Une substance génotoxique a-t-elle toujours des conséquences sur la descendance ? Pour mieux y répondre à ce questionnement, l’étude cas du diéthylstilbestrol (DES) ou distilbène, est requise. Une substance utilisée en France entre 1948 et 1977 pour prévenir les avortements spontanés et autres complications de la grossesse. Le DES ? Cette hormone de synthèse de type œstrogène. Prescrite pour les indications : prévention des fausses couches, prévention des problèmes de prématurité. En ce qui concerne le volet médicamenteux, le traitement des hémorragies gravidiques. En 1977, certains médecins reconnaissent que cette substance synthétique, est nocive pour le fœtus. Un peu plus tard, des enfants issus d’une exposition au DES développent des malformations. Des risques accrus aux cancers du vagin et de stérilité. Ce qui pose un problème de santé publique, lorsque les enfants exposés et deviennent des adultes. Par-là, je conclus, que cette molécule de synthèse affecte les parties génitales. Après l’étude consultée, les femmes sont beaucoup plus mises en risque par rapport aux hommes. Cela se manifeste par, des difficultés de grossesse, d’être enceinte, d’infertilité, cancers de vagin, cancer de sein. L’homme n’est pas épargné de cette exposition. Mais avec des conséquences moins lourdes (suspicions accrues au risque de cancers de prostate et de testicules- a priori sans risque de -stérilité-). Je comprends par-là, les parties génitales sont affectées, un risque ardu ! D’abord avec une stérilité (de la femme ou de l’homme) une descendance serait impossible. Aussi (je suppose), la susceptibilité importante de la femme de développer des pathologies, serait due à son patrimoine génétique dit –moins rigide que l’homme-. Cette fragilité génétique de la femme ne se limite pas aux risques sur les femmes enceinte exposées, mais elle s’étale ; et cause des effets délétères sur la descendance (in utero) irréversibles (synthèse des résultats du gynécologue Anne Cabau, résultats d’études faites sur les femmes enceintes exposées aux des entre1940 et 1980, et leurs enfants). La physiopathologie confirme cette étude ; toutes les anomalies pathologiques des DES dénommées–syndrome de DES-, entrainant (dès la 6éme à la 17éme semaine d’aménorrhée) chez la femme : les anomalies structurales, morphologiques et fonctionnelles au niveau du vagin, du col et du corps de l’utérus, des trompes, 1/3 des femmes exposées susceptibles d’être stériles. Chez l’homme, les atteintes à l’appareil uro-génital notamment kystes épididymites, anomalies testiculaires à type d’hypotrophie testiculaire, de cryptorchidie, d’induration capsulaire et d’anomalie de position du méat urinaire (hypospadias). Néanmoins, encore une fois là, dans ce contexte du DES, je comprends, au détriment de la santé publique, les lobbyings, de par leurs appétits personnels, dénigrent le rationalisme. D’autres œstrogène ont été découverts, mais l’diéthylstilbestrol (indices de dangerosité atteste que c’est une molécule très active), fut préféré. En résumé, une substance génotoxique a-t-elle toujours des conséquences sur la descendance ? Le diéthylstilbestrol, en est une substance génotoxique qui a des conséquences sur la descendance. Mais dire toujours, je m’en doute fortement ! Dire toujours, à mon sens, brise le pacte d’incertitude et le charme d’initiation, de la rhétorique scientifique. Et je comprends par le mot « toujours » aussi, que les mêmes effets conduisent aux mêmes conséquences. Dans le domaine scientifique, exhiber avec certitude est rédhibitoire et stéréotype. Je dirai en fin, après la conjugaison objective de tous les éléments cités, qu’une substance génotoxique a des conséquences sur descendance.