Le journal Environnemntal Health Perspectives, est un acte inaugural et inédit dans la communication et de la déontologie scientifique. Un acte concrétisé par un revue, publiée mensuellement en anglais. Par l’institut national américain des sciences de la santé environnementale. Les principaux objectifs de l’EPH, est (1) de communiquer les tendances scientifiques récentes et les résultats dans les sciences de la santé et de l’environnement. Afin d’améliorer les connaissances dans le domaine visé entre les chercheurs, les responsables politiques, les administrateurs ; (2) et informer le public des sujets importants dans le domaine. Le qualificatif "commentaire" inspire, à mon sens, une unanimité à la fois pour et contre l’EHP. Je considère que ce qualificatif renforce le potentiel innovateur et constructif du Journal, par la contribution de tous, et la complicité de chacun des acteurs impliqués et concernés par le domaine, c’est une forme de démocratie et d’équité, de partage expériences. C’est aussi l’un des moyen de vérification et d’évaluation de l’efficacité des résultats. C’est une étape qui ouvre d’autres pistes de recherches en vue d’affiner, de compléter et d’approfondir, aiguiller et contrecarrer les résultats inattendus. Je considère aussi, que l’affinité n’est pas centrale dans qualificatif "commentaire". Le chamanisme m’a enseigné que la l’existence de l’objectivité brise le pacte d’incertitude et excluait le charme de initiation, et que la première étape pour atteindre l’honnêteté intellectuelle est de reconnaitre que l’objectif n’existe pas et que tout part d’un, a priori. Pour être bien compris, comment peut on savoir si un médicament, un remède, une alimentation produisent-ils des effets secondaires ?. Dés lors, qu’il s’agit de telles questions, les communautés scientifiques se permettent tous les coups. Chacune part de son "a priori", et essaye de justifier par des expériences, des comparaisons ; qui a tord, et qui a raison !. Chaque communauté scientifique a son "a priori", conditionné par une certaine posture, la posture influe sur le résultat. C’est la confrontation des "a priori". Ce qui conduit a une confrontation de qualificatif "commentaire". Un processus complexe et très long. Le cas de la dangerosité de la cigarette sur la santé, aux États Unis, et le discours houleux crée dans les années 1950, qui a fait polémique. Dont les médecins se heurtent sur la dangerosité( qualificatif commentaire) de la substance. Tandis que, ce processus qualificatif entravé pendant des années, par le CTR(council for tabacco research), crée par les 07 plus grandes marques du tabac de l’époque, qui nié toutes relations du tabagisme avec l’addiction et les maladies cancéreuses. Concernant les appartenances des auteurs, il m’est apparu que les trois, sont versés dans le domaine de la santé et de l’environnement avec des diplômes, notamment en toxicologie, biologie, en chimie toxique pour Jennifer Beth Sess, Barry Castelman et David Wallinga, qui sont des médecins de formation. Au delà, de leur formations de base les auteurs s’inscrivent dans les projets d’écritures, de communications, des expertises fédérales, travaux de consultations, etc. Des parcours, pour le moins que l’on puisse dire intéressants, mais pas que, ce qui est à révéler et le plus importants, à mon sens, c’est avec toutes leurs qualités dont ils réjouissent, qui leur conférent le rôle de vrais médiateurs entre tous les acteurs impliqués dans les revues, ce qui renforce, pour ne pas dire la fiabilité de leur propos, mais l’acceptabilité auprès de leurs interlocuteurs. Des médiateurs, pas comme tous les autres, et je suppose que, la neutralité de médiation ne serait vraiment apparente, sans une part de subjectivité. Ce qui suscite curiosité aussi, c’est qu’ils se manifestent d’une façon très ambiguë, dont ils réunissent toutes les qualités à la fois, d’une personne physique (citoyen), de la société publique (scientifique), du pouvoir administratif (expertise et consultation). Mais en aucun cas l’appartenance à un courant politique déterminé( le concept du politiquement A, la vaillance sur l’intérêt général en santé et environnement). Pour illustrer ce propos, les auteurs parlent d’un conflit d’intérêts, en étymologie un conflit d’intérêts c’est la situation dans laquelle les institutions, sont au centre de prises de décisions où l’objectivité est remise en cause ! Pour cela, je me pose la question suivante : les auteurs dans ce cas, sont ils au centre de ce conflit ( en tant que scientifique par exemple, ou expert, ou médecin, ou conseiller, sachant que les auteurs sont une partie intégrante de la société), ou juste des médiateurs neutres ?