par de multiples biais. Néanmoins, classer la substance comme cancérogène en fonction des données de toxicité est possible, mais aussi tenir compte des avantages intrinsèques à l’étude elle-même, renforce l’intérêt des conclusions d’études sur la causalité.

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  • Association et causalité (Chlordécone) 31 décembre 2022 00:55

    Une association statistique entre un facteur d’exposition et une maladie ne montre pas forcément un lien de causalité.
    Et La causalité définit le lien cause-effets à partir d’études de caractérisation de la cause (chlordécone), de son origine, de son mécanisme d’action et d’autres critères, mais cela n’est pas suffisant pour donner une précision sur l’effet de chlordécone comme cause initiale du cancer de la prostate et pour éviter la confusion.En outre, étant donné que les études cas-témoins sont une source d’information pour d’autres études toxicologique sont nécessaires rétrospectives, ce qui peut conduire à de nombreux biais.

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  • Les études épidémiologiques ne montrent pas forcément une relation de causalité

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  • La causalité représente le lien de cause à effet c’est à dire la responsabilité d’un facteur de risque dans le déclenchement d’une maladie ; L’association traduit l’incidence d’une maladie avec l’existence d’un facteur de risque. Une association statistique entre un facteur d’exposition et une maladie ne montre pas forcément un lien de causalité.
    Dans cette étude, les données statistiques démontrent qu’il y a une forte association entre l’exposition à la chlordécone et le cancer de la prostate. Une approche rétrospective, générant des biais est nécessairement utilisée dans le cadre d’une étude de type cas-témoin ce qui pourrait fausser les résultats puisque cette étude est généralement rétrospective.

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  • La différence entre association statistique et causalité est que la corrélation statistique, en santé, indique une association entre deux facteurs, tandis que la causalité implique une relation de cause à effet entre ces facteurs.
    Selon notre étude, les personnes exposées au chlordécone présentent une probabilité élevée d’avoir le cancer de la prostate donc il existe une forte causalité entre l’exposition au chlordécone et la survenance du cancer de la prostate.

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  • Association et causalité (Chlordécone) 1er décembre 2023 15:55

    Malgré des résultats suggérant fortement une association entre l’exposition au chlordécone et le cancer de la prostate, l’étude Karuprostate ne fournit pas une preuve formelle de causalité. Les arguments en faveur d’une causalité forte incluent la consistance des résultats, une relation dose-réponse et le contrôle des facteurs confondants. Cependant, des études complémentaires sont nécessaires pour étayer définitivement cette relation.

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  • - Une association statistique est une relation observée entre deux variables, qui peut être mesurée et quantifiée à l’aide de méthodes statistiques. Cependant, cette méthode n’implique pas nécessairement une relation de cause à effet entre les deux variables. D’Autre part, une causalité implique une relation de cause à effet entre deux variables, où une variable (la cause) est responsable de l’effet observé sur l’autre variable.

    - Il y a plusieurs arguments en faveur d’une causalité forte peuvent être avancés dans cette étude. Tout d’abord, cet étude a pris en compte de nombreux facteurs de confusion et d’interaction, puis ce qui renforce la validité des résultats. De plus, l’étude a utilisé des méthodes de mesure précises pour évaluer l’exposition au chlordécone, ce qui réduit les erreurs de mesure et renforce la validité des résultats. En outre, l’étude a montré une relation dose-effet claire entre l’exposition au chlordécone et le risque de cancer de la prostate, ce qui est cohérent avec une relation de cause à effet. Enfin, l’étude a également mis en évidence des interactions entre l’exposition au chlordécone et les antécédents familiaux de cancer de la prostate, ce qui renforce l’idée d’une relation de cause à effet.

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  • Association et causalité (Chlordécone) 20 décembre 2023 00:09

    L’association statistique met en évidence une relation entre deux variables, montrant qu’elles varient ensemble de manière prévisible. Cela signifie que lorsque l’une des variables change, l’autre variable change également de manière concomitante. Alors qu’une causalité n’est pas focrément une association statistique. Dans le cadre de l’étude sur l’exposition au chlordécone et le risque de cancer de la prostate, il est essentiel de reconnaître que démontrer une causalité forte entre ces deux variables est complexe et exigeant :
    Force de l’association : Si l’étude montre une forte association entre l’exposition au chlordécone et l’incidence du cancer de la prostate, cela pourrait suggérer une relation de cause à effet
    Cohérence biologique : Si les résultats de l’étude concordent avec les mécanismes biologiques connus du chlordécone en tant que perturbateur endocrinien et cancérogène potentiel, cela renforce l’argument en faveur d’une causalité potentielle.
    Temporalité : Si l’étude démontre que l’exposition au chlordécone précède chronologiquement le développement du cancer de la prostate chez les participants, cela renforce l’idée d’une causalité potentielle.

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  • Association et causalité (Chlordécone) 28 décembre 2023 14:13

    l’épidémiologie réalise des corrélations ne menant pas nécessairement à une démonstration de causalité. La liaison significative entre le facteur de risque (exposition à la chlordecone) et la pathologie (cancer de la prostate) n’est pas une preuve de causalité car elle ne représente qu’une liaison statistique et non une relation mécanistique (données biologiques sur le mécanisme d’action). Pour renforcer la présomption de causalité, la validation de plusieurs critères sont nécessaires – critères de Bradford-Hill. Ici on observe la « Relation dose-réponse »/ « Spécificité » par une bonne procédure de sélection des cas , la « Temporalité », la « Cohérence » avec les résultats des études portant sur les espèces animales in vivo et in-vitro.

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  • Association et causalité (Chlordécone) 29 décembre 2023 09:44

    L’association statistique entre deux variables ne prouve pas nécessairement une relation de cause à effet. La causalité implique une relation directe et démontrable où un changement dans une variable entraîne un changement dans une autre. Les arguments en faveur d’une causalité forte dans une étude comprennent généralement des critères spécifiques, souvent énoncés par Sir Austin Bradford Hill. Ces critères comprennent :
    Force de l’association : Plus l’association entre l’exposition et l’effet est forte, plus il est probable qu’il y ait une relation de cause à effet.
    Consistance des résultats : Si des résultats similaires sont observés dans différentes populations, lieux et moments, cela renforce l’idée de causalité.
    Spécificité : Une relation spécifique entre une exposition particulière et un effet spécifique renforce l’argument de causalité.
    Relation temporelle : La cause doit précéder l’effet dans le temps, établissant ainsi une séquence logique.
    Gradient biologique : Si un gradient dose-réponse est observé, cela suggère une relation causale.
    Plausibilité biologique : La relation doit être biologiquement plausible compte tenu des connaissances actuelles.
    Évidence expérimentale : Les résultats d’expériences contrôlées appuient l’idée de causalité.
    Dans le contexte de l’étude sur le chlordécone et le cancer de la prostate aux Antilles, il serait important d’examiner comment ces critères sont abordés dans l’article pour évaluer la solidité de l’argument de causalité.

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  • La notion d’association, n’est pas synonyme de causalité, elle peut juste suggérer une causalité, si l’association est observé de maniéré cohérente dans plusieurs études cela renforce l’argument en faveur de la causalité.
    De plus il est important d’avoir une relation dose-effets (effet augmente avec augmentation de la dose) pour établir une relation de causalité.
    La présence d’un gradient biologique (dose réponse) entre l’intensité de l’exposition, quel que soit l’indicateur d’exposition utilisé ou les facteurs d’interaction identifiés, confère une cohérence interne à l’étude.

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  • Une corrélation se réfère à une relation statistique entre deux variables, sans nécessairement révéler si c’est juste le fait du hasard ou si l’apparition d’un phénomène est induit par un autre . En revanche, la causalité implique une assertion selon laquelle une variable agit directement sur une autre. Il est important de noter que la simple corrélation statistique ne garantit pas une relation de cause à effet. Le lien de causalité est défini comme la relation de cause à effet entre un événement déclencheur et ses conséquences.

    Les études épidémiologiques en étiologie présentent des limites, principalement en raison de leur nature ex ante, ce qui entraîne des défis dans la collecte de données fiables. Par conséquent, il est prudent de compléter ces études par des investigations toxicologiques approfondies, comprenant la compréhension de la toxicocinétique et de la toxico-dynamique des substances étudiées.

    Dans cette analyse, en intégrant les données de la toxicologie qui indiquent que le chlordécone a des propriétés cancérigènes, nous pouvons affirmer que l’exposition au chlordécone constitue un facteur de risque associé de manière significative à l’incidence du cancer de la prostate. Il existe ainsi une forte causalité entre l’exposition au chlordécone et le développement du cancer de la prostate.

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  • Une association statistique se produit lorsque deux variables sont corrélées, c’est-à-dire qu’il existe une relation entre elles. Cependant, cette association ne permet pas de conclure qu’il existe un lien de cause à effet entre les variables.
    La causalité implique une relation de cause à effet entre deux variables, indiquant que la variation dans une variable entraîne directement la variation dans une autre variable.
    dans cette étude, une relation linéaire dose-effet positive et significative a été trouvée entre l’exposition au chlordécone, et le cancer de la prostate , surtout lorsque la concentration en chlordécone dépasse 1 ug/l.

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  • En ce qui concerne la différence entre association statistique et causalité, il est important de noter que même si deux phénomènes sont corrélés, cela ne signifie pas nécessairement qu’il y a un lien de cause à effet entre eux.
    Dans le cas de l’étude de chlordécone, les arguments en faveur d’une causalité forte pourraient inclure des résultats cohérents dans plusieurs études épidémiologiques, des mécanismes biologiques plausibles pour expliquer le lien entre l’exposition à chlordécone et l’apparition du cancer de la prostate, de même que des preuves expérimentales (de la toxicologie) qui soutiennent cette relation.

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  • Une étude cas témoins peut montrer une association (deux paramètres sont liés entre eux) mais pas un lien de causalité (un paramètre est la conséquence d’un autre). Il peut exister des facteurs confondants qui viennent biaiser la causalité. Ici un argument de causalité forte est l’exposition particulière sur cet espace géographique et l’incidence particulière de cancer de la prostate qui permet de diminuer les facteurs confondants.

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  • La différence entre association statistique et causalité réside dans la nature de la relation entre deux variables. L’association statistique indique simplement une corrélation ou un lien statistique entre deux facteurs et n’implique pas nécessairement un lien de causalité. En revanche, la causalité signifie cause et effet, indiquant qu’un changement dans une variable entraîne directement un changement dans une autre variable.

    Dans cette étude, certains arguments solides en faveur du lien de causalité incluent une association entre l’exposition au chlordécone (mesurée par les concentrations plasmatiques) et un risque accru de cancer de la prostate. Par ailleurs, le fait que le risque devient significatif lorsque les concentrations plasmatiques dépassent 0,96 µg/L renforce l’idée d’une relation dose-réponse. De même, il a été observé que le risque augmentait avec la durée de l’exposition, ce qui suggère une cohérence temporelle, renforçant ainsi l’argument causal.

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  • La différence entre association statistique et causalité réside dans la nature de la relation entre deux variables. L’association statistique indique simplement une corrélation ou un lien statistique entre deux facteurs et n’implique pas nécessairement un lien de causalité. En revanche, la causalité signifie cause et effet, indiquant qu’un changement dans une variable entraîne directement un changement dans une autre variable.

    Dans cette étude, certains arguments solides en faveur du lien de causalité incluent une association entre l’exposition au chlordécone (mesurée par les concentrations plasmatiques) et un risque accru de cancer de la prostate. Par ailleurs, le fait que le risque devient significatif lorsque les concentrations plasmatiques dépassent 0,96 µg/L renforce l’idée d’une relation dose-réponse. De même, il a été observé que le risque augmentait avec la durée de l’exposition, ce qui suggère une cohérence temporelle, renforçant ainsi l’argument causal.

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