Selon l’OMS, la mauvaise qualité de l’air reste encore aujourd’hui un des principaux facteurs dommageables vis-à-vis de la santé des populations qui y sont exposées. Le fardeau global est de quelques 2 millions de morts anticipées par an, dont plusieurs centaines de milliers pour l’Europe, une région qui a pourtant connu des améliorations notables dans les 20-30 dernières années.
La mauvaise qualité de l’air et les impacts sanitaires associés sont définis en fonction des concentrations en polluants [1], pris individuellement. Le but de ce cours est d’élargir la vision du compartiment air extérieur [2], en le traitant comme un système dynamique, recevant des émissions qui peuvent s’accumuler, se transformer, se combiner ou se dissiper, en fonction de paramètres qui eux mêmes doivent être analysés. Les questions connexes, relatives à la surveillance de la qualité de l’air et à l’évaluation de l’exposition des populations seront traitées ailleurs.