Comme il a été indiqué en introduction, les pages de ce cours constituent une introduction à l’écologie des milieux aquatiques. De ce point de vue il est important de retenir les définitions et en particulier celle d’écosystème. Les écosystèmes aquatiques, leurs types, dans le sens de ce qu’ils recouvrent (y compris les biotopes et les biocénoses), la notion d’équilibre (écologique), les services environnementaux rendus, les atteintes de ces écosystèmes par différentes pollutions (et tout ce qui peut perturber leur équilibre) et les conséquences à terme, constituent un petit tiers des pages du cours.
Les deux autres tiers sont consacrés à la ressource, c’est-à-dire du cycle de l’eau et ses phases (par exemple ruissellement, évaporation, etc.), aux formes de stockage (eaux souterraines ou de surface), avec leurs avantages et vulnérabilité. Nous passons aussi en revue des paramètres susceptibles de modifier la dynamique du cycle (conditions météorologiques, géomorphologiques, les usages et les activités humaines) avec des conséquences sur le déroulement du cycle et, in fine l’accessibilité, la disponibilité de la ressource, dont dépend l’humanité pour sa survie, de manière directe (eau potable), mais aussi toute une série d’impacts indirects, en particulier l’irrigation pour l’agriculture.
L’ensemble des notions développées est indispensable pour comprendre comment est définie la santé des milieux, objet d’étude le l’écotoxicologie, quels sont les besoin de surveillance du réseau hydrologique et surtout les grands principes des politiques publiques en faveur de la ressource en eau, par exemple autour de la directive-cadre sur l’eau de l’Union européenne.
Bien évidemment, il faudrait revenir aux conséquences de la mauvaise gestion (ou de son absence), afin de faire le lien avec l’ensemble des politiques sectorielles qui ont des impacts sur la ressource. A ce titre, il est proposé de lire le résumé d’un rapport des Nations Unis sur l’Eau dans un monde changeant (document attaché).