Informer sur la qualité de l’air : Quel public et pourquoi ?

L’obligation d’informer le public est inscrite dans les textes, mais les circonstances ou les formats peuvent varier. Cette obligation doit être placée dans un contexte complexe, d’une problématique à multiples entrées :
- L’exposition à un air de qualité médiocre est un problème de santé publique reconnu ;
- Le droit à l’information sur la qualité de l’environnement est maintenant acquis et d’après les enquêtes d’opinion le sujet de la qualité de l’air est une source de préoccupation majeure ;
- Les pics de pollution correspondent à des valeurs élevées, nécessitant la prise de mesures, dont l’information fait partie (protection des populations vulnérables par exemple).

En France, l’arrêté du 17 mars 2003, relatif aux dispositifs de surveillance, impose aux AASQA des obligations d’information :
- Elaboration et publication annuelle d’un rapport sur les résultats de la surveillance ;
- Diffusion des résultats dans les meilleurs délais aux médias.

Toujours pour l’information du public, les textes européens indiquent aussi que les informations sur les dépassements de seuils (y compris pour les objectifs à long terme) sont mises à jour au moins quotidiennement, voire toutes les heures quand cela est possible.

Plusieurs organismes diffusent par le biais de leur site Internet des informations sur la qualité de l’air et ses déterminants. Le Ministère chargé de l’Ecologie, l’ADEME, l’INERIS (qui héberge le LSQA [1]), le CITEPA [2] (chargé des inventaires). Les AASQA restent les vecteurs de choix, dans la mesures où il s’agit d’associations pluralistes, donc indépendantes et de ce fait bénéficiant d’une crédibilité auprès du public.

Communiquer sur la qualité de l’air signifie d’abord de disposer d’un indicateur synthétique, dont l’expression est simple et univoque. L’indice ATMO (voir son le mode de calcul) a été élaboré dans ce but. Il est communiqué quotidiennement, y compris la prévision pour le lendemain et ses valeurs élevés sont associées aux seuils d’information et d’alerte prévus par la réglementation. Outre cette information permanente, les actions de communication s’organisent autour de 3 autres axes :
- Une action didactique permanente (sensibilisation de divers publics, formations, enseignements),
- Une information spécifique en cas d’épisodes de pollution,
- Une communication événementielle, en particulier lors de la sortie d’une nouvelle étude.

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Voir en ligne : Le site d’AIRPARIF, AASQA de la région parisienne

Notes

[1Laboratoire de surveillance de la qualité de l’air

[2Centre Interprofessionnel d’Etude de la Pollution Atmosphérique

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