a.L’étude de 1995 concerne la France, celle de 1998 le Royaume-Uni. Les émissions de polluants y sont peut-être supérieures. Il aurait fallu comparer dans les mêmes conditions (mêmes pays, ou pays à émissions équivalentes) ;
b.Les bases méthodologiques ont été modifiées : la valeur de référence de la vie (« vie statistique humaine ») a été revue à la hausse ; l’évaluation des décès prématurée rendue plus précise, ainsi que les fonctions de dose-réponse (qui ne concernent plus la mortalité aiguë), comme les fonctions de dose-réponse pour les cancers (on ajouté aux cancers fatals par individu les cancers sont fatals, et les effets héréditaires sévères) ; les conséquences de l’effet de serre étaient manifestement sous-évalués en 1995, elles ont subi une augmentation quasi exponentielle en 1998.
c.Des ajustements méthodologiques ont été effectués : la liste des effets externes à valorisés rentrant dans le calcul du coût externe total a été modifiée : les « effets sur les charpentes », les « écosystèmes terrestres et aqueux », les « milieux marins », dont les valeurs estimées en 1995 étaient manifestement peu importantes, ont été supprimés du calcul dans l’étude de 98. Par contre, le « réchauffement global », qui apparaissait individuellement (et donc de manière redondante) dans chacune des entrées servant au calcul en 1995 a été rajouté comme entrée propre.
Pourquoi les résultats obtenus pour les coûts externes de la production d’électricité avec les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz) sont-ils si différents entre l’étude menée en 1995 et l’étude menée en 1998
(attention, il y a trois raisons principales qui expliquent de tels écarts !)