A l’échelle planétaire, les ressources potentielles en eau sont considérables. Cependant, environ 97% de l’eau présente sur la terre est de l’eau salée. De plus sur la quantité d’eau douce disponible, 76% est immobilisée (et donc non disponible) sous forme de glaciers et de neige. Par conséquent, il ne reste que 0,5% d’eau disponible pour les êtres humains.
Le stock total de l’eau se répartit entre les eaux souterraines, les eaux de surface et les glaciers. La quantité d’eau disponible varie peu puisqu’elle est sans cesse renouvelée par un flux continu appelé le grand cycle de l’eau (représentée schématiquement ci-contre).
L’eau circule à travers les différents plans d’eau, les sols et l’atmosphère en changeant d’état. C’est toujours la même eau qui se renouvelle sans cesse par l’intermédiaire de six phénomènes : 
l’évaporation : sous l’action du rayonnement solaire, l’eau s’évapore à partir des surfaces d’eau et du sol la condensation : l’eau qui s’évapore rejoint l’atmosphère et va se condenser dans le nuages les précipitations : sous l’effet des variations de température et de pression, la vapeur d’eau condensée dans les nuages va être évacuée sous formes de précipitations, océaniques et continentales le ruissellement : selon la pente et la perméabilité du sol, l’eau ruisselle jusqu’aux fleuves et les océans l’infiltration : une partie des précipitations s’infiltre dans le sol et s’accumule dans des réservoirs d’eau souterraine. Ces sources d’eau ne sont pas immobiles et pénètrent jusqu’aux zones d’eau de surface. l’évapotranspiration : l’eau est restituée à l’atmosphère par évapotranspiration des plantes
Les prélèvements annuels en eau pour les usages humains sont ensuite rendus au milieu naturel. Les prévisions démographiques ainsi que les besoins qui en découlent devront laisser une quantité suffisante d’eau pour que la ressource puisse suivre son cycle naturel. En pratique, nous verrons que le cycle peut être perturbé de différentes façons, selon des pratiques qui peuvent porter atteinte à la ressource.
3